D’engins de pêche fantômes à bois synthétique

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Une entreprise néo-écossaise fabrique du bois synthétique à partir d’engins de pêche fantômes récupérés dans l’océan. Il s’agit d’un nouveau projet qui s’annonce prometteur pour cette entreprise familiale.

En s’approchant d’une pile de bois synthétique sur le terrain de son entreprise familiale, Mike Chassie, de Goodwood Plastic Products à Fort Ellis en Nouvelle-Écosse, s’étonne encore de l’odeur. Ça n’a pas l’odeur à laquelle on peut s’attendre de l’équipement de pêche fantôme.

Cet équipement fantôme, il s’agit de matériel de pêche perdu ou jeté.

Le lot utilisé était composé de trois kilomètres de corde de pêche en plastique épaisse tissée et recouverte de résidus de vie marine, récemment pêché près de Mahone Bay, en Nouvelle-Écosse.

L’entreprise spécialisée en recyclage de plastiques a accepté la livraison pour sa toute nouvelle initiative : la commercialisation de bois synthétique fabriqué à partir d’engins fantômes.

Approvisionnement presque illimité

Chaque année, 640 000 tonnes d’équipement de pêche fantôme se retrouvent dans les eaux canadiennes. Ces équipements posent des risques pour les animaux marins. Pêches et Océans Canada a créé en août 2019 un fonds de 8,3 millions de dollars pour s’attaquer au problème.

La semaine dernière, le ministère fédéral a octroyé 475 000 $ à l’entreprise de Mike Chassie dans le cadre de la semaine mondiale de l’Océan. Avec cette subvention, l’homme d’affaires compte acquérir un nouveau broyeur pour continuer ses activités.

LA UNE : L’entreprise Goodwood Plastic Products produit du bois synthétique en mélangeant des engins de pêche fantôme déchiquetés à des sacs de plastique. PHOTO : CBC/ELIZABETH CHIU