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L’actualité de la semaine – Omar & Oscar

Semaine du 20 mai 2024 : Les œufs des Îles pris dans la tempête sur la Passe Archipel

Les œufs des Îles pris dans la tempête sur la Passe Archipel

Les Subaru Crosstrek et Impreza reçoivent la note marginale de l’IIHS

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Les véhicules neufs offerts sur le marché sont plus sécuritaires que jamais. Confrontés à des tests de plus en plus difficiles effectués par divers organismes en sécurité automobile, ils doivent constamment s’améliorer pour répondre aux plus hautes exigences en la matière. Voilà que l’une des associations indépendantes parmi les plus importantes au monde, l’Insurance Institute for Highway Safety (IIHS), vient de modifier certains de ses tests pour les rendre plus réels. Ces changements ont permis de mettre en lumière le fait que certains véhicules actuellement offerts devront être corrigés pour obtenir la meilleure cote de sécurité possible. C’est d’ailleurs le cas des Subaru Crosstrek et Impreza 2024 qui, après examen, ont vu leur note au chevauchement modéré passer de « bonne » à « marginale ».

Les occupants à l’arrière

Depuis le début de l’année 2024, nous découvrons que certains véhicules sont, du moins, aux yeux de l’IIHS, pas aussi sécuritaires qu’on pourrait le croire. En effet, nous apprenions il y a quelques mois que les fourgonnettes et les camionnettes offertes sur le marché n’étaient pas assez sécuritaires pour les occupants assis à l’arrière.

L’organisme a pu tracer ce constat en renouvelant le test de chevauchement modéré. Celui-ci consiste à tester un véhicule lors d’un impact frontal dans une partie spécifique à l’avant du véhicule. Ce test, qui s’ajoute à une série de mesures, a permis de découvrir, il y a plusieurs années, que les véhicules en circulation, pour la plupart, étaient sécuritaires lors d’un accident frontal complet, mais que beaucoup d’entre eux échouaient l’exercice lors d’un impact ciblé d’un côté ou de l’autre de l’automobile.

L’objectif de cette modification consistait à voir comment un véhicule protège les occupants lors d’un impact violent partiel avec une barrière de sécurité ou d’un face-à-face. Lors de la modification du test, plusieurs constructeurs ont dû revoir leur produit pour les rendre plus sécuritaires. Voilà que l’IIHS poursuit ses recherches et analyse maintenant le choc que les occupants à l’arrière du véhicule subissent lors de ce même test.

Les Impreza et Crosstrek ont obtenu la note marginale

C’est d’ailleurs au test de chevauchement modéré mis à jour que les deux véhicules Subaru ont obtenu la note marginale. Cette note, qui arrive juste avant la pire note de l’IIHS, ne s’applique qu’aux modèles Impreza et Crosstrek 2024 construits respectivement après décembre 2023 et février 2024.

Il y a 2 raisons principales qui justifient cette mauvaise note, selon l’IIHS, toutes deux liées aux occupants arrière. Les mannequins ont indiqué de sérieux risques de blessures à la poitrine lors du test et ont également subi ce qu’on appelle un « sous-marinage » (glissement de la ceinture sous-abdominale du bassin vers l’abdomen, ce qui provoque des blessures internes).

L’IIHS ajoute que, même si le mannequin assis à l’arrière était maintenu à une distance de sécurité du dossier du siège, les risques de blessure étaient trop grands et justifiaient la note de marginale. Il est possible de voir les tests effectués par l’organisme ici.

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Les automobilistes nord-américains conservent leur véhicule plus longtemps que jamais

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Il est maintenant bien connu que le marché de l’automobile a vécu plusieurs perturbations au cours des dernières années. Pénurie et explosion des prix ont marqué le paysage de la population nord-américaine. Voilà que plusieurs données commencent à montrer les effets collatéraux des bouleversements, et l’une d’entre elles est liée au nombre d’années moyen de conservation d’un véhicule par les automobilistes. Nous apprenons aujourd’hui que cette période n’a jamais été aussi longue.

12,6 ans aux États-Unis, 10 ans au Canada

Le parc automobile nord-américain continue de vieillir selon les nouvelles données de la firme S&P Global Mobility. Nous apprenons que, aux États-Unis, les véhicules en circulation ont atteint un âge moyen record de 12,6 ans cette année. Ceci équivaut à 2 mois de plus, en moyenne, que l’an dernier.

La situation est semblable au Canada. En effet, les données de l’Association des industries de l’automobile du Canada (AIA Canada) témoignent aussi une augmentation. Même si les chiffres ne sont pas aussi précis, l’organisme assure que l’âge moyen d’un véhicule au pays est maintenant de 10 ans, ce qui représente une augmentation de plusieurs mois en deux ans, selon l’association.

La qualité et le prix des véhicules

Selon l’AIA Canada, la raison pour laquelle le parc automobile canadien vieillit est directement liée au fait que les véhicules d’aujourd’hui sont meilleurs qu’autrefois. Ceux-ci seraient, selon l’association, plus durables, ce qui pousserait les Canadiens à les conserver plus longtemps.

La firme S&P Global Mobility n’est pas totalement en désaccord avec cette affirmation, mais ajoute que le prix des véhicules exerce assurément une grande influence sur le vieillissement. Selon S&P Global Mobility, l’inflation récente et les taux d’intérêt élevés ont forcé de nombreux ménages à retarder l’achat d’un véhicule neuf. Il est important de rappeler que le prix moyen d’un véhicule neuf au Canada atteint maintenant 66 422 $, selon le site Auto-Hebdo. Ceci représente une hausse de 26 000 $ par rapport à il y a 4 ans.

Les spécialistes de S&P Global Mobility s’attendent toutefois à ce que l’achat de véhicules neufs s’accélère au fur et à mesure que les pressions économiques commencent à disparaître. Il est donc probable que l’âge moyen du parc automobile diminue au cours des prochaines années.

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Diddy offre des excuses pathétiques

Sean Combs, plus connu sous le nom de Diddy, a présenté des excuses après la diffusion d’une vidéo sur les ondes de CNN, le montrant agressant violemment son ex-compagne, Cassie Ventura. L’horrible scène est survenue dans un hôtel de Los Angeles en mars 2016.

Dans une publication sur Instagram, le rappeur exprime son profond regret pour l’agression qu’il a commise et déclare prendre l’entière responsabilité de ce comportement inexcusable et impardonnable. Plusieurs ont qualifié cette tentative d’excuses de pathétique.

CaptureInstagramDiddy

Rappelons que la vidéo obtenue par CNN présente des images choquantes où l’on voit Diddy pousser violemment sa petite amie au sol, alors qu’elle attendait l’ascenseur de l’hôtel pour s’échapper. Il lui assène ensuite de violents coups de pied avant de la traîner sur le sol du couloir, jusqu’à leur chambre.

La vidéo de CNN confirme avec précision les affirmations de Cassie dans le procès qu’elle a intenté contre Diddy, en novembre dernier. L’accusé, de son côté, avait nié les faits et accusé son ex-petite amie de chercher à lui extorquer de l’argent.

Les deux parties ont réglé leurs litiges un jour seulement après le dépôt de la plainte. Alors que Diddy pensait tourner la page, la publication récente de cette vidéo, qui révèle une histoire troublante, a suscité une vive indignation du public.

CaptureCNN

Le bureau du procureur de Los Angeles a déclaré qu’il ne pouvait pas engager une poursuite judiciaire pour agression sur la base de la vidéo, car les événements se sont déroulés au-delà du délai de prescription pour ce type de crime.

Le rappeur fait actuellement l’objet d’enquêtes dans d’autres affaires, notamment cinq poursuites civiles l’accusant de diverses inconduites sexuelles et autres activités illégales. Une enquête fédérale a d’ailleurs été ouverte et deux de ses maisons ont été perquisitionnées dans le cadre de ce dossier.

Getty Images

Prêts à Planter avec Marthe?

Marthe Laverdière vous invite à venir jardiner avec elle dans sa toute nouvelle émission Planter avec Marthe.

Cette nouveauté, qui sera diffusée sur les ondes de TVA dès le 10 juin, vous permettra d’en apprendre davantage sur l’horticulture et les soins à prodiguer à vos plantes, que vous viviez en ville ou en campagne.

Également, plusieurs personnalités publiques se joindront à Marthe Laverdière afin de profiter de ses conseils professionnels!

Parmi les artistes invités qui iront jardiner avec elle, notons: Julie Bélanger, Debbie Lynch-White, Jean-Philippe Dion, Mélissa Bédard, Rosalie Vaillancourt, Jean-François Mercier, Nathalie Simard, P-A Méthot, Mona de Grenoble, Dave Morissette, Guy Jodoin, Charles Lafortune et Sophie Prégent.

Avec ses trucs et astuces, vous aurez tout ce qu’il faut pour avoir des plantes en bonne santé. Sinon, comme dirait Marthe: «au pire, ça fera du compost, et le compost, c’est aussi du jardinage!».

Il est également possible de retrouver Marthe Laverdière en spectacle aux quatre coins du Québec jusqu’au 20 juin!

Pour des billets, c’est juste ici.

Brad Pitt gagne une bataille contre Angelina Jolie, mais…

Dans le conflit juridique qui oppose Angelina Jolie à Brad Pitt, l’actrice a été obligée de produire huit ans d’accords de non-divulgation après que l’acteur ait déclaré avoir demandé à la plaignante de signer un accord de confidentialité concernant leur arrangement pour le domaine viticole.

Ce tournant important dans leur litige pourrait entraîner des conséquences familiales désastreuses.

Selon Jolie, cette divulgation pourrait exposer les abus présumés de Pitt envers elle et leurs enfants, compromettant ainsi sa défense en révélant des détails sensibles.

Alors que cette décision récente marque un tournant significatif dans le litige qui oppose Angelina Jolie à Brad Pitt concernant leur domaine viticole français, le Château Miraval, le camp de Pitt accuse l’actrice de malhonnêteté dans une affaire relative à la signature d’un contrat avec Pitt, arguant que son refus de signer était seulement un prétexte pour justifier la vente non autorisée de sa part du Château Miraval.

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Selon les avocats de Brad Pitt, les accords de non-divulgation (NDA) révéleraient des contradictions dans les arguments de Jolie. Cependant, les avocats de Jolie ont critiqué les récentes démarches juridiques de Pitt, les qualifiant de tentatives de la punir et de la contrôler. Ils soutiennent même que les NDA pourraient dévoiler des détails concernant les abus présumés de Pitt.

Malgré l’opposition de la star, la juge a exigé qu’elle produise tous les accords de confidentialité qu’elle a proposés ou qui lui ont été proposés par d’autres, qu’ils aient été finalisés ou acceptés ou non.

Getty Images

Rappelons que le Château Miraval est devenu le cœur d’une controverse après que Brad Pitt ait accusé Angelina Jolie d’avoir vendu sa part sans son accord, ce qu’il considère comme une violation de leur contrat. Ce domaine, où le couple s’était marié en 2014, est devenu un élément central de leurs démêlés judiciaires, à la suite de leur divorce en 2016. Le conflit se serait aussi intensifié après un incident survenu lors d’un vol en septembre 2016, où l’acteur aurait prétendument physiquement maltraité un de leur enfant, entraînant une enquête du FBI.

Getty Images

La bataille juridique se poursuit sans relâche entre les deux parties…

Une bataille remportée pour Pitt, mais la guerre est loin d’être finie…

Séries en bref : Connor McDavid marque le but gagnant en deuxième prolongation

Après la finale de l’Est, c’était au tour de la finale de l’Ouest de prendre son envol hier soir du côté de Dallas, alors que les Stars accueillaient les Oilers.

C’était, évidemment, le premier match de la série.

Après une première période peu mouvementée, on a eu droit à beaucoup plus d’action en deuxième période. Dès les premières secondes, Leon Draisaitl a ouvert la marque pour donner l’avance aux Oilers.

Puis, quelques minutes plus tard, Zach Hyman a doublé l’avance des siens avec un but dans son bureau.

Il a dû travailler fort pour celui-là.

Les Stars ont toutefois assuré la réplique deux minutes plus tard, alors que Tyler Seguin a inscrit le premier but des siens.

Brett Kulak n’a pas eu de mention d’assistance sur la séquence, mais il en aurait mérité une. L’ancien du CH n’a pas très bien paru sur la séquence.

En troisième, les Stars ont tenté de revenir dans la rencontre… et dans les dernières minutes de la période, ils y sont parvenus.

Seguin a réussi à se faire complètement oublier pour inscrire son deuxième de la rencontre.

Dylan Holloway a bien failli redonner l’avance aux Oilers quelques secondes plus tard, mais Jake Oettinger y est allé d’un sublime arrêt.

Ça a forcé la prolongation entre les deux clubs.

En prolongation, les Stars n’ont pas pu profiter d’une pénalité de quatre minutes décernée à Connor McDavid dans les premières secondes de la période.

Les Oilers ont ensuite obtenu leurs opportunités… et Jake Oettinger a eu à effectuer un arrêt des plus spectaculaires.

Chris Tanev mérite aussi du crédit sur la séquence.

On a finalement eu besoin d’une deuxième période de prolongation, et cette fois, McDavid s’est assuré de mettre fin au débat.

Il n’a pas perdu de temps dans cette deuxième période de surtemps.

Les Oilers l’emportent donc par la marque de 3-2 et prennent une avance de 1-0 dans la série.

Le match #2 aura lieu demain soir, toujours du côté de Dallas.

Prolongation

– Il est inarrêtable.

– Le demi défensif des Cowboys de Dallas dans la NFL, Trevon Diggs, était au match hier soir.

– Les pointeurs de la soirée.

(Crédit: Capture d’écran/NHL.com)

– La finale de l’Est se poursuit ce soir :

  • Panthers vs Rangers (20h). La Floride mène la série 1-0.

64 M$ pour Juraj Slafkovsky : Tony Marinaro s’attend à une prolongation de contrat cet été

Au cours de l’été, il n’y a que deux joueurs (à mes yeux) qui vont retenir l’attention en marge de leur situation d’agent libre avec restriction chez le Canadien : Justin Barron et Arber Xhekaj.

Les autres? Ce sont des dossiers moins prioritaires, disons.

Et comme on se doute un peu des demandes de Justin Barron, qui n’a pas le gros bout du bâton dans les négociations, ça revient pas mal toujours au Shérif, quand on parle des RFA de l’été.

Mais cela ne veut pas dire que Kent Hughes ne peut pas jaser avec des gars dont le contrat viendra à échéance dans un an. Un joueur qui a un contrat pluriannuel peut signer une prolongation de contrat 12 mois à l’avance.

Et dans un an, deux noms seront au coeur des discussions : Kaiden Guhle et Juraj Slafkovsky.

On sait que la direction du Canadien songe à explorer le cas des deux hommes, qui ont d’ailleurs croisé le fer hier au Championnat du monde. Cela ne veut pas dire qu’un contrat se signera, mais cela veut dire que le club songe à aller de l’avant dans le dossier des deux jeunes hommes.

Et selon ce que Tony Marinaro a dit à JiC hier, à TVA Sports, il ne serait pas étonnant de voir Slaf signer un contrat à long terme de huit ans un an avant l’échéance de son contrat d’entrée.

– Ça pourrait ressembler à quoi? – Jean-Charles Lajoie

– Huit ans, huit millions. Pourquoi pas? – Tony Marinaro

Le comparatif avec Nick Suzuki est important ici. Après tout, Suzuki a signé son contrat de 63 M$ sur huit ans en 2021. Marc Bergevin n’a pas attendu la fin du contrat d’entrée du futur capitaine et il lui a donné huit ans de contrat rapidement.

Aujourd’hui, s’il devait signer, Suzuki vaudrait sans doute un peu plus que 7.875 M$ par année.

Agir de la sorte avec le Slovaque (qui a pris de gros pas vers l’avant en 23-24) a ses mérites puisque comme Suzuki ou comme Jack Hughes au New Jersey, ne pas attendre permettrait peut-être au Canadien de ne pas dépasser la structure salariale qu’il s’impose avec Suzuki et Cole Caufield.

Mais deux questions se posent quand même.

  • Est-il trop tôt pour donner 64 M$ à Slaf, qui a connu une saison de 50 points cette année?
  • Peut-il gagner plus que le capitaine?

JiC, de son côté, pense qu’il est trop de bonne heure pour lui donner ça. Il le voit signer un contrat pont de trois ans à 15 M$ en tout (3X5, donc) tout en gardant en tête que l’attaquant pourrait gagner un énorme montant (12 M$ par année?) par la suite.

Après tout, à ses yeux, il ne peut pas dépasser Suzuki dès maintenant. «Il est trop tôt» en ce moment pour ça.

Le débat est intéressant parce que c’est exactement ce dont les dirigeants du CH doivent discuter depuis l’éclosion de Slaf en cours de saison. Le signer maintenant à long terme ou attendre : telle est la question.

Au moins, la bonne nouvelle, c’est que le CH n’a pas à se décider cet été puisque le contrat d’entrée de Slaf viendra à échéance dans 13 mois. Il reste encore du temps… mais le débat doit exister, quand même. Et il doit surtout exister avec l’agent du joueur, question de savoir ce que Slaf pense de tout ça.

En rafale

– En parlant du loup.

– Avis aux amateurs de baseball.

– Justin Williams comme dirigeant chez les Hurricanes?

– La formule «Trea Turner» pour le CF Montréal?

– Ça change la game dans la NCAA, ça.

Un rapport du Sénat critique vivement la gestion fédérale des phoques

Après plus d’un an d’études, le Comité sénatorial des pêches et des océans conclut que le gouvernement fédéral n’a su gérer ni les populations de phoques ni la chasse. Les sénateurs se disent aussi « stupéfaits » du manque de données scientifiques permettant de comprendre les impacts de la présence grandissante du phoque sur les écosystèmes.

Notre étude a démontré qu’à l’heure actuelle le ministère n’a aucune orientation dans la gestion [des populations de phoque], a lancé sans détour la sénatrice et vice-présidente du Comité sénatorial, Bev Busson, jeudi matin.

Le Comité sénatorial est d’avis que le gouvernement fédéral a négligé la chasse commerciale au phoque, contribuant ainsi au déclin abrupt de l’industrie et à la perturbation écologique des océans.

Dans son rapport intitulé Assurer l’avenir de la chasse au phoque : passons à l’action, le Comité sénatorial exhorte le Canada à mettre en place une stratégie efficace et durable de gestion des populations de phoque de toute urgence, d’ici les six prochains mois.

Ce rapport est notre appel urgent à l’action pour assurer un avenir viable à l’industrie canadienne du phoque, a lancé le sénateur et président du Comité sénatorial, Fabian Manning.

Le sénateur Fabian Manning lors d'une conférence de presse.

Le sénateur Fabian Manning est président du Comité sénatorial sur les pêches et les océans. Il demande à Ottawa d’agir rapidement pour mieux gérer les populations de phoque du pays. PHOTO : TIRÉE D’UNE VIDÉO WEBDIFFUSÉE PAR LE COMITÉ SÉNATORIAL DES PÊCHES

L’une des principales conclusions du comité est que la chasse commerciale au phoque et l’industrie des produits dérivés du phoque au Canada sont au bord de l’effondrement, a ajouté le sénateur Manning. Ils ont été paralysés par des interdictions d’importation depuis plusieurs décennies, des interdictions alimentées par des mensonges sur la chasse au phoque.

M. Manning a déploré l’indifférence et l’inaction du gouvernement fédéral dans le dossier.

Si ce qui était arrivé à l’industrie du phoque était arrivé à n’importe quelle autre industrie, Ottawa se serait empressé de la défendre. Cette industrie mérite autant de soutien et de promotion que le bœuf, le poulet ou le porc canadien.

Une citation de Fabian Manning, sénateur et président du comité sénatorial

Le sénateur néo-écossais Réjean Aucoin croit aussi que Pêches et Océans Canada a négligé le dossier des phoques.

C’est certain que Pêches et Océans n’a pas fait tout le travail qu’il aurait pu faire parce qu’il ne considérait pas que c’était une priorité, mentionne-t-il. Au cours des années, les populations ont augmenté au point où maintenant tout le monde réalise qu’il y a une question de gestion qui doit être étudiée.

Un chasseur sur la banquise empile des peaux de phoques.

Les sénateurs s’inquiètent pour l’avenir des communautés côtières et des communautés des Premières Nations pour qui la chasse au phoque est économiquement et culturellement très importante. (Photo d’archives) PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE

Absence de données scientifiques

Bien que les pêcheurs affirment depuis des années que la présence grandissante de phoque a des impacts très néfastes sur l’industrie des pêches, le comité souligne que le ministère reste réticent ou incapable de quantifier les effets de la présence des phoques sur les stocks de poissons.

Notre comité a été stupéfait par les énormes lacunes en recherche et en connaissances de Pêches et Océans sur les huit espèces de phoque du pays et leurs interactions avec la vie marine, a affirmé la sénatrice Bev Busson. Les données écologiques sur les populations de phoque manquent cruellement et la plupart de celles qui existent sont complètement dépassées.

Il est urgent d’intensifier et d’améliorer les recherches sur les phoques.

Une citation de Bev Busson, sénatrice et membre du Comité sénatorial permanent des pêches et des Océans

La sénatrice a raconté que Pêches et Océans Canada n’a pas été en mesure de répondre clairement aux questions concernant l’effet de la population de phoques sur les pêches au Canada.

Le ministère a confirmé que les phoques gris nuisent au rétablissement des stocks de poissons de fonds dans le golfe du Saint-Laurent, mais ailleurs dans le Canada atlantique, le ministère a déclaré qu’il ne connaissait pas l’effet des stocks sur certains stocks de poissons, se désole Bev Busson.

Phoques gris sur l'île Brion en 2014.

La population de phoques gris de l’île Brion, aux îles de la Madeleine, est estimée à plus de 10 000 individus. (Photo d’archives) PHOTO : COURTOISIE PÊCHES ET OCÉANS CANADA

Mme Busson juge que le niveau d’incertitude et d’inaction de la part du service responsable de ce dossier est inacceptable. Les décideurs politiques ne comprennent pas bien le rôle que jouent les populations dans les écosystèmes océaniques ou même l’impact qu’elles ont sur les stocks de poisson, a renchéri le sénateur Réjean Aucoin.

Neuf recommandations

Dans son rapport, le Comité sénatorial formule neuf recommandations au ministère des Pêches et des Océans pour améliorer la gestion des populations de phoques, développer la capacité de recherche scientifique, contrer la désinformation et élargir l’accès aux marchés pour les produits dérivés du phoque.

Recommandations du comité sénatorial sur les pêches et les océans

    1. Mettre en place une stratégie de gestion des populations de phoques d’ici six mois
    2. Accroître la recherche marine et halieutique, de concert avec les Premières Nations
    3. Resserrer la collaboration en matière de recherche et de science sur les phoques
    4. Retirer le statut d’exemption du paiement d’impôt aux organismes qui produisent de la désinformation au sujet de la chasse au phoque
    5. Lancer une campagne nationale de sensibilisation au sujet du phoque
    6. Mener une campagne de lutte contre la désinformation entourant la chasse au phoque
    7. Élargir l’accès à la chasse au phoque en veillant à ce qu’elle soit viable économiquement
    8. Créer un centre d’excellence d’études sur les phoques
    9. Développement des marchés internationaux

Source : rapport Assurer l’avenir de la chasse au phoque : passons à l’action

On tourne en rond selon l’ACPIQ

Appelé à commenter le rapport sénatorial, le directeur général de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec (ACPIQ), Gil Thériault, s’est montré très pessimiste sur les effets concrets qu’aura le document.

On n’avance pas dans ce dossier-là, on tourne en rond, croit-il. Quand je vois des rapports comme ça, je me dis que le but de gouvernement, c’est de tourner en rond et il fait ce qu’il faut pour.

Il juge qu’il s’agit d’un copier-coller du rapport de 2012. Je doute que le gouvernement donne suite aux recommandations, point à la ligne.

Portrait.

Gil Thériault, directeur de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec estime que le rapport n’aidera en rien l’industrie de la chasse au phoque de l’archipel. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

M. Thériault est d’avis que le rapport sénatorial formule des recommandations qui n’aident aucunement l’industrie madelinienne du phoque à reprendre son envol.

C’est malheureusement encore un rendez-vous manqué. Les sénateurs sont allés se promener à Terre-Neuve, ils ont pris l’opinion des Terre-Neuviens, mais la réalité est très différente pour les Maritimes et le Québec et ils n’en tiennent pas compte.

Une citation de Gil Thériault, directeur général de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec

Selon Gil Thériault, le problème dans l’archipel madelinot réside d’abord dans le fait que l’industrie ne peut actuellement compter sur un approvisionnement suffisant de phoques, notamment en raison d’une législation dépassée.

À la base, il faut faire toute une révision des règlements qui entourent la chasse. On le demande depuis une décennie et plus et ça n’a jamais bougé d’un iota, déplore-t-il.

Il ajoute que la chasse pourrait être mieux soutenue afin qu’elle ne soit pas déficitaire.

Gil Thériault croit que le rapport démontre que les institutions fédérales ne comprennent pas réellement comment aider l’industrie madelinienne, mais aussi celle des autres provinces de l’Atlantique excluant Terre-Neuve.

LA UNE : Bien que Pêches et Océans estime qu’il y a près de 425 000 phoques gris et 7 millions de phoques du Groenland de l’Atlantique Nord-Ouest, le ministère fédéral n’a pas les données pour connaître leur impact sur les stocks de poissons. (Photo d’archives) PHOTO : GRACIEUSETÉ DE DAMIAN LIDGARD, OCEAN TRACKING NETWORK

Les œufs des Îles pris dans la tempête sur la Passe Archipel

La ferme avicole Bourgeois Dumont située aux Îles-de-la-Madeleine est au cœur de la tempête sur l’application de la redevance touristique qui divise la population de l’archipel.

Le propriétaire du Marché Bonichoix, Jean-Philippe Déraspe, explique qu’en raison du débat en cours depuis plusieurs semaines, il a pris la décision de faire venir des œufs du continent et de ne plus offrir uniquement ceux produits localement par la ferme avicole Bourgeois Dumont, située aux Îles.

La copropriétaire de la ferme, Jeanne Bourgeois, a pris la parole publiquement pour dénoncer la Passe Archipel et la création d’un parc régional sur le territoire madelinot. Lors de la séance du conseil municipal du 14 mai, elle a vivement critiqué le conseil municipal et demandé la démission de tous les élus madelinots.

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Plusieurs clients m’ont contacté pour que je leur offre une alternative, ce que j’ai accepté de faire sans pour autant retirer les oeufs de la ferme parce que, pour moi, c’est quand même important de soutenir le produit local, ajoute l’épicier.

Quand elle s’est rendu compte que l’épicier faisait venir des œufs d’ailleurs, Mme Bourgeois a contacté le propriétaire de l’épicerie, Jean-Philippe Déraspe, pour qu’il retire ses œufs de ses étagères.

Mme Bourgeois n’était pas très contente de la situation et m’a demandé de faire un choix entre ses produits et les produits de l’extérieur. J’ai pris la décision de continuer de faire venir des produits extérieurs étant donné le besoin exprimé par la clientèle, dit M. Déraspe.

Moi, j’ai toujours l’intention de réintroduire son produit si la ferme veut me les vendre, mais pour le moment, on est dans une situation de flou sans canal de communication.

Une citation de Jean-Philippe Déraspe, propriétaire Marché Bonichoix

L’épicier estime que les gens ont le droit de choisir s’ils veulent ou non acheter les oeufs produits par la ferme de Mme Bourgeois. C’est quand même des oeufs de qualité, une ferme établie aux Îles depuis plusieurs années, donc ça vaut la peine de la soutenir, mais en même temps, ça ne vaut pas la peine de donner un monopole, surtout quand il y a une grogne comme ce qui se passe.

Jeanne Bourgeois déplore la décision prise par l’épicier et confirme avoir demandé à M. Déraspe qu’il retire ses œufs des étagères.

Je lui ai dit : « Tu ne pourras pas avoir les deux sortes d’œufs. Si tu en fais venir de l’extérieur, des vieux œufs qui ont cinq ou six semaines quand tu les reçois, tu ne pourras pas avoir les nôtres », explique Mme Bourgeois, copropriétaire de la ferme avicole Bourgeois Dumont.

La citoyenne Jeanne Bourgeois au micro du conseil municipal.

La citoyenne Jeanne Bourgeois a demandé la démission de tous les élus madelinots. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Elle estime que M. Déraspe a voulu lui enlever un droit de parole légitime. Je lui ai dit : « Jean-Philippe, fais attention. On a des entreprises. Il ne faut pas mêler les affaires. Ce n’est pas la même chose. Mon droit de parole d’aller parler à la Municipalité, ça n’a pas de rapport avec ma ferme ou ton entreprise à toi », ajoute Mme Bourgeois.

Elle dit ne pas avoir d’inquiétude pour son entreprise. Les gens qui veulent nos œufs savent qu’ils sont disponibles à la ferme à meilleur prix. Ils vont juste faire quelques kilomètres de plus ou aller dans d’autres épiceries.

Un monopole de longue date

La directrice générale de l’organisme qui fait la promotion des produits locaux sur l’archipel, Le bon goût frais des Îles, Caroline Jomphe, explique que cela fait longtemps que seuls les œufs locaux produits par la ferme avicole Bourgeois Dumont sont vendus aux Îles.

On a un modèle assez particulier aux îles de la Madeleine. Tous les œufs dans les marchés d’alimentation sont produits aux îles et servent à alimenter les locaux et les touristes, donc il n’y a pas d’œufs normalement qui entrent du continent. Mais les œufs des Îles ne peuvent pas non plus se retrouver sur le continent. C’est vraiment une particularité qu’on a aux îles de la Madeleine, explique-t-elle.

Des poules dans un poulailler.

Aux Îles, touristes et résidents consommaient seulement les oeufs produits localement, selon Caroline Jomphe. (Photo d’archives) PHOTO : SHUTTERSTOCK

Caroline Jomphe précise que l’organisme tente de trouver une solution pour régler le différend entre les parties impliquées. C’est sûr que ça nous met dans une drôle de position parce que ce sont des produits importants et c’est un marché d’alimentation qui est important, ajoute Mme Jomphe.

Jean-Philippe Déraspe est l’actuel président du Bon goût frais des Îles, un poste qu’il compte quitter lors de la prochaine assemblée générale en juin. Sa décision a été annoncée au conseil d’administration il y a plusieurs mois et n’a pas de lien avec la controverse actuelle entourant les œufs.

Ça fait déjà six mois qu’il nous a annoncé ça et ça ne devrait pas changer, confirme Caroline Jomphe. Elle dit qu’un nouveau président devrait être choisi lors de la prochaine assemblée, le 12 juin.

Caroline Jomphe ajoute que M. Déraspe s’est retiré des discussions du conseil d’administration quand il est question du dossier des œufs pour qu’on soit en mesure de prendre les meilleures décisions et qu’on reste neutre dans le dossier.

Pas de regret

Jeanne Bourgeois dit ne pas regretter d’avoir pris la parole publiquement contre la Passe Archipel et la création d’un parc régional. Non, je n’ai pas de regret d’avoir un droit de parole. J’ai posé trois questions au maire et si on n’a plus le droit d’aller au conseil municipal pour poser des questions au maire, [où est] la démocratie?, lance Mme Bourgeois.

Le débat entourant la Passe Archipel déchire la population des Îles depuis plusieurs semaines. La redevance de 30 $ devait être imposée aux touristes à compter du 1er mai, mais la Municipalité a récemment décidé de rendre son paiement facultatif pour 2024 en raison de problèmes logistiques. De nombreux Madelinots ont soulevé des questions d’accès au territoire et de vie privée en lien avec la redevance touristique. Ces affirmations ont été niées par la Municipalité.

Jeanne Bourgeois dit qu’elle continuera de vendre ses œufs à sa ferme et dans les coopératives IGA. Elle ajoute que puisque sa ferme est en processus de vente, elle compte être moins présente dans les assemblées publiques pour ne pas nuire aux nouveaux propriétaires.

On ne veut pas nuire à l’entreprise qu’ils achètent, indique la copropriétaire de la ferme avicole, qui produit environ 9500 œufs par jour et compte 10 000 poules.

LA UNE : La ferme avicole Bourgeois Dumont est le seul producteur d’oeufs de l’archipel. (Photo d’archives) PHOTO : GRACIEUSETÉ : FERME BOURGEOIS-DUMONT

PAR

Jason CLARKE (1976-2024)

The passing of Jason Walter Thomas Clarke occurred unexpectedly in Grosse Ile, Magdalen islands on May 19, 2024. Born in Quebec City, Quebec on October 9, 1976, he was the son of Elizabeth Dickson and the late Thomas “Jackie” Clarke.

A loving son, brother, uncle, grandson, nephew and friend, Jason is survived by his mother, Elizabeth; two sisters, Rachel (Hyland) and Janey (Eric); five nieces, Abigail, Julia, Annabelle, Kiley and Noa Grace; four nephews, Devon (Julie), Joshua (Sarah), Samuel and Mason; godchild Sierra; several aunts, uncles, cousins and friends. He will be sadly missed by his family, friends and his faithful four-legged son Jack.

Visitation will be at 126 rue Principale in Grosse Ile from Saturday, May 25 until Monday, May 27.  A celebration of life will be held at 126 rue Principale on Monday, May 27 at 6pm.

In lieu of flowers, donations in Jason’s memory can be made to the Hugh Fraser Recovery Program.  https://www.fraserrecovery.com/donations