Les récifs artificiels, bons pour l’environnement?

Publicité

Articles similaires

Le CISSS des Îles n’abandonne pas son projet de logements

Le Centre intégré de santé et de services sociaux...

L’ancien porte-parole de la SQ Claude Doiron subira un procès

L’enquête préliminaire de l’ancien porte-parole de la Sûreté du...

Pêche à l’appât du maquereau : « On est oubliés », disent les pélagiques

Après l’annonce par Pêches et Océans Canada de la réouverture...

Les 35 ans d’Attention FragÎles

L'organisme Attention FragÎles, désormais reconnu comme conseil régional de...

Faire couler des bateaux pour en faire des récifs artificiels, est-ce une action biocompatible avec la vie marine? Pour répondre à cette question soulevée par une auditrice, Matthieu Dugal reçoit en studio le passionné de plongée sous-marine et rédacteur en chef du magazine En profondeur, Sébastien Pelletier. Selon lui, il existe de nombreux avantages aux récifs artificiels, d’un point de vue économique, environnemental et récréatif.

« En tant que plongeur, c’est une plus-value d’avoir un récif artificiel. Ça permet d’enlever de la pression aux épaves historiques qui sont très visitées et qui se désagrègent. » Sébastien Pelletier explique que le concept des récifs artificiels est très ancien et qu’il a été découvert et élaboré par des pêcheurs japonais qui constataient que leurs prises étaient bien plus importantes à proximité des épaves de navires ou des structures en bambous qu’ils immergeaient volontairement. Les récifs artificiels engendrent également d’importantes retombées économiques, puisque de nombreux plongeurs passionnés visitent certaines régions du monde uniquement pour observer une épave. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, Sébastien Pelletier explique également qu’un bateau coulé dans les règles de l’art peut devenir un objet très utile pour la vie marine. Des études ont en effet démontré que les récifs artificiels permettaient la création d’un nouveau milieu de vie marine. Difficile pour Sébastien Pelletier de voir un côté négatif à ces récifs artificiels. « C’est un outil de recherche scientifique, de préservation de l’environnement, et dans certains cas, ils soutiennent la pêche artisanale. »


  Créer des récifs en coulant des bateaux, est-ce que c’est une bonne idée? – Moteur de recherche


LA UNE : L’épave du Spiegel Grove à Key Largo en Floride, en 2005. PHOTO : GETTY IMAGES

Article précédent
Article suivant