Développement résidentiel et agriculture jouent des coudes aux Îles-de-la-Madeleine

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Aux Îles-de-la-Madeleine, la moindre parcelle de terre est précieuse. Comme l’espace est déjà restreint et que l’érosion est menaçante, la notion de territoire n’échappe à personne, encore moins aux producteurs agricoles, qui disent voir des pâturages disparaître au profit du développement résidentiel.

Selon Serge Bourgeois, directeur de l’aménagement et de l’urbanisme à la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, seule une superficie de 160 km carrés est habitable aux Îles. Au moment où les produits locaux ont la cote aux Îles, ça ne laisse pas beaucoup d’espace au développement agricole, déplore-t-il. M. Bourgeois explique qu’il y a une énorme pression. Ce qu’on voit de plus en plus, dit-il, ce sont des visiteurs qui tombent en amour avec un de nos merveilleux panoramas, qui rêvent de s’y construire une maison et qui sont prêts à payer le gros prix. Ça peut devenir alléchant pour nos propriétaires.

LA UNE : Le chemin de la Pointe-Basse et le chemin des Échoueries vus du haut de la Butte ronde à Havre-aux-Maisons. Photo: Radio-Canada / Philippe Grenier