À moins de trois jours de l’entrée en vigueur du programme permettant l’achat de billets d’avion à 500 $, le gouvernement du Québec et les transporteurs aériens n’ont pas encore signé d’entente, suscitant des inquiétudes dans l’Est-du-Québec.
Si la signature d’une entente serait imminente, plusieurs questions demeurent.
D’abord, le coût du carburant a presque doublé depuis l’annonce. Les transporteurs se demandent donc si le gouvernement va être en mesure d’ajuster leurs compensations pour maintenir le prix du billet à 500 $.
Le président du conseil d’administration de l’aéroport régional de Mont-Joli, Bruno Paradis, mentionne que cette question demeure pour l’instant sans réponse. Je m’inquiète un petit peu plus pour l’argent public. On verra combien ça coûtera à ce moment-là parce que les négociations visiblement ne sont pas terminées
, mentionne M. Paradis.
De plus, les systèmes informatiques des compagnies aériennes ne communiquent pas entre eux, selon la directrice de la Régie intermunicipale de l’aéroport de Mont-Joli, Chantal Duchesne.
000$, et non 500$ parce que les deux systèmes ne communiquent pas","text":"Si, disons, on veut aller vers Rouyn-Noranda, on doit prendre par exemple de Mont-Joli vers Montréal [...]. Pour le moment, vous devez faire deux réservations distinctes, alors on parle de 1000$, et non 500$ parce que les deux systèmes ne communiquent pas"}}">Si on veut aller vers Rouyn-Noranda, on doit prendre [un vol] de Mont-Joli vers Montréal […]. Pour le moment, vous devez faire deux réservations distinctes, alors on parle de 1000 $ et non 500 $ parce que les deux systèmes ne communiquent pas
, soutient-elle.
Elle reste sceptique relativement à la logistique derrière la mise en place du programme avant le 1er juin.
erjuin, d’après mes discussions avec les partenaires","text":"Je pense que [le gouvernement et les partenaires] travaillent très fort sur cet aspect-là. Mais ça ne sera pas en place d’ici le 1erjuin, d’après mes discussions avec les partenaires"}}">Je pense que [le gouvernement et les partenaires] travaillent très fort sur cet aspect-là. Mais ça ne sera pas en place d’ici le 1er juin, d’après mes discussions avec les partenaires
, croit Chantal Duchesne.
Une limite de trois billets par an sera-t-il suffisant?
Également, Radio-Canada a appris qu’il y aura une limite de trois billets que pourra acheter une même personne par année dans le cadre du programme. Les voyageurs pourraient aussi opter pour six allers simples à 250 $ chacun.
Ce sera la responsabilité du ministère des Transports de s’assurer que les voyageurs respectent cette règle.
Bruno Paradis se demande si trois billets seront suffisants. ? J’ai de la misère à évaluer quels sont les besoins réels de la population. Donc à l’utilisation, on va pouvoir tester si c’est assez","text":"Pour l’instant, est-ce que trois c’est assez? J’ai de la misère à évaluer quels sont les besoins réels de la population. Donc à l’utilisation, on va pouvoir tester si c’est assez"}}">Pour l’instant, est-ce que trois c’est assez? J’ai de la misère à évaluer quels sont les besoins réels de la population. Donc à l’utilisation, on va pouvoir tester si c’est assez
, explique celui qui est aussi préfet de la MRCMunicipalité régionale de comté de La Mitis.
« On va laisser la chance au coureur. Ce qu’on souhaite, c’est de développer une liaison journalière vers les grands centres. » — Une citation de Bruno Paradis, président du conseil d’administration de l’aéroport régional de Mont-Joli.
Ce programme coûtera 261 millions de dollars pour les cinq prochaines années au gouvernement du Québec.
Avec les informations de Félix Lebel.
LA UNE : Les voyageurs qui voudront profiter du tarif subventionné de 500 $ pour les vols régionaux ne pourront pas s’en procurer plus de trois par année.