Pêche au homard : Jonathan Lapierre interpelle la ministre Jordan

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Le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre, réclame l’intervention de la ministre des Pêches et des Océans, Bernadette Jordan, afin d’atténuer les impacts de la fermeture des zones de pêche pour la protection des baleines noires sur l’industrie de la pêche au homard.

Dix jours après la mise à l’eau des casiers, plus d’une centaine de pêcheurs des Îles, environ le tiers de la flottille, doivent déplacer une partie ou la totalité de leurs casiers à homard.

En accord avec les objectifs de protection de la baleine noire, une espèce en voie de disparition, le maire Jonathan Lapierre se dit néanmoins très préoccupé par les conséquences de cette mesure de protection sur les activités de la pêche au homard et l’économie des Îles.

Il demande la création d’un comité de travail formé des parties impliquées.

Selon le maire, le ministère des Pêches et des Océans n’a pas l’intention de modifier le protocole d’intervention cette année, mais démontre une ouverture pour effectuer des changements pour 2022.

Interpellée sur la question, la députée de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, Diane Lebouthillier rappelle que le plan de protection des baleines noires est en constante évolution. Tous les acteurs sont assis autour de la table. Tous les ans, il y a des ajustements qui se font. Si on veut conserver nos certifications MSC, on se doit de travailler à protéger l’environnement et les espèces en péril, dont les baleines, affirme-t-elle.

Du jamais vu

C’est la première fois que la flottille des homardiers des Îles-de-la-Madeleine est confrontée à cette problématique qui pourrait se prolonger. En effet, si une autre baleine est repérée entre le 9e et le 15e jour de la fermeture temporaire d’une zone, la pêche y est alors interdite pour le reste de la saison.

En 2018, les activités de pêche de 78 homardiers gaspésiens avaient aussi été perturbées par les mesures de protection de la baleine noire. Les homardiers avaient en vain demandé une compensation financière. De l’aide avait toutefois été mise en place pour les travailleurs d’usine.

L’année suivante, Pêches et Océans avaient modifié les mesures de protection de la baleine introduisant l’accès à la pêche dans les limites de 20 brasses de profondeur.

Toutefois, les baleines qui ont été observées le week-end dernier à l’est d’Old Harry étaient à l’intérieur de la zone de 20 brasses.

LA UNE : Des pêcheurs retirent leurs casiers de la mer (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / RENÉ GODIN