Le départ tardif de la pêche au crabe se répercute sur les travailleurs d’usine

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Les dates écourtées de la pêche au crabe, du début mai à la fin juin dans la zone 12, ont un impact sur les usines de transformation qui doivent augmenter la cadence. Des membres de l’industrie du crabe aux Îles-de-la-Madeleine tirent la sonnette d’alarme.

Le départ tardif de la pêche au crabe a une fois de plus cette année ajouté une pression supplémentaire dans les usines où on compte beaucoup de travailleurs âgés de 60 ans et plus. Fruits de mer Madeleine, par exemple, emploie 156 Madelinots âgés en moyenne de presque 62 ans. Depuis le début mai, la chaîne de production fonctionne à plein régime. Une fois de plus cette année, les heures sont plus longues. Âgé de 70 ans, Julien Landry explique que la courte durée de la saison a un impact énorme sur la vie familiale. C’est dur, dit-il, les gens sont sept jours au travail, un dimanche de congé de temps en temps et physiquement, ce n’est pas un travail si facile que ça! Le directeur de l’usine, Pierre Déraspe, croit qu’il est impensable de maintenir un rythme de production aussi élevé avec des gens âgés.

LA UNE : Les longues heures de travail ont un effet sur la motivation, la santé et le moral des employés. Photo : Radio-Canada / Philippe Grenier