Un mouvement pour l’électrification des flottilles de pêche

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En 2021, les navires de pêche du Canada ont émis 181 kilotonnes d’équivalent CO2 à l’échelle nationale, selon Pêches et Océans.

Stephan LeBlanc, un homardier du Nouveau-Brunswick, a consommé 9000 litres de diesel en deux mois lors de la dernière saison de pêche. Il envisage maintenant la conversion de son bateau de pêche pour lui donner une propulsion électrique hybride.

La pêche est une industrie qui est présente dans toutes nos communautés, ça peut avoir un impact énorme si on applique cette transition à toute la flotte ou une grande partie de la flotte, dit Stephan Leblanc, pêcheur de homard au quai de Cap-Pelé dans le sud-est du Nouveau-Brunswick.

Il pourrait devenir le premier pêcheur de son association professionnelle, l’Union des pêcheurs des Maritimes, à faire la transition.

L’organisation, qui représente 1300 pêcheurs, espère d’ailleurs que ce projet puisse servir de modèle et inspirer d’autres pêcheurs pour la prochaine génération de bateaux de pêche au homard hybride.

Ça vient juste de ma conscience, mon style de vie qui est déjà plus écologique, dit le pêcheur.

Le hommardier de Stephan Leblanc est actuellement en calle sèche pour des travaux de routine. La conversion vers un moteur hybride coûterait selon le pêcheur entre 150 et 300 mille dollars.

Le hommardier de Stephan Leblanc est actuellement en cale sèche pour des travaux de routine. La conversion vers un moteur hybride coûterait selon le pêcheur entre 150 et 300 000 dollars. PHOTO : RADIO-CANADA / NICOLAS STEINBACH

Après deux ans de recherche exploratoire, Stephan LeBlanc espère pouvoir débuter les travaux de conversion de son bateau avec une propulsion hybride électrique dans un avenir proche.

Mon transit serait environ trois heures par jour et mes activités de pêche autour de sept à huit heures seraient électriques, dit-il.

La propulsion électrique prendrait le relais lors des activités de pêche en mer, avec l’aide des batteries installées dans la coque du navire, tandis que le moteur diesel serait davantage utilisé pour se rendre du quai à la zone de pêche.

 

LA UNE : Le pêcheur de homard Stephan LeBlanc veut convertir son bateau avec une propulsion hybride électrique. Durant la dernière saison de pêche, son bateau a consommé 9000 litres de diesel sur une période de 60 jours. PHOTO : RADIO-CANADA / NICOLAS STEINBACH