Des experts confirment que le nombre de requins signalés dans les Maritimes augmente

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De plus en plus de requins font leur apparition dans les eaux de l’Atlantique. L’un d’eux, un grand requin blanc femelle nommé Andromache, a été signalé lundi au large de la baie de Chignectou, au Nouveau-Brunswick. C’est de bon augure pour la faune sauvage, disent des experts, et plusieurs raisons pourraient expliquer la présence de ces grands poissons.

Andromache avait été observée pour la première fois par des chercheurs au large de Cape Cod, au Massachusetts, il y a environ deux ans. C’est la première fois qu’elle sillonne les eaux canadiennes.

C’est vraiment excitant, affirme Bob Hueter, scientifique en chef pour Ocearch, un organisme à but non lucratif de l’Utah spécialisé en recherche marine. À Cape Cod— ou bien dans les eaux de l’Atlantique, mais il ne se promène pas de l’un à l’autre.","text":"Beaucoup de requins passent plutôt leurs étés dans les eaux du Massachusetts —À Cape Cod— ou bien dans les eaux de l’Atlantique, mais il ne se promène pas de l’un à l’autre."}}">Beaucoup de requins passent plutôt leurs étés dans les eaux du Massachusetts — à Cape Cod — ou bien dans les eaux de l’Atlantique, mais il ne se promène pas de l’un à l’autre.

Selon Bob Hueter, Andromache est une rebelle.

Elle est un peu en train de transgresser toutes les règles qui existent sur les déplacements de ce type d’animal, dit-il.

Un requin à Cable Head West

Des pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard disent aussi avoir vu plus de requins dans les eaux près de leur province.

Le capitaine Jeff McNeill, de North Lake, dans le comté de Kings, est l’un des pêcheurs qui affirment avoir vu un grand requin blanc au large de l’Île-du-Prince-Édouard il y a quelques semaines.

pieds, suivait un maquereau. Il est resté sous la surface de 20 à 30secondes, puis a longé le bateau et a disparu","text":"Un grand requin blanc, d’environ 16 à 18pieds, suivait un maquereau. Il est resté sous la surface de 20 à 30secondes, puis a longé le bateau et a disparu"}}">Un grand requin blanc, d’environ 16 à 18 pieds, suivait un maquereau. Il est resté sous la surface de 20 à 30 secondes, puis a longé le bateau et a disparu, raconte-t-il.

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Le ministère des Pêches et des Océans reçoit normalement une douzaine de signalements publics de requins par an.

Six requins ont été signalés jusqu’à maintenant au MPO en 2022 : cinq en Nouvelle-Écosse et le dernier à Cable Head West, à l’Île-du-Prince-Édouard, le 9 août.

Un homme et sa fille qui faisaient du surf dans cette région ont vu l’aileron du requin sortir de l’eau, à environ 30 à 50 mètres de la rive.

Il est fort probable qu’il s’agissait d’un requin-pèlerin, car il y en a beaucoup au large de l’Île-du-Prince-Édouard, avance Warren Joyce, de Pêches et Océan Canada.

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De son côté, le directeur général de Ocean Tracking Network, de l’Université Dalhousie, Frederick Whoriskey, souligne que plus de 17 requins bleus ont été enregistrés le premier jour de la campagne de surveillance de cette année.

Bien que le nombre de requins aperçus a diminué les jours suivants, il demeure que les années précédentes les chercheurs de l’Université Dalhousie en signalaient de quatre à cinq lors des premiers jours de surveillance.

C’est donc une augmentation importante du nombre de requins bleus, de requins-marteaux et de grands requins blancs.

Requins et pêche sportive

Plusieurs experts ont déjà confirmé que le nombre de requins signalés dans les eaux près des provinces des Maritimes augmente, et que plusieurs raisons pourraient expliquer leur présence.

Frederick Whoriskey affirme que les causes de l’augmentation des signalements de requins dans les Maritimes peuvent être multiples : le nombre de requins pourrait augmenter, les conditions marines pourraient se transformer et les changements climatiques pourraient avoir un effet.

Selon Warren Joyce, de Pêches et Océan Canada, la popularité grandissante de la pêche sportive pourrait aussi être en cause pour expliquer l’augmentation du nombre d’observations de requins en Atlantique.

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Warren Joyce indique avoir constaté une augmentation des signalements depuis 2015, ce qui, selon lui, pourrait concorder avec un regain de popularité de la pêche sportive.

Le capitaine Jeff McNeill est du même avis et ajoute qu’il y a de plus en plus de pêcheurs de bar rayé, et donc de plus en plus de personnes partagent leurs expériences en mer sur les médias sociaux.

C’est sûr que les personnes qui pêchent le bar pendant la nuit voient beaucoup de grands requins blancs et beaucoup d’activités différentes, dit-il. 000yeux au lieu de zéro.","text":"Il y a cinq ans, nous n’avions pas cela. C’est comme avoir 10000yeux au lieu de zéro."}}">Il y a cinq ans, nous n’avions pas cela. C’est comme avoir 10 000 yeux au lieu de zéro.

LA UNE : Le requin blanc femelle nommé Andromache. PHOTO : OCEARCH