Des cordages de pêche ont causé la mort de la baleine noire Snake Eyes

Publicité

Articles similaires

Le CISSS des Îles n’abandonne pas son projet de logements

Le Centre intégré de santé et de services sociaux...

L’ancien porte-parole de la SQ Claude Doiron subira un procès

L’enquête préliminaire de l’ancien porte-parole de la Sûreté du...

Pêche à l’appât du maquereau : « On est oubliés », disent les pélagiques

Après l’annonce par Pêches et Océans Canada de la réouverture...

Les 35 ans d’Attention FragÎles

L'organisme Attention FragÎles, désormais reconnu comme conseil régional de...

Pour la première fois cette année, l’enchevêtrement dans de l’équipement de pêche est confirmé comme étant la cause de la mort d’une baleine noire de l’Atlantique Nord, une espèce en voie de disparition dont il ne reste que 400 individus environ.

C’est ce que révèlent les résultats préliminaires de la nécropsie pratiquée sur la carcasse de la baleine noire Snake Eyes, un mâle âgé de 40 ans retrouvé mort le 16 septembre à l’anse de Fire Island, sur la rive sud de Long Island, New York. C’est en eaux canadiennes que Snake Eyes s’était empêtré dans des cordages de pêche. Il avait été repéré dans cette fâcheuse position le 6 août dans le golfe du Saint-Laurent, 90 km au large des îles de la Madeleine. Le 16 juillet, il avait été aperçu dans la même zone, libre de tout cordage. Bien qu’il ne restait plus de cordages de pêche sur la carcasse en décomposition qui s’est échouée près des berges à New York, les scientifiques qui ont pratiqué la nécropsie ont observé de multiples blessures linéaires autour de la tête, sur les deux nageoires pectorales et la queue de Snake Eyes. Ces blessures correspondent aux cicatrices que peuvent laisser des cordages de pêche. Elles sont aussi situées aux endroits où les cordages étaient enroulés autour de l’animal le 6 août, lorsqu’il avait été vu dans le golfe du Saint-Laurent.

LA UNE : Une photo prise le 16 juillet 2019 de Snake Eyes, nommé ainsi en raison de deux petites cicatrices blanches sur sa tête qui font penser à des yeux de serpent. PHOTO : NORTHEAST FISHERIES SCIENCE CENTER