Retour au jeu réclamé en zone orange pour le hockey mineur

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L’annonce d’un retour en zone orange le 8 février n’a pas fait que des heureux dans l’Est-du-Québec, alors que les sports d’équipes seront toujours interdits. Des présidents des associations de hockey mineur font front commun, pour demander un assouplissement des mesures sanitaires et permettre le retour au jeu des jeunes hockeyeurs.

Dans une lettre envoyée notamment au premier ministre Legault, les présidents des associations de hockey du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de la Côte-Nord, du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de l’Abitibi-Témiscamingue unissent leurs voix.

Ils estiment qu’ils ont fait leur devoir dans l’établissement de règles sanitaires strictes dans le cadre d’un plan de retour au jeu établi par Hockey Québec.

L’automne dernier, on a été en mesure d’avoir des opérations tout à fait sécuritaires pour les jeunes. Il n’y a pas eu de cas de transmission lié à la pratique du hockey, même dans une situation où le nombre de cas actifs était plus élevé que présentement , soutient le président de Hockey Côte-Nord, Jean-Pierre Bérubé.

Depuis des mois, une personne responsable pour chaque association avait le devoir d’organiser une panoplie de mesures sanitaires et de s’assurer du respect de celles-ci.

Un registre des présences pour aider les enquêtes épidémiologiques dans l’éventualité d’une éclosion a rapidement été mis en place. Les équipes avaient aussi limité le nombre de joueurs à 11 pour réduire les risques de contagions.

Le port du masque, en tout temps hors de la glace, et un accès limité aux arénas faisaient aussi partie des mesures phares du programme de retour au jeu.

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Les équipes de l’Est-du-Québec étaient jusqu’à tout récemment à la phase 5 du plan de retour au jeu. Ce qui permet la tenue de parties locales. PHOTO : GRACIEUSETÉ – HOCKEY QUÉBEC

Le président de Hockey Bas-Saint-Laurent, Guylain Raymond, estime que l’absence d’éclosion parmi les quelque 125 équipes de hockey mineur de sa région prouve l’efficacité des mesures prises par Hockey Québec et les associations locales.

M. Raymond et les autres signataires de la lettre avancent que les organisations de hockey mineur ont toujours été proactives face aux mesures de protection.

Legault]. Tous nos membres s’attendaient à un retour. On a même été plus sévères que ce que le gouvernement demandait. Nos bénévoles ont fait un travail extraordinaire dans toutes les régions. C’est ce que je reproche au gouvernement en ce moment: de ne pas avoir fait du cas par cas.","text":"On s’attendait vraiment à avoir une meilleure réponse de ce qu’on a eu mardi soir [NDLR lors du point de presse du premier ministreLegault]. Tous nos membres s’attendaient à un retour. On a même été plus sévères que ce que le gouvernement demandait. Nos bénévoles ont fait un travail extraordinaire dans toutes les régions. C’est ce que je reproche au gouvernement en ce moment: de ne pas avoir fait du cas par cas."}}">On s’attendait vraiment à avoir une meilleure réponse de ce qu’on a eu mardi soir [NDLR Lors du point de presse du premier ministre Legault]. Tous nos membres s’attendaient à un retour. On a même été plus sévères que ce que le gouvernement demandait. Nos bénévoles ont fait un travail extraordinaire dans toutes les régions. C’est ce que je reproche au gouvernement en ce moment : de ne pas avoir fait du cas par cas.

Selon les présidents des associations régionales de hockey mineur, poursuivre l’interdiction des sports d’équipe pourrait avoir des conséquences sur la santé mentale et physique des jeunes.

C’est d’ailleurs une des plus grosses craintes de Guylain Raymond, qui s’inquiète du prolongement de mesures sanitaires aussi strictes.

Qu’est-ce qui va arriver après ça, est-ce qu’on va avoir un effet de décrochage? Est-ce qu’on va avoir des jeunes qui vont prendre de mauvaises habitudes de vie chez nos adolescents? Ce sont des questions qu’on doit se poser , explique-t-il.

Sans nécessairement demander la reprise de parties interrégionales, M. Raymond et ses homologues des régions au niveau d’alerte orange souhaiteraient que les jeunes hockeyeurs puissent recommencer à concourir et pratiquer le plus rapidement possible.

LA UNE : Les cinq associations régionales signataires d’une lettre envoyée aux élus représentent environ 10 000 joueurs et bénévoles (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANÇOIS DESCHÊNES

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