Les producteurs de lait de la région veulent des programmes plus adaptés à leur réalité

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Les producteurs de lait de la Gaspésie et des Îles espèrent une bonification des programmes agricoles provinciaux afin qu’ils tiennent compte des particularités des régions éloignées et dévitalisées. La région ne compte plus que 14 producteurs laitiers.

C’est un des points qui sont ressortis lundi à New Richmond, où les producteurs laitiers étaient rassemblés pour leur assemblée générale annuelle. Le président des Producteurs de lait du Québec, Bruno Letendre, a d’ailleurs encouragé les producteurs gaspésiens à écrire une résolution en ce sens. Selon lui, certaines régions plus centrales au Québec n’ont pas besoin d’autant d’appui que les producteurs gaspésiens, madelinots ou de l’Abitibi-Témincasmingue parce que leurs coûts de production et de transport sont souvent plus élevés en raison de la distance. Déjà, des programmes développés avec cette vision ont fait leurs preuves, selon M. Barriault. En 2019, un programme a été créé pour offrir en priorité des quotas aux agriculteurs de Gaspésie-Les Îles et à ceux de l’Abitibi-Témiscamingue. Selon Normand Barriault, il est parfois difficile pour certaines fermes gaspésiennes de prendre de l’expansion par rapport à celles des autres régions. Ce programme de priorité de quota régional, en place depuis neuf mois, représente un avantage, selon lui. Il nous priorise sur un certain volume de quotas pour se garder une certaine vitalité dans notre région pour avoir un minimum de producteurs actifs et pouvoir prendre de la croissance, estime-t-il. Depuis juillet 2019, 45 kilos de quota ont été réservés exclusivement aux producteurs de lait gaspésiens. Ce programme n’est pas étranger au fait que le nombre de quotas moyen par producteur gaspésien a augmenté de 13 % entre 2018 et 2019. Ce qui a permis à certains producteurs de rentabiliser, par exemple, les achats de robots de traite qui n’étaient pas encore utilisés à la capacité maximale (en passant de 43,71 kg à 49,61 kg).

LA UNE : Les vaches qui produisent le lait dont est issu le fromage Pied-de-Vent, aux Îles-de-la-Madeleine. PHOTO : COURTOISIE DOMINIQUE ARSENEAU