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Éphémérides : Une tempête record s’abat sur les Îles en 1982

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17/01/1982 : Les Îles-de-la-Madeleine connaissent régulièrement les assauts du vent. Le dimanche 17 janvier 1982, une violente tempête de vent et de neige s’abat sur les Îles. Ce violent blizzard qui dure plus de deux jours est selon les anciens de la place la pire à se produire depuis 1910.

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Photo : © Facebook / Les anciennes Îles de la Madeleine

Les Îles, au cœur de la tourmente, sont balayées par des vents du nord-ouest qui soufflent de 80 à 100 kilomètres à l’heure. Cependant, des rafales de 140 kilomètres à l’heure sont enregistrées à l’aéroport de Havre-aux-Maisons. En plus des forts vents, cette tempête est accompagnée d’averses de neige et d’un important refroidissement éolien. Les températures sont de -25° C, mais descendent jusqu’à -85° C avec le facteur éolien.

Nombreux sont les dommages et les conséquences. Le système scolaire est paralysé pour plus d’une semaine. Cet arrêt forcé, qui fait la joie des enfants, découle surtout des bris des systèmes de chauffage et de tuyauterie dus au froid. Plusieurs résidences familiales et divers bâtiments connaissent les mêmes problèmes dans toutes les municipalités des Îles-de-la-Madeleine. Il y a des panne d’électricité et de téléphone dans certains secteurs.

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Photo : © Facebook / Les anciennes Îles de la Madeleine

Les abonnés d’Hydro-Québec connaissent plusieurs pannes qui les plongent dans le noir et dans le froid. Au total, 2500 abonnés sont privés d’électricité et certains secteurs l’ont été pendant plus de quatre jours. Puisque l’équipe qui s’occupe des lignes sur le territoire des Îles est petite, Hydro-Québec doit faire appel à une équipe de sept monteurs de ligne, un technicien, un estimateur et un conservateur de Gaspé.

Les Madelinots sont également coupés de toutes sources d’information sur ce qui se passe aux Îles. CFIM ne peut diffuser aucune émission pendant deux jours puisque le transmetteur chargé de faire passer les ondes est affecté par le froid qui sévit. Par la suite, la radio informe les gens des heures d’ouverture des commerces d’alimentation et la disponibilité des produits frais.

Malgré tous les dommages et les inconvénients connus lors de cette tempête, les Madelinots ne comptent aucune perte de vie ou accident grave. Au contraire, les gens ont pratiqué l’entraide. Ceux privés d’électricité sont hébergés par un voisin, un parent, un ami, qui a la chance de posséder un poêle à bois, ou chez ceux qui n’ont pas de pannes électriques.

 

LA UNE : Source : Fonds Achille Hubert

René J LEBLANC (1934-2023)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 14 janvier 2023, de monsieur René J Leblanc. Il était âgé de 88 ans et résident de Les Caps, Fatima, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était l’époux de madame Aline Duclos, le père de Jean-Louis (Chantal), Marie-Claude (Mario) et Eleen (David). Il avait 7 petits-enfants Justin, Emmanuel, Tomy, Dominic, Judith, Julien et Éloi. Il était le frère de Lauréna, Georges, feu Émilienne, Gilberte, feu Annette, Arilda, feu Yvon, Marie-Claire et Marie-Lise. Il laisse aussi dans le deuil ses beaux-frères, belles-sœurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le vendredi 20 janvier 2023 à compter de 10h. Suivront les funérailles à 15h à l’église Notre-Dame du Rosaire de Fatima.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.

Sincères remerciements à tout le personnel hospitalier pour les bons soins prodigués à René et pour le soutien à la famille. De tout cœur, merci!


Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel.

La diversité de la beauté des limaces de mer

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Voici une série illustrant la diversité de la beauté des limaces de mer (ou concombres de mer), ces animaux aquatiques de la famille des nudibranches.

Ces mollusques gastéropodes ne présentant pas de coquille, ceci expliquant leur appellation commune de limace, et dont les espèces sont nombreuses et variées.

Loin de leurs cousines terrestres, les limaces de mer, véritables nettoyeurs des océans, présentent des formes plutôt diverses et surtout souvent des couleurs éclatantes.

Voici quelques exemples de la diversité de la beauté des limaces de mer :

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This image was made at North Log, one of the brilliant dive sites near Uepi in the Solomon Islands.  The nudibranch is Chromodoris lochi, a reasonably common nudibranch in tropical Indo Pacific waters.   I liked the side on profile of this individual, and the blurred background really sharpens the nudibranch.  On processing this image, I was delighted to find an even smaller subject riding the back of the nudi.

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A pair of Bennett's Hypselodoris (Hypselodoris bennetti). Inscription Pt, Botany Bay, NSW

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An aggregation of Black-margined Glossodoris (Glossodoris atromarginata). Shelly Beach, Manly, NSW

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Crédits : Daniel Kwok, Ed Bierman, Jerry Kirkhart, prilfish, Richard Ling, Bernard DUPONT, Ed Bierman, tillman_jr, Ken Bondy, Minette Layne, matt “smooth tooth” knoth, Taso Viglas, Klaus Stiefel, touchement, Des Paroz

Source : ark in space

Robert CYR (1956-2023)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 9 janvier 2023, de monsieur Robert Cyr. Il était âgé de 66 ans et résident de l’Étang-du-Nord, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était le fils de feu monsieur Edouard Cyr et de feu madame Lucienne Boudreau, le père de Dominic (Aurélie) et Israël, et le grand-père de Kelly-Ann. Il était le frère de Jean-Yves, Ginette, Gérard (Sylvie), Donald (Noëlla) et Nathalie (Marc), ainsi que de Michel, Diane, Gilles et Francine, décédés. Il laisse aussi dans le deuil la mère de ses enfants, madame Carole Harvie, ainsi que ses beaux-frères, belles-sœurs, neveux, nièces, parents et amis.

Les funérailles de monsieur Robert Cyr seront célébrées le mardi 24 janvier 2023 à 15h à l’église Saint-Pierre de La Vernière.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur.

Toutes marques de sympathie peuvent être témoignées à la famille par voie électronique.


Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel.

Le péage sur le pont est gelé, mais reste cher

Le ministre des Transports du Canada, Omar Alghabra, a annoncé le 19 décembre 2022 que les péages du pont de la Confédération seront gelés aux tarifs actuels en 2023. Transports Canada accordera un financement à l’exploitant du pont, Strait Crossing Bridge Limited (SCBL), pour éviter des augmentations de péage en raison de la forte inflation.

Le gel des péages du pont de la Confédération en 2023 appuiera les résidents et résidentes ainsi que les entreprises de l’Île-du-Prince-Édouard, qui ont été durement touchés par les répercussions continues de la pandémie, la forte inflation et, plus récemment, l’ouragan Fiona, surtout pendant la reconstruction et la reprise économiques.

Le sénateur prince-édouardien Percy Downe milite depuis longtemps pour que le péage sur le pont de la Confédération soit réduit et même aboli. «Le gel du péage est un pas dans la bonne direction et constitue le tout premier indice que le gouvernement du Canada est conscient du fardeau injuste que ce péage représente pour les Prince-Édouardiens», a-t-il réagi, peu de temps après l’annonce du gouvernement.

Le sénateur continue de s’interroger par rapport aux deux poids deux mesures que le fédéral entretient entre le pont de la Confédération entre l’ÎPÉ et le NB et le pont Champlain à Montréal.

«Le pont Champlain a coûté trois fois plus cher à construire que le pont de la Confédération et pourtant, on le traverse gratuitement. C’est injuste de traiter les citoyens canadiens différemment selon l’endroit où ils vivent. Je continue à demander au gouvernement fédéral de fournir aux Prince-Édouardiens les mêmes subventions que celles actuellement accordées aux opérations du pont Champlain. Cela aurait pour effet immédiat de réduire à 20 $ le prix du péage sur le pont, mais également, pour emprunter le traversier à Wood Island», insiste le sénateur.

Le sénateur Percy Downe est un des seuls représentants de l’Île à Ottawa qui défend les droits des citoyens de l’Île. Les députés, quant à eux, semblent trouver que le tarif courant de 50,25 $ est acceptable.

«L’investissement d’aujourd’hui (le 19 décembre) visant à geler les péages du pont de la Confédération permettra aux habitants et aux entreprises de l’Île de ne pas avoir à payer la facture des manques à gagner qui ont été causés par les restrictions de voyage liées à la pandémie», a insisté Heath MacDonald, député pour la circonscription de Malpèque

Son collègue dans la circonscription d’Egmont, Bobby Morrissey, va sur le même ton. «Je suis heureux de voir cette annonce. Elle s’inscrit dans la continuité de l’engagement de notre gouvernement à rendre la vie plus abordable pour les habitants de l’Île.»

Le pont de la Confédération est un actif appartenant au gouvernement fédéral (comme le pont Champlain à Montréal). Le gouvernement du Canada a conclu une entente avec l’exploitant du pont, Strait Crossing Bridge Limited, pour l’exploitation et l’entretien du pont jusqu’en 2032.

L’exploitant du pont a le droit exclusif de percevoir des péages. Sans le financement du gouvernement, les tarifs de péage devaient augmenter considérablement en 2023 en raison des répercussions continues de la pandémie et de la forte inflation.

PAR Jacinthe Laforest

Vivre avec l’oubli : Georges Arsenault et Louise Comeau, une autre histoire d’Alzheimer

Janvier est le mois de sensibilisation à l’Alzheimer, une maladie qui vide peu à peu les tiroirs où tout au long de notre vie, nous accumulons nos souvenirs, nos connaissances et nos compétences. Le ménage se fait graduellement, jusqu’au jour où la personne se retrouve à contempler des tiroirs vides ou, pire, remplis de choses qu’elle ne reconnaît pas.

Le 15 août 2022 a été marquant pour Georges Arsenault. C’est le jour où il a accompagné sa conjointe depuis plus de 20 ans, Louise Comeau, à son nouveau chez elle, le foyer Summerset à Summerside.

La décision a été difficile à prendre et dans les jours qui ont suivi, Georges Arsenault avoue qu’il a ressenti de la culpabilité. «On avait coutume de s’installer le soir tous les deux pour regarder le coucher de soleil, et pendant les jours qui ont suivi le 15 août, les couchers de soleil étaient tellement beaux. J’avais l’impression que la nature me punissait. Je sais que c’est une étape que toutes les personnes obligées de prendre ces décisions traversent. C’est passé maintenant», rassure Georges Arsenault.

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Sur cette photo on voit Louise Comeau, qui est maintenant résidente du foyer Summerset à Summerside. La photo a été prise quelques jours avant Noël, elle est accompagnée du Père Noël qui était en visite. (Photo : Foyer Summerset).

Louise Comeau est native de la Baie Sainte-Marie en Nouvelle-Écosse et est installée à l’Île depuis de nombreuses années. Elle a été chef d’entreprise et a dirigé des organismes. Elle occupait toujours un emploi lorsque les premiers signes de la maladie ont commencé à se manifester, il y a environ 10 ans. «À la maison, on avait notre routine, je m’occupais de mes choses et elle faisait ses affaires. Elle répétait parfois certaines phrases, mais on a tous fait cela de temps à autre… Avec le recul, j’aurais préféré que ses collègues de travail me fassent part de leurs observations. J’aurais insisté pour qu’elle prenne sa retraite plus tôt. En même temps, je pense que c’était important pour elle d’allerau travail. Je ne sais pas ce qui aurait été préférable», avoue-t-il.

Impossible de comparer

Les effets de l’Alzheimer et des autres types de démence sont toujours cruels et ils ont tous quelque chose en commun : leurs différences d’un cas à l’autre. «Je connais plusieurs personnes qui vivent avec ça et chaque histoire est différente. Pour ma part, Louise passait de belles grandes heures dans sa cabane de jardin et faisait des petites choses. Je devais rester aux alentours, au cas, mais la plupart du temps, elle était contente d’être là. Et elle dormait toute la nuit. Alors moi aussi. Certains se promènent toute la nuit, et peuvent se mettre dans des situations dangereuses. Dans ce temps-là, les gens autour d’eux ne peuvent pas se reposer. Je suis chanceux d’une façon», concède Georges Arsenault.

L’âge et la mobilité de la personne sont aussi des facteurs à considérer. «Les premiers temps, Louise ne comprenait pas ce qu’elle faisait là (Summerset Manor). Elle essayait de s’échapper. Elle est alerte, physiquement. Si elle avait pu avoir sa cabane de jardin là-bas, elle aurait été bien tranquille. Mais là, elle se sentait comme en prison. C’est mieux maintenant.»

Un déménagement nécessaire

Pendant les quelque huit années où la maladie a progressé, Georges Arsenault a fait de son mieux pour que Louise ait une bonne qualité de vie. «Elle se croyait de nouveau petite fille ou jeune adulte et elle tenait à aller visiter ses parents, “de l’autre bord de la butte”. Elle insistait tellement que je l’accompagnais en auto. On faisait le tour de la région et au retour, ça allait mieux. En général, je suis la personne qu’elle reconnaît le plus. On est allé cchez son fils, Sylvain, pendant les fêtes, mais pour elle, elle avait passé la soirée avec son frère Paul qui est décédé.»

Louise était suivie par le service des soins à domicile, et le personnel soignant faisait régulièrement des évaluations de la condition de Louise, sans que les résultats ne soient communiqués directement à Georges. «Lorsqu’ils m’ont appelé pour me dire qu’il était temps, j’ai été surpris. C’était si soudain. Et puis, j’en ai parlé avec ses enfants (Ghislaine et Sylvain), avec mes deux filles (Danielle et Julie) ainsi qu’avec d’autres personnes. À force de me faire dire qu’il était temps, j’ai accepté l’idée. Je tente d’aller passer du temps avec elle chaque jour. Elle aime les animaux. J’ai été faire une petite vidéo de la portée de chiots à “Louis 2” et de la portée de chatons à Rhéal Arsenault et je lui montre ces petites vidéos. Elle aime ça. On fait des casse-tête, on regarde des livres de chats et de chiens. On passe du temps ensemble.»

Il y a environ 20 ans, Georges et Louise ont construit leur maison de rêve, non loin du quai des pêcheurs de Cap-Egmont. Les plans sont de Georges et c’est Louise qui a fait l’agencement des couleurs, qui sont encore très actuelles. «Un jour, même avant que la cuisine ne soit planifiée, Louise et moi étions dans un magasin à Summerside où il y avait une liquidation de portes d’armoires et de façades de tiroirs de cuisine. Elle m’a convaincu. On est sortis de là avec 47 portes pour 100 $ et j’ai fait les armoires et les tiroirs sur mesure.»

L’îlot au centre de l’espace cuisine est comme le cerveau central avec ses multiples tiroirs remplis et bien classés, des tiroirs d’une grande utilité qui ne sont pas sur le point de se vider.

PAR Jacinthe Laforest
LA UNE : Georges Arsenault a accompagné sa conjointe, Louise Comeau, atteinte d’une forme d’Alzheimer, aussi longtemps qu’il a pu. Il a dû se résigner à lui trouver une place dans une résidence. Le déménagement a eu lieu le 15 août dernier. (Photo : J.L.)

 

La stabilité de petits bateaux de pêche remise en cause dans des chavirements mortels

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Alors que des pêcheurs canadiens périssent encore lorsque leur bateau chavire dans les eaux glaciales, un débat fait surface sur l’absence de règles claires des autorités pour assurer la stabilité de base des navires qui font face à des tempêtes en mer.

Après le chavirement du Caledonian au large de l’île de Vancouver en 2015 qui a fait trois morts, le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) a demandé à tous les petits bateaux de pêche de se soumettre à une évaluation de stabilité, et de respecter les normes garantissant que les informations sur la stabilité soient adéquates et facilement accessibles à l’équipage.

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Mais sept ans plus tard, Transports Canada déclare sur son site que la promulgation de cette règle serait difficile et trop onéreuse pour le secteur.

Le Bureau de la sécurité des transports (BST) estime de son côté que cette réponse à sa recommandation dénote une attention non satisfaisante du ministère. Et un avocat de la mère d’un marin mort en mer le 15 décembre 2020 soutient que le gouvernement fédéral doit agir.

En attente de réponses en Nouvelle-Écosse

Me Ray Wagner représente Lori Phillips, la mère d’Aaron Cogswell, dans un procès contre le propriétaire du dragueur de pétoncle Chief William Saulis, qui a chaviré au large de la Nouvelle-Écosse.

Les familles des six membres d’équipage morts ce jour-là attendent toujours le rapport du BST expliquant pourquoi aucune évaluation de la stabilité n’était requise pour ce bateau de pêche, dont les opérateurs avaient apporté des modifications structurelles.

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Transports Canada a déclaré qu’il n’exigeait pas d’évaluation de la stabilité du bateau lors d’une inspection en avril 2017, car cette inspection avait eu lieu trois mois avant l’entrée en vigueur de la réglementation exigeant que les navires ayant des modifications importantes soient évalués.

Le ministère a également déclaré dans un courriel que les inspecteurs n’avaient pas demandé aux propriétaires de navires de remplir un questionnaire d’information sur la stabilité que Transports Canada avait distribué avant la modification de la loi.

L’avocat du propriétaire, Yarmouth Sea Products, a déclaré dans un courriel que la société refusait de commenter jusqu’à ce que le rapport du BST soit publié.

Un investissement sensé

Tony Thompson, architecte naval principal chez E.Y.E. Marine Consultants, à Halifax, a déclaré que les évaluations de stabilité coûtent généralement autour de 10 000 $, bien que des tests plus simples puissent être effectués à moindre coût.

000$, ça représente une grosse somme sur un navire d'un demi-million de dollars. C'est un assez bon investissement pour la sécurité du navire","text":"Je ne pense pas que 10000$, ça représente une grosse somme sur un navire d'un demi-million de dollars. C'est un assez bon investissement pour la sécurité du navire"}}">Je ne pense pas que 10 000 $, ça représente une grosse somme sur un navire d’un demi-million de dollars. C’est un assez bon investissement pour la sécurité du navire, a-t-il déclaré mercredi.

Michael Mason, un architecte naval basé près de Yarmouth, en Nouvelle-Écosse, croit aussi que les évaluations de stabilité devraient être une exigence de base pour les propriétaires de petits navires. Il ajoute que les exploitants devraient aussi être tenus de suivre un cours sur la façon de lire leurs manuels de stabilité.

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Le pêcheur autochtone Derek Sock, dont le frère Craig est mort lorsque le Tyhawk a chaviré lors d’un voyage de pêche au crabe, au Cap-Breton, affirme également que les organismes de réglementation devraient accorder plus d’attention à la stabilité des petits navires.

M. Sock a raconté que les responsables de Transports Canada n’avaient exigé aucune évaluation de stabilité pour le bateau de son frère au cours des dernières années. Ce n’est qu’après le naufrage du Tyhawk, qui a entraîné deux décès, que les inspecteurs ont commencé à poser des questions sur la sécurité des navires modifiés, a-t-il dit.

Melanie Sonnenberg, présidente de la Fédération canadienne des pêcheurs indépendants, ne croit pas que la solution réside dans les évaluations obligatoires de stabilité. Elle estime que Transports Canada devrait d’abord augmenter les programmes de formation des équipages pour lire les manuels de stabilité.

Il y a eu de graves accidents où des vies ont été perdues et le manuel de stabilité était là, mais le capitaine a quand même fait chavirer le navire, a-t-elle soutenu.

Mais Glenn Budden, l’enquêteur maritime principal du BST, a déclaré dans une récente entrevue qu’exiger des bateaux existants qu’ils aient une stabilité adéquate pour l’usage auquel ils sont destinés – le libellé de la réglementation actuelle – laisse trop de pouvoir discrétionnaire aux propriétaires.

LA UNE :Le bateau de pêche au pétoncle Chief William Saulis a fait naufrage au large de Digby en Nouvelle-Écosse. Cette photo du navire a été prise en novembre 2020. (Archives). PHOTO : CONTRIBUTION : KATHERINE BICKFORD

PAR La Presse canadienne

La pensée du crabe masqué

Le lit est le meilleur ami de l’homme. – Pierre-Olivier Guisset

 

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Un plan d’action pour l’accueil des immigrants aux Îles-de-la-Madeleine

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La Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine met sur pied une nouvelle organisation afin de soutenir les nouveaux arrivants, mais aussi pour aider les entreprises et organismes de la communauté qui souhaitent embaucher des immigrants.

La Structure d’accueil et d’intégration des personnes immigrantes profitera d’un soutien financier de 301 800 $ en provenance du Programme d’appui aux collectivités du ministère de l’Immigration. L’argent servira à réaliser le plan d’action 2022-2025.

SANA dont disposent les cinq MRC en Gaspésie. Jusqu’à tout récemment, les Îles-de-la-Madeleine était la seule MRC qui ne disposait pas de ce service d’accueil","text":"La Structure agit un peu à titre de Service d’accueil des nouveaux arrivants, les fameux SANA dont disposent les cinq MRC en Gaspésie. Jusqu’à tout récemment, les Îles-de-la-Madeleine était la seule MRC qui ne disposait pas de ce service d’accueil"}}">La Structure agit un peu à titre de Service d’accueil des nouveaux arrivants, les fameux SANA dont disposent les cinq MRC en Gaspésie. Jusqu’à tout récemment, les Îles-de-la-Madeleine était la seule MRC qui ne disposait pas de ce service d’accueil, explique Alexandre Bessette, conseiller en marketing territorial au sein de la communauté maritime des Îles et responsable du projet.

 

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Alexandre Bessette souhaite aussi renverser la tendance démographique de la région, dont la population demeure l’une des plus vieillissantes au Québec.

Le plan d’action comprend notamment des formations en diversité et en inclusion offertes aux entreprises faisant appel à de la main-d’œuvre étrangère.

Le comité responsable organisera également des activités d’échanges interculturels ainsi que des ateliers éducatifs dans des CPE, notamment pour que la population en apprenne plus sur l’immigration.

Réussir à intégrer les immigrants

La population immigrante aux Îles représente moins de 1 % des habitants de la communauté maritime, selon Antonin Valiquette, directeur de la Chambre de commerce des Îles.

Jusqu’à maintenant, dit-il, les immigrants étrangers qui arrivent dans l’archipel proviennent essentiellement du Mexique. Ce sont pour la plupart des travailleurs temporaires embauchés par les usines de transformation pendant la saison de la pêche.

Les Îles accueillent tout de même chaque année plusieurs nouveaux arrivants qui s’installent à demeure dans l’archipel.

Au cours des cinq dernières années, ce sont plus de 1700 personnes qui ont choisi de s’établir aux Îles-de-la-Madeleine, pour un solde positif total de 623 personnes, selon l’Institut de la statistique du Québec (ISQ). L’augmentation de la population sur l’archipel a été constante durant cette période.

Alexandre Bessette se réjouit d’ailleurs des dernières données sociodémographiques rendues publiques cette semaine.

L’archipel se démarque du reste de la Gaspésie en ce qui concerne le solde net de l’immigration entre les régions du Québec. Selon l’ISQ, 166 personnes en provenance d’autres régions ont choisi de s’établir dans l’archipel entre 2021 et 2022.

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Le taux de rétention est au-dessus de 98 %, souligne Antonin Valiquette.

Selon lui, il reste tout de même beaucoup de travail à faire pour préparer le milieu à l’immigration et à l’intégration des nouveaux arrivants. La communauté doit s’assurer d’un nombre suffisant de logements et de places en CPE pour accueillir les familles de ces nouveaux travailleurs.

Ceci est sans compter les défis pour faciliter l’intégration et la pleine participation de ces personnes nouvellement arrivées à la vie collective.

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Francisation

La francisation des nouveaux arrivants aux Îles-de-la-Madeleine constitue un autre défi, selon Geneviève Joyale, conseillère chez Groupe Collegia, responsable de la francisation sur l’archipel.

Selon Mme Joyale, l’accent madelinot ajoute à la difficulté d’apprentissage d’une nouvelle langue : L’accent madelinot est assez prononcé, en plus d’être disparate selon les différents cantons. 

Elle donne l’exemple de l’accent de Havre-aux-Maisons qui n’est pas le même que celui d’Havre-Aubert. Alors quand on vient de l’extérieur, même de Montréal, on peut trouver l’accent charmant, mais un peu compliqué à comprendre. Imaginez quand on vient du Mexique ou de la Tunisie!, lance-t-elle.

Les cours permettent donc de se familiariser avec les expressions typiques de la région, explique Geneviève Joyale.

Pour le moment, la Structure en accueil et en intégration des personnes immigrantes poursuit ses demandes de financement pour mettre sur pied d’autres projets en sensibilisation et en intégration de l’immigration.

Les services offerts aux nouveaux arrivants devraient être mis en place à partir du printemps prochain.

LA UNE : Pour les élus des Îles-de-la-Madeleine, il était nécessaire de mettre en place une structure afin d’aider les entreprises à pourvoir leurs besoins en main-d’œuvre (photo d’archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE
PAR Guillaume Whalen

Coop La machine, un modèle d’économie circulaire aux Îles

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La Coop La Machine des Îles fabrique des pièces uniques à partir de vêtements récupérés. L’organisme revalorise le textile résiduel avant qu’il soit expédié hors des Îles. Pour ce faire, ils organisent la chasse au linge, une corvée de tri qui permet de récupérer entre 1 et 2 tonnes de textile toutes les 2 semaines.

On reçoit Mélanie Plourde, membre travailleuse de la Coop pour nous en parler.

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LA UNE : Quelques-uns des produits disponibles à la Coop La Machine dont des jambières réalisées sur place à partir de matériaux recyclés. PHOTO : Facebook: Coop La Machine

Deux jeunes danseuses des Îles en vedette dans des vidéoclips

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Janelle Cyr, 12 ans, et Emmanuelle Bourque 10 ans, évoluent toutes les deux au sein de la Coopérative École Cindy Mae Danse (CÉCMD), aux Îles. Ayant vu une compétition d’envergure à laquelle elles devaient participer être annulée en raison de la pandémie l’an dernier, elles ont eu l’occasion de prendre part à un projet stimulant : la production de deux vidéoclips les mettant en vedette et dans lesquels elles interprètent des solos.

On discute de l’expérience en leur compagnie ainsi qu’avec Cindy Mae Arsenault, de la CÉCMD.

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LA UNE : Image tirée du vidéoclip de la Coopérative École Cindy Mae Danse mettant en vedette l’interprète Janelle Cyr. La chorégraphie est signée Lou Amsellem et la réalisation par l’île Imagin’air. PHOTO : L’île Imagin’air