La rénovation de La Gaspésienne no 20 chemine

Publicité

Articles similaires

Le cul pointu, une chanson au refrain obsédant pour le bateau madelinot

Toc-o-toc, pic-é-pac, pic-é-pac, et toc-o-toc... Un refrain qui évoque...

L’intelligence artificielle au secours des poissons

LE TÉLÉJOURNAL ACADIE L'entreprise néo-écossaise Innovasea annonce avoir mis au...

Le récit d’une infirmière auxiliaire des Îles-de-la-Madeleine

Au Québec, 30 000 personnes ont choisi cette profession....

Les démarches pour restaurer et mieux protéger La Gaspésienne no 20 au musée de la Gaspésie progressent, après l’incendie qui a endommagé l’embarcation historique.

Selon le directeur-général du musée, Martin Roussy, les discussions sont en cours avec les assurances pour payer les travaux de restauration qui pourraient s’amorcer au printemps.

Ça va bien. Tout normalement va être couvert par les assurances, c’est-à-dire la reconstruction de la terrasse et la restauration du bateau, dit Martin Roussy.

Les démarches pour trouver des entreprises prêtes à faire les travaux sont aussi en cours.

Portrait de Martin Roussy.

Martin Roussy, directeur général du Musée de la Gaspésie, croit que les travaux de restauration pourraient démarrer au printemps. (Photo d’archives) PHOTO : GRACIEUSETÉ DU MUSÉE DE GASPÉSIE/ROGER ST-LAURENT

L’assureur est déjà en train d’évaluer la première soumission qu’on a vu pour confirmer que c’est tout-à-fait couvert par les assurances, ce qui semble être le cas. On attend d’autres soumissions sous peu, donc on va prendre notre décision d’ici la fin février ou le début mars, ajoute Martin Roussy.

Une toile posée pour protéger le bateau n’a pas résisté aux forts vents de décembre.

Des démarches ont été faites pour tenter de la protéger de manière temporaire, avec des voilures faites pour l’hiver, mais malheureusement il y a eu des vents terribles avant les fêtes qui ont déchiré la toile et on n’est plus en mesure de la protéger de cette manière-là, explique Martin Roussy.

La terrasse en bois à l'extérieur du bâtiment est complètement effondrée.

Une partie de la terrasse et la passerelle menant au bateau La Gaspésienne no 20 ont été détruites par l’incendie. PHOTO : FOURNIE PAR LE MUSÉE DE LA GASPÉSIE

Des spécialistes en restauration de bateau nous ont convaincus que le bateau est mieux glacé et sous la neige qu’autrement. Il ne bougera pas de cette manière-là. Par contre, ça veut aussi dire qu’au printemps, au moment du dégel, il faudra agir pour faire la restauration et éviter que cela ne s’endommage davantage, précise le directeur.

Après l’incendie, la direction du musée a pris la décision de solliciter 10 000 $ en fonds pour donner le coup d’envoi à une campagne plus large pour financer la construction d’une infrastructure qui offrira un abri permanent au navire. Un projet estimé à 1,5 million de dollars.

Au moment où on se parle, on est pratiquement rendu à l’atteinte de l’objectif donc on est très content, dit Martin Roussy.

Un bateau unique

La Gaspésienne no 20 est un bateau emblématique de l’histoire de la péninsule.

C’est la dernière authentique d’un groupe restreint. On parle de la numéro 20, alors qu’il n’y en avait que 50. C’est une flotte de bateaux qui a marqué l’histoire des pêches en Gaspésie parce qu’on est passé de la barque au bateau, lance Martin Roussy.

C’était aussi la libération des pêcheurs d’une espèce de joug. On est dans les systèmes coopératif, on est en mouvement. C’est vraiment un bateau qui est symbolique du moment où on a transformé la façon dont les pêches se faisaient et la prise en charge par les pêcheurs de leur avenir, ajoute M. Roussy.

Les travaux de restauration devraient s’amorcer en avril ou en mai et durer quelques semaines.

LA UNE : Le bateau La Gaspésienne no 20 a été touché par l’incendie qui s’est déclaré à l’extérieur du musée de la Gaspésie. PHOTO : GRACIEUSETÉ : MUSÉE DE LA GASPÉSIE