La Soirée hommage du Rendez-vous loup-marin

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Quand passion et humanité se rencontrent!

Ce jeudi 5 mars, lors de sa Soirée hommage, le Rendez-vous loup-marin (RVLM) a souligné le travail d’hommes passionnés et humains, soit le vétérinaire et pathologiste bien connu et ami des Madelinots, le docteur Pierre-Yves Daoust, ainsi que le chasseur et marin, Denis Bénard. La passion et l’humanité de ces hommes a fait jaillir un sentiment de fierté sur l’ensemble des personnes présentes. Nous les remercions de croire en la cause, dans le respect de l’animal. 

Passionné par la faune, le Dr Pierre-Yves Daoust est devenu un vétérinaire et un pathologiste reconnu. Ce gentilhomme est vraiment l’ami des chasseurs et des animaux. Très respectueux de l’animal, il se soucie de comment on le traite. Au fil des années, il a vulgarisé et expliqué que l’abattage en trois étapes est la méthode la plus efficace pour abattre un loup-marin afin qu’il ne souffre pas. Il a fait sa carrière à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Île-du-Prince-Édouard et a aussi travaillé beaucoup avec les Inuits du Grand Nord, en plus de faire plusieurs nécropsies de baleines noires, sur l’archipel.  Ce passionné aime travailler avec les gens d’ici et les Madelinots sont heureux de l’avoir comme conseiller et allié. Ce gars de terrain est un chercheur, un spécialiste qui a besoin d’aller sur place pour prendre des échantillons, faire des tests, voir comment les choses se font et analyser. Scientifique dans le sens le plus profond et le plus noble du terme, sa collaboration avec l’industrie est extrêmement précieuse puisqu’il amène avec lui un incroyable bagage d’expertise et une réputation hors-norme. Son apport a donné de la crédibilité à cette manière de chasser que les Madelinots pratiquent depuis toujours. Maintenant à la retraite, il pourrait en profiter, mais sa passion pour le sujet le pousse à se concentrer encore sur le dossier du loup-marin, pour notre plus grand bonheur, car Pierre-Yves, pour nous, est un réel ambassadeur du loup-marin. Et comme le spécifie Réjean Vigneau, et nous sommes d’accord avec lui : « Pierre-Yves, c’est un joyau pour l’industrie de la chasse. »

Denis Bénard : De gauche à droite, Jonathan Vigneau, président de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec; Claude Bourque, artiste créateur du cadeau, soit un Ulu; Denis Bénard et sa conjointe et lectrice de l’hommage, Carole Petitpas. © Maude Jomphe
Denis Bénard : De gauche à droite, Jonathan Vigneau, président de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec; Claude Bourque, artiste créateur du cadeau, soit un Ulu; Denis Bénard et sa conjointe et lectrice de l’hommage, Carole Petitpas. © Maude Jomphe

Le loup-marin, la mer, les bateaux, la pêche, la chasse, la bonne bouffe… de réelles passions pour Denis Bénard, ce grand homme doux, généreux, à la bonne humeur contagieuse. Il a grandi à bord des bateaux et la chasse, il aime ça depuis une quarantaine d’années. On pourrait presque dire qu’il en mange. Quand vient le temps de la chasse au phoque, il commence à se préparer une semaine à l’avance, il trépigne, il a hâte. Tellement, qu’il est le premier sur le quai le jour du départ. On embauche Denis pour cuisinier à bord des bateaux, et ça tombe bien parce qu’il aime bien manger et faire à manger. Il aime à dire que : « si tu veux un bon chasseur, il faut qu’il ait l’estomac rempli, » inutile de vous dire que les membres de l’équipage ne manquent jamais de bouffe et sont bien nourris. Lorsqu’il travaille sur un bateau, l’équipage peut se fier à lui pour à peu près tout. Il est toujours un des premiers debout et des derniers couchés. Il est là pour cuisiner, mais comme le dit Réjean Vigneau : « Denis, c’est le Président-Directeur général des opérations à bord ». S’il y a un problème mécanique ou autre, il peut arranger ça et, bien sûr, il chasse, parce que c’est un chasseur né. Son attitude, son côté bon vivant, positif, ce gars d’équipe est le meilleur pour motiver et remonter le moral des troupes. Il aime la mer avec fougue. On peut dire que « la mer ne l’appelle pas, elle lui crie dans les oreilles. »

Les femmes du RVLM : Debout de gauche à droite, Rachel Drouin créatrice; Dolorès Cyr, artiste peintre; Amélie Renaud, artiste peintre; Jennifer Boudreau, artiste multidisciplinaire dont l’exposition Femme phoque est en cours à l’Espace Solo à Cap-aux-Meules; Geneviève Ronsin, chercheure présentant une conférence ce vendredi, à 17 h; Anne Troake, de Terre-Neuve, réalisatrice du film My ancestors were rogues and murderers; Brenda Poirier, chef pour le Souper du loup-marinier;
Les femmes du RVLM : Debout de gauche à droite, Rachel Drouin créatrice; Dolorès Cyr, artiste peintre; Amélie Renaud, artiste peintre; Jennifer Boudreau, artiste multidisciplinaire dont l’exposition Femme phoque est en cours à l’Espace Solo à Cap-aux-Meules; Geneviève Ronsin, chercheure présentant une conférence ce vendredi, à 17 h; Anne Troake, de Terre-Neuve, réalisatrice du film My ancestors were rogues and murderers; Brenda Poirier, chef pour le Souper du loup-marinier;

Lors de cette soirée, on en a profité pour présenter les nombreuses femmes qui ont participé à l’événement en tant que chefs, conférencières, artistes, créatrices, propriétaire d’entreprise, etc. Ces femmes de cœur parlent d’une même voix pour appuyer la chasse et l’utilisation responsable de la ressource. Nous vous invitons à écouter l’émission Regards féminins sur le loup-marin, sur notre page Facebook, pour avoir un aperçu des liens variés qui peuvent relier les femmes au loup-marin.

Depuis 2010, le Centre d’interprétation du phoque (CIP) et l’Association des chasseurs de phoques intra Québec (ACPIQ) collaborent pour organiser le Rendez-vous loup-marin en incluant la fine cuisine, les arts, l’artisanat, le tourisme et l’industrie.

Le Rendez-vous loup-marin est un événement unique et rassembleur pour vivre et comprendre la réalité qui entoure ce mammifère marin, aux Îles de la Madeleine.

LA UNE : Pierre-Yves Daoust : De gauche à droite, Claude Bourque, artiste et lecteur de l’hommage; Dr Pierre-Yves Daoust et Marinel Leblanc, administratrice de la Fondation Willie-Deraspe pour le Centre du phoque. © Maude Jomphe