Cruauté animale : faire bouillir ou non le homard?

Publicité

Articles similaires

Capitaine Acadie débarque en Louisiane

Lors de l'émission La matinale sur Radio-Canada Ohdio, le...

Pour un accès citoyen aux ressources marines

Vivre en Gaspésie ou aux Îles-de-la-Madeleine, c'est vivre avec...

Un Madelinot en Floride dans l’attente de l’ouragan Milton

Le Madelinot et membre du groupe Bodh'Aktan Alex Richard,...

Don de 12 000 $ pour soutenir les femmes en difficulté

Sophie Arseneau, associée en certification chez Raymond Chabot Grant...

En Suisse, il est interdit de faire bouillir les homards vivants depuis 2018. Ces crustacés décapodes doivent être étourdis par électrocution ou par destruction mécanique du cerveau avant de plonger dans l’eau bouillante. Qu’en est-il des restaurants en Atlantique? Tuent-ils leurs homards avant de les bouillir?

Le chef au restaurant Nouvo Caveau de Paquetville, Étienne Buisson, avoue ne pas tuer les homards avant de procéder à sa cuisson. Tu le prends, tu fais une petite prière avant et tu y vas, ajoute-t-il.

En entrevue, il s’interroge sur la cruauté animale et se demande si le sort des homards est pire que celui du bétail qui doit passer par l’abattoir.

«Tu prends un gros chargement de porc à l’abattoir, c’est-tu vraiment mieux ça ou mettre un homard dans l’eau?» – Étienne Buisson, chef Nouvo Caveau

Le chef et propriétaire du restaurant Fine Grobe sur mer à Nigadoo, Georges Frachon, se souvient, il y a 47 ans, d’un étudiant qui pratiquait la destruction mécanique du cerveau sur les homards.


Qu’est-ce qu’est la destruction mécanique du cerveau?

La destruction mécanique du cerveau consiste à prendre un couteau et à l’enfoncer entre les deux yeux du homard. La méthode par électrocution requiert l’achat d’une machine dont le coût peu s’élever à 5000 $.


Plusieurs études ont été menées pour mesurer la souffrance du homard, mais la question demeure une source de débats. Les scientifiques ne s’entendent tout simplement pas à savoir si les homards souffrent ou non au moment de toucher l’eau bouillante.

LA UNE : Des homards. PHOTO : ISTOCK