Un café qui coûte cher

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Un Québécois qui se rendait aux îles de la Madeleine a reçu une amende de 1050 $ après avoir acheté un café et une soupe dans un Tim Hortons près du traversier à l’Île-du-Prince-Édouard.

Roland Renaud, 79 ans, a eu toute une surprise en voyant des policiers s’adresser à lui, alors qu’il avait les autorisations nécessaires, son billet aller-retour de traversier et une preuve de résidence.

Après avoir conduit toute une journée et une nuit pour faire le trajet de Montréal à Souris, il s’était arrêté pour un léger repas et un café, parce qu’il n’y a pas de restaurant ouvert à bord du traversier.

Le policier s’est dit désolé de devoir lui remettre une telle amende et lui a suggéré de la contester en plaidant non coupable. Mais cette démarche s’avère complexe. Il faut que je me prenne un avocat, faut que j’aille à Souris, ça va me coûter un autre mille piastres, résume-t-il.

«On peut s’interroger sur l’importance de la contravention compte tenu de l’offense qu’on lui reproche, mais c’est l’exception qui confirme la règle selon moi.» –  Joël Arseneau, député des Îles-de-la-Madeleine

Ce genre de situation n’est rien pour encourager les Québécois à se rendre aux îles de la Madeleine, où le tourisme représente un revenu important.

Le député de l’archipel a tenté à plusieurs reprises de faire pression sur le gouvernement du Québec pour qu’il trouve un terrain d’entente avec ses homologues du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard.

Depuis le début, j’imaginais qu’on pourrait trouver une solution qui respecte les juridictions des provinces atlantiques, mais qui permet aussi un passage sécuritaire pour les Québécois en direction des îles de la Madeleine, dit le député péquiste Joël Arseneau.

On aurait pu créer un corridor avec des arrêts prédéterminés et des hôtels identifiés où les gens auraient pu passer la nuit sans prendre de risques, poursuit-il.

Il est difficile de faire la route sans s’arrêter pour prendre une bouchée, ou se reposer. Faire la route la nuit comporte également des risques.

LA UNE : Le port de Souris, à l’Île-du-Prince-Édouard. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE