La transition énergétique qui frappe l’industrie de l’automobile est à la fois bien et mal accueillie par les automobilistes. Les véhicules électriques, qui découlent de ce passage, ont connu, au cours des dernières années, un gain massif en popularité. Voilà que cette vague d’amour s’estompe légèrement depuis 2 ans, du moins selon AutoHebdo qui précise que les VÉ ont éprouvé une deuxième baisse de popularité dans son plus récent sondage.
Une diminution au Canada et au Québec
Il faut d’abord dire qu’AutoHebdo surveille les tendances qui entourent les véhicules électriques depuis 2 ans. En 2023, l’entreprise a recensé 56 % des propriétaires de véhicules non électrifiés au Canada qui se disaient ouverts à l’achat d’un VÉ. En 2022, ce chiffre est passé à 68 %.
Cette année, ce chiffre est maintenant à 46 %, ce qui démontre une diminution d’intérêt de 10 % des propriétaires en 2024 par rapport à 2023. Le résultat est identique au Québec, quoique la diminution ne soit pas aussi radicale ; en effet, en 2023, 51 % des automobilistes non propriétaires d’un VÉ montraient de l’intérêt.
Les véhicules hybrides gagnent en popularité
Les raisons qui poussent les consommateurs à manifester moins d’intérêt pour les véhicules électriques sont nombreuses. L’autonomie limitée, la disponibilité des bornes de recharge, les coûts d’achat plus élevés et la crainte que les VÉ soient mal adaptés aux temps froids font partie des principales raisons évoquées par les personnes sondées.
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Ces raisons, principalement basées sur l’innovation et la technologie des véhicules électriques, ont poussé un bon nombre d’automobilistes intéressés à maintenant considérer davantage un véhicule du type hybride.
Effectivement, toujours selon AutoHebdo, comme les technologies hybrides ont démontré leur efficacité et leur fiabilité, elles ont gagné en popularité. 62 % des Canadiens qui avaient l’intention d’acheter un VÉ manifesteraient maintenant un intérêt pour un véhicule hybride. Une hausse de 10 % par rapport à 2023. Les véhicules hybrides rechargeables connaissent eux aussi un gain en notoriété de 6 % et passent de 54 à 60 % des gens intéressés envers cette technologie.
Ce qui crée un électrochoc dans cette enquête est principalement lié aux ambitions gouvernementales. 75 % des répondants disent que les objectifs d’Ottawa ne sont pas réalistes et qu’ils ne seront pas respectés à la date d’échéance. D’ailleurs, l’étude indique que 55 % des personnes sondées pensent que les consommateurs pourraient s’opposer et entraver l’adoption des véhicules zéro émission.
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