Le 3e Festival de cirque des Îles marque le retour d’une certaine normalité avec la présence d’artistes internationaux. Jusqu’à mardi, Madelinots et visiteurs pourront apprécier cinq spectacles soufflant le chaud et le froid, de Cap-aux-Meules à Havre-Aubert.
Après une édition 2020 annulée et un chapiteau limité à 50 % de sa capacité en 2021 en raison de la pandémie, le Festival de cirque des Îles a finalement pu renouer avec sa mission première.
Notre objectif est de mettre en valeur des cirques québécois professionnels, mais aussi d’avoir un volet international avec des artistes de l’extérieur
, explique le président et directeur artistique du Festival de cirque des Îles, Gilles Ste-Croix, également cofondateur du Cirque du Soleil.
La troupe Kalabanté, dont tous les acrobates sont originaires de la Guinée, transporte les spectateurs en plein cœur du continent africain avec les spectacles Afrique en cirque et Won’Ma, présentés respectivement à l’église de Havre-Aubert et en plein air à la Place des gens de mer à Cap-aux-Meules.
C’est un spectacle tout en couleurs. Le spectacle est basé sur ce qui se passe dans un marché public en Guinée où on trouve de tout, des musiciens, des amuseurs publics, des danseurs
, explique le fondateur et directeur artistique des Productions Kalabanté, Yamoussa Bangoura.
De son côté, la troupe de Québec Flip Fabrique rafraîchit les festivaliers avec son spectacle Blizzard campé au cœur de l’hiver, et ce, malgré la chaleur qui règne sous le grand chapiteau de Cap-aux-Meules.
Les enfants ne sont pas en reste avec le spectacle Octave présenté sous chapiteau par la compagnie Le Gros Orteil et le duo musical Laurette et Arlette, qui performe à la Place des gens de mer et au site de La Côte de l’Étang-du-Nord.
Hamel. C’est pour rejoindre différentes personnes et arriver à offrir plus de diversité.","text":"Cette année, le festival étend ses tentacules sur quatre différents lieux, explique la directrice générale de l’événement, SuzieHamel. C’est pour rejoindre différentes personnes et arriver à offrir plus de diversité."}}">Cette année, le festival étend ses tentacules sur quatre différents lieux, explique la directrice générale de l’événement, Suzie Hamel. C’est pour rejoindre différentes personnes et arriver à offrir plus de diversité.
« On essaie de grossir dans l’offre, c’est beau d’avoir un chapiteau, mais on veut rayonner aussi à l’extérieur du chapiteau. On veut vraiment pénétrer tout le territoire des Îles. » — Une citation de Gilles Ste-Croix, président et directeur artistique du Festival de cirque des Îles
Un jour, on aimerait présenter un spectacle à Grande-Entrée, on pourrait peut-être faire un spectacle extérieur sur un bateau
, ajoute M. Ste-Croix.
: emmener des troupes de cirque professionnelles aux Îles-de-la-Madeleine.","text":"Les gens des Îles-de-la-Madeleine n’ont pas nécessairement la chance d’aller voir des spectacles de cirque à l’extérieur de l’archipel et il n’y a pas de troupes qui viennent, poursuit-il. On a pourtant accès à plein d’artistes de la chanson qui viennent donner des spectacles ici, mais rien du côté du cirque. C’est pour ça qu’on a créé le festival: emmener des troupes de cirque professionnelles aux Îles-de-la-Madeleine."}}">Les gens des Îles-de-la-Madeleine n’ont pas nécessairement la chance d’aller voir des spectacles de cirque à l’extérieur de l’archipel et il n’y a pas de troupes qui viennent, poursuit-il. On a pourtant accès à plein d’artistes de la chanson qui viennent donner des spectacles ici, mais rien du côté du cirque. C’est pour ça qu’on a créé le festival : emmener des troupes de cirque professionnelles aux Îles-de-la-Madeleine.
Une vente de billets ralentie, mais des spectateurs ravis
Les organisateurs espèrent que les six jours de programmation du 3e Festival de cirque pourront attirer 3000 spectateurs.
À la mi-parcours du festival, samedi soir, la directrice mentionnait toutefois que la vente de billets tourne au ralenti. Les organisateurs expliquent cette situation par le temps beau et chaud, qui favorise la fréquentation des plages au détriment du chapiteau, ainsi que par la septième vague de COVID-19.
Hamel. On se rend compte que les gens sont encore très prudents dans leurs habitudes de fréquentation avec la COVID-19. Aussi, beaucoup de gens qui avaient acheté leurs billets depuis longtemps n’ont pas pu assister aux spectacles, parce qu’ils ont contracté le virus, mais les gens au rendez-vous sont super contents.","text":"C’est sûr que c’est plus lent que ce qu'on pensait, admet SuzieHamel. On se rend compte que les gens sont encore très prudents dans leurs habitudes de fréquentation avec la COVID-19. Aussi, beaucoup de gens qui avaient acheté leurs billets depuis longtemps n’ont pas pu assister aux spectacles, parce qu’ils ont contracté le virus, mais les gens au rendez-vous sont super contents."}}">C’est sûr que c’est plus lent que ce qu’on pensait, admet Suzie Hamel. On se rend compte que les gens sont encore très prudents dans leurs habitudes de fréquentation avec la COVID-19. Aussi, beaucoup de gens qui avaient acheté leurs billets depuis longtemps n’ont pas pu assister aux spectacles, parce qu’ils ont contracté le virus, mais les gens au rendez-vous sont super contents.
La Lavalloise Marie-France Gauthier a été subjuguée par la prestation de la troupe Kalabanté.
C’était extraordinaire, ils étaient vraiment très bons, ça met de l’ambiance, ça fait longtemps qu’on n’a pas eu de spectacle, c’est le bonheur
, s’est-elle exclamée à la fin de la représentation du spectacle Won’Ma, samedi après-midi.
C’est un voyage en Afrique, avec la dimension musicale et les arts du cirque rassemblés, j’ai adoré
, affirme pour sa part le Madelinot François Miousse.
Encore une dizaine de spectacles seront présentés jusqu’à mardi soir dans le cadre du Festival de cirque de Îles.
L’événement dispose d’un budget de 500 000 $.
LA UNE : Le Festival de cirque des Îles se déroule du 21 juillet au 26 juillet. PHOTO : NIGEL QUINN
PAR Isabelle Larose
