Chaîne de vie : une première édition aux Îles

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Mon frère Serge est mécanicien automobile. Sans vouloir trop le vanter, j’oserais dire qu’il est assez doué dans son domaine (il a de qui tenir) et beaucoup de gens lui font confiance quand vient le temps de jouer sur leur véhicule. Son travail consiste souvent à remplacer des pièces défectueuses sur une auto dans l’objectif d’étirer le plus possible sa durée de vie. Quel noble métier. Réduire, réutiliser et recycler, le crédo des écologistes, ça pourrait aussi être la devise des mécaniciens.

Sauf qu’en 2012, c’est son auto personnelle à lui qui a eu besoin d’une pièce de rechange et malheureusement pas le genre qu’il aurait pu acheter chez Jadex ou chez UAP. Même pas chez Princess auto à Charlottetown ou à Moncton. Non plus sur Ebay ou sur Amazon.

Et c’est là où la famille prend tout son sens.

Je vous passe les détails, mais 2-3 rendez-vous à l’Hôtel Dieu de Québec, puis le 18 juin 2012, bistouri vite fait bien fait et hop, c’est reparti pour un autre 100 000 km, mon Serge!

Pour la facture, on s’arrangera avec ta carte soleil.

C’est là qu’on mesure combien on est chanceux de vivre au Québec et de pouvoir se faire greffer un rein, dans ce cas-ci, sans que ça nous coûte un bras, une jambe ou la peau des fesses…

Capture d’écran, le 2022-10-10 à 08.40.34Le dimanche 16 octobre, à 10 h, si vous aussi vous êtes sensible à la cause et que vous êtes dans le coin, nous vous invitons, Serge et moi, à venir monter avec nous la Butte du vent dans le cadre d’une première édition aux Îles du mouvement Chaîne de vie.

Si vous n’êtes pas dans le coin ou que ça n’adonne pas, pas plus grave, vous pouvez aussi faire un don à l’organisme Chaîne de vie, qui a pour mission de promouvoir le don d’organes et de tissus provenant de donneurs vivants.

https://chainedevie.org/butte-du-vent

Vous pouvez aussi y réfléchir et en parler un peu autour de vous, tout simplement.
Le corps, comme la mécanique automobile, en principe c’est bien fait et si c’est bien entretenu, c’est fait pour durer assez longtemps. Mais il arrive aussi des imprévus et c’est alors que d’avoir des pièces de rechange, sous la main, ça peut faire toute la différence.

Ici aux Îles, plusieurs ont participé à de tels dons. J’en connais et vous en connaissez. J’ai déjà hâte à l’an prochain pour savoir qui parmi eux sera le prochain porte-étendard de la cause.

L’important, c’est d’être sensibilisé, de savoir que ça existe et de savoir que ça peut faire toute une différence pour la personne qui reçoit, mais pour celle qui donne également.

Le don vivant, c’est gagnant-gagnant.

Donald Chiasson

LA UNE : Serge et Donald Chiasson

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