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Protection du littoral à Cap-aux-Meules : de grands travaux à prévoir dans les prochains mois

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La Municipalité des Îles-de-la-Madeleine annonce que d’importants travaux de lutte contre l’érosion côtière auront lieu à Cap-aux-Meules au cours de l’automne 2022. Le projet vise à protéger à long terme une partie du littoral et ainsi sécuriser plusieurs commerces et institutions du centre-ville.

C’est l’entrepreneur Les Entreprises P.E.C. inc., de Bonaventure, qui réalisera l’ouvrage de 857 mètres de longueur (de l’émissaire des étangs aérés de Cap-aux-Meules jusqu’à l’arrière du bâtiment Jos-LeBourdais) et de 4,1 mètres de hauteur par rapport au niveau de la mer. La durée prévue des travaux est de 12 semaines. Les travaux débuteront en août 2022 et visent, comme pour le projet de La Grave, à créer une pente de gravier afin que l’énergie des vagues soit dissipée sur la recharge plutôt que d’éroder la falaise. Toutefois, l’ouvrage de Cap-aux-Meules aura une conception différente de celui de La Grave, puisqu’un noyau de pierre tout-venant est prévu sous la recharge, permettant d’utiliser des agrégats locaux et ainsi de réduire les coûts tout en assurant la même durabilité estimée à 30 ans.

Le projet, totalisant un investissement de 11,6 M$, est rendu possible grâce au soutien financier et technique du ministère de la Sécurité publique du Québec (MSP) et à la participation financière d’Infrastructure Canada et de la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine.

Entraves à la circulation et fermeture du sentier du Littoral

Le transport des quelque 103 400 tonnes d’agrégats importés du continent se fera par barges à partir du mois de juillet. Au total, 22 barges sont attendues pour le projet, à raison d’une barge tous les 5 jours. Il est donc à prévoir que le transport par camion sera intensifié dans le secteur de Cap-aux-Meules et engendrera inévitablement des désagréments pour la circulation.

Par la suite, au moment des travaux, deux accès au chantier sont prévus : le chemin Boudreau et le chemin Petitpas (entre le Tim Hortons et la Place Sumarah). Afin de permettre le bon déroulement des travaux et pour assurer la sécurité de tous, la circulation sera donc limitée dans ces secteurs. La sécurité routière sera assurée par un signaleur. Les usagers de la route seront appelés à être très vigilants autour de ces accès.

Par ailleurs, pendant toute la durée des travaux, le sentier du Littoral sera fermé entre le chemin Petitpas et les étangs aérés de Cap-aux-Meules. Des travaux de réfection du sentier du Littoral et de révision de l’aménagement paysager sont prévus en 2023.

Source : La Municipalité des Îles-de-la-Madeleine

Lydia MIOUSSE (1916-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 10 juillet 2022, de madame Lydia Miousse. Elle était âgée de 105 ans et 11 mois, et résidente de Gros-Cap, aux Îles-de-la-Madeleine.

Elle était l’épouse de feu monsieur Sylver Harvey et la mère de Sylvio (Claudette Boudreau). Elle avait trois petits-enfants Jimi, Kim et Han et six arrière-petits-enfants Delphine Geneve, L’Ile, Xavier-Gaël, Noah, Mia et Liam. Elle était la soeur de feu Conrad (feu Marie-Rose Bourque), feu Zoé (feu Clodomir Cyr), feu Aurélie (feu Laurier Tremblay) et feu Rita (feu Maurice Chiasson). Elle laisse aussi dans le deuil ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le vendredi 22 juillet 2022 de 19h à 21h. Les funérailles de madame Lydia Miousse seront célébrées le samedi 23 juillet 2022 à 11h à l’église Saint-Pierre de La Vernière et, de là, au cimetière de l’endroit.

Le samedi 23, jour des funérailles, le salon ouvrira à 9h.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.

Les dons reçus seront versés à la Fondation Santé de l’Archipel : https://fondation-sante-archipel.s1.yapla.com/fr/campaign-2100-6/detail/don-en-memoire-fonds-general/2115

Cheddar, un très rare homard orange sauvé des cuisines d’un restaurant

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Alertés par sa couleur inhabituelle, des membres du personnel d’un restaurant en Floride ont sauvé un spécimen très rare de homard orange.

Geo

 

 

Il s’en est fallu de peu pour le homard Cheddar qui a bien failli passer à la casserole. Ce spécimen très rare a pu être sauvé par des employés d’un restaurant Red Lobster situé à Hollywood en Floride. Ces derniers ont reconnu sa couleur inhabituelle et ont empêché le homard d’être cuisiné, nous raconte CNN.

Alors qu’il était arrivé avec d’autres de ses congénères dans une cargaison pour le restaurant Red Lobster, le homard orange, surnommé Cheddar, a pu être récupéré et confié au centre de recherche marin de Ripley’s Aquarium de Myrtle Beach, en Caroline du Sud.

Une chance sur trente millions
Un miracle selon un responsable du restaurant qui s’est dit « très honoré d’avoir pu sauver Cheddar et de lui avoir trouvé un bon foyer ». Selon le centre de recherche, les homards orange sont extrêmement rares, encore plus que les homards bleus. Si la chance de trouver un homard bleu est d’une sur un million, celle pour un homard orange s’élève à une chance sur trente millions.

Sauvé de la casserole, le homard Cheddar va pouvoir couler des jours tranquilles au centre de recherche qui se dit également honoré d’avoir été choisi comme refuge pour le crustacé : « Nous sommes reconnaissants que l’équipe de Red Lobster ait reconnu l’importance d’une telle rareté et nous espérons diffuser la conservation des crustacés auprès des invités du monde entier pour les années à venir », a déclaré le centre.

Climatisation dans les CHSLD : la situation est « catastrophique »

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Selon une enquête effectuée par l’Association québécoise des retraité(e)s des secteurs public et parapublic (AQRP), à peine 14 % des chambres des centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) de l’Est-du-Québec sont climatisées.

Ce pourcentage s’élève à 50 % pour l’ensemble du Québec, une amélioration de 7 % par rapport à 2021, selon l’AQRP.

Selon l’organisme, ces données sont obtenues chaque année en vertu de la Loi sur les services de santé et services sociaux (CISSS).

Toutefois, 100 % des CHSLD disposent d’au moins une pièce commune climatisée, sauf au Bas-Saint-Laurent, où ce pourcentage est de 71 %.

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L’AQRP réclame la climatisation pour l’ensemble des chambres. Roy. Il peut avoir des problèmes cardio-vasculaires et ça peut même aller jusqu'à des maladies respiratoires.","text":"Il peut y avoir des coups de chaleur, de déshydratation, explique le président provincial, Paul-RenéRoy. Il peut avoir des problèmes cardio-vasculaires et ça peut même aller jusqu'à des maladies respiratoires."}}">Il peut y avoir des coups de chaleur, de déshydratation, explique le président provincial, Paul-René Roy. Il peut avoir des problèmes cardio-vasculaires et ça peut même aller jusqu’à des maladies respiratoires.

Rappelons-nous que les vagues de chaleur de 2019 et de 2020 ont causé respectivement la mort de 17 et de 21 personnes, mentionne M. Roy.

L’AQRP se fait particulièrement critique à l’égard du CISSS de la Gaspésie, où, selon ses chiffres, seulement 0,7 % des chambres seraient climatisées, une diminution de 21 % par rapport à 2021 que M. Roy s’explique mal.

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Dans les aires communes

Le CISSS de la Gaspésie tient à rappeler qu’il a adopté une approche de climatisation des CHSLD par les aires communes et les corridors. Landry. C’est de cette façon que nous climatisons les CHSLD.","text":"Selon nous, dans nos installations, c'est la meilleure approche pour favoriser le confort de l'ensemble des résidents, explique le porte-parole LouLandry. C’est de cette façon que nous climatisons les CHSLD."}}">Selon nous, dans nos installations, c’est la meilleure approche pour favoriser le confort de l’ensemble des résidents, explique le porte-parole Lou Landry. C’est de cette façon que nous climatisons les CHSLD.

Il est donc normal que les chiffres qui touchent directement les chambres soient plus bas puisque les climatiseurs se trouvent dans les pièces communes et non dans les chambres, selon lui.

Des climatiseurs portatifs sont aussi disponibles en tout temps pour des résidents qui en souhaiteraient un à même leur chambre, précise M. Landry, qui souhaite démontrer que le CISSS travaille à améliorer la qualité de vie des résidents.

dernières années, enchaîne-t-il, l’ensemble des CHSLD ont vu des travaux d’amélioration de la climatisation. On parle, en forte majorité, d’ajouts de climatiseurs avec diffuseurs muraux dans les aires communes et corridors. D'autres travaux sont d'ailleurs déjà prévus pour les prochaines années.","text":"Au cours des quatredernières années, enchaîne-t-il, l’ensemble des CHSLD ont vu des travaux d’amélioration de la climatisation. On parle, en forte majorité, d’ajouts de climatiseurs avec diffuseurs muraux dans les aires communes et corridors. D'autres travaux sont d'ailleurs déjà prévus pour les prochaines années."}}">Au cours des quatre dernières années, enchaîne-t-il, l’ensemble des CHSLD ont vu des travaux d’amélioration de la climatisation. On parle, en forte majorité, d’ajouts de climatiseurs avec diffuseurs muraux dans les aires communes et corridors. D’autres travaux sont d’ailleurs déjà prévus pour les prochaines années.

Landry. Ainsi, nous traitons les situations individuelles selon les besoins ou non de climatisation supplémentaire, avec les appareils portatifs, pour les résidents.","text":"Notre priorité demeure le confort de chacun des résidents, ajoute M.Landry. Ainsi, nous traitons les situations individuelles selon les besoins ou non de climatisation supplémentaire, avec les appareils portatifs, pour les résidents."}}">Notre priorité demeure le confort de chacun des résidents, ajoute M. Landry. Ainsi, nous traitons les situations individuelles selon les besoins ou non de climatisation supplémentaire, avec les appareils portatifs, pour les résidents.

Appelé à commenter les déclarations de l’AQRP, le député indépendant de Bonaventure, Sylvain Roy, qui a financé la climatisation de résidences tenues par des organismes sans but lucratif, croit qu’il est essentiel de doter les chambres des CHSLD d’appareils de climatisation. Parce que des canicules, on va en voir de plus en plus, dit-il.

Il n’est pas surpris de la situation en Gaspésie. Selon lui, les CHSLD sont négligés au moment de la répartition des budgets.

Au CISSS du Bas-Saint-Laurent, la porte-parole Sylvie Lamontagne rappelle que le Bas-Saint-Laurent ne fait pas partie des régions du Québec où la climatisation des chambres est exigée.

de nos14 CHSLD sont entièrement climatisés. Aussi, nous donnons suite aux demandes cliniques pour de la climatisation ou aux demandes des familles en installant des climatiseurs dans certaines chambres.","text":"Toutefois, indique-t-elle, malgré cela, 3de nos14 CHSLD sont entièrement climatisés. Aussi, nous donnons suite aux demandes cliniques pour de la climatisation ou aux demandes des familles en installant des climatiseurs dans certaines chambres."}}">Toutefois, indique-t-elle, malgré cela, 3 de nos 14 CHSLD sont entièrement climatisés. Aussi, nous donnons suite aux demandes cliniques pour de la climatisation ou aux demandes des familles en installant des climatiseurs dans certaines chambres.

CHSLD","text":"En parallèle, nous sommes conformes à l'exigence ministérielle d'offrir des zones de refuge climatisées dans tous nos CHSLD"}}">En parallèle, nous sommes conformes à l’exigence ministérielle d’offrir des zones de refuge climatisées dans tous nos CHSLD, ajoute Mme Lamontagne.

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AQRP. La température n'est pas nécessairement la même partout. Mais quand tu arrives ces périodes-là, c'est important que les personnes vulnérables puissent bénéficier la meilleure solution possible pour passer à travers.","text":"C'est sûr que ça peut varier d'une région à l'autre, admet le président de l'AQRP. La température n'est pas nécessairement la même partout. Mais quand tu arrives ces périodes-là, c'est important que les personnes vulnérables puissent bénéficier la meilleure solution possible pour passer à travers."}}">C’est sûr que ça peut varier d’une région à l’autre, admet le président de l’AQRP. La température n’est pas nécessairement la même partout. Mais quand tu arrives ces périodes-là, c’est important que les personnes vulnérables puissent bénéficier la meilleure solution possible pour passer à travers.

Pour sa part, le CISSS de la Gaspésie tient à rappeler qu’il a adopté une approche de climatisation des CHSLD par les aires communes et les corridors.

Des climatiseurs portatifs sont aussi disponibles en tout temps pour des résidents qui en souhaiteraient un à même leur chambre, selon le CISSS.

Selon nous, dans nos installations, c’est la meilleure approche pour juguler le confort de l’ensemble des résidents, explique le porte-parole Lou Landry. C’est de cette façon que nous climatisons les CHSLD. Il est donc normal que les chiffres qui touchent directement les chambres soient plus bas puisque les climatiseurs se trouvent dans les pièces communes et non dans les chambres.

Des climatiseurs portatifs sont aussi disponibles en tout temps pour des résidents qui en souhaiteraient un à même leur chambre, selon M. Landry.

","text":"Au cours des 4 dernières années, l’ensemble des CHSLD ont vu des travaux d’amélioration de la climatisation, ajoute-t-il. On parle, en forte majorité, d’ajouts de climatiseurs avec diffuseurs muraux dans les aires communes et corridors. D'autres travaux sont d'ailleurs déjà prévus pour les prochaines années. "}}">Au cours des 4 dernières années, l’ensemble des CHSLD ont vu des travaux d’amélioration de la climatisation, ajoute-t-il. On parle, en forte majorité, d’ajouts de climatiseurs avec diffuseurs muraux dans les aires communes et corridors. D’autres travaux sont d’ailleurs déjà prévus pour les prochaines années. 

Au CISSS de la Côte-Nord, on indique qu’à l’été 2020, de la climatisation a été ajoutée dans des systèmes centralisés des CHSLD de l’ouest de la région (Haute-Côte-Nord et Manicouagan). Les CHSLD entre Les Bergeronnes et Sept-Îles sont tous munis de zones de fraicheur, mentionne le conseiller en communication Pascal Paradis.

Pour les secteurs plus à l’est qui sont moins touchés par des épisodes de canicule, la présence de ventilateurs portatifs a été favorisée.

LA UNE : Des systèmes de climatisation accrochés au mur extérieur d’un CHSLD (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

PAR Brigitte Dubé

Des pêcheurs madelinots n’ont pas reçu près de 4 M$ de LA Renaissance

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L’Office des pêcheurs des Îles-de-la-Madeleine (OPHIM) a entamé des démarches judiciaires envers l’usine de transformation des produits marins LA Renaissance des Îles de la Madeleine. L’Office affirme que 67 homardiers madelinots n’ont pas été payés pour la 8e et la 9e semaine de pêche.

Selon l’OPHIM, le montant que LA Renaissance doit aux pêcheurs s’élève minimalement à 3,7 millions de dollars, soit la valeur du homard acheté par l’entreprise lors des deux dernières semaines de pêche.

Toutefois, la dette pourrait être plus élevée, car l’entreprise prélevait aussi des montants sur les payes de certains pêcheurs qui doivent rembourser des sommes au MAPAQ pour l’achat de leur permis. Les prélèvements sont souvent plus élevés que les sommes réellement dues au ministère. Il est d’usage que les industriels remboursent les trop-perçus aux capitaines propriétaires à la fin de la saison, ce qui LA Renaissance des Îles de la Madeleine n’a pas non plus fait jusqu’à maintenant, selon l’OPHIM.

Les dettes de LA Renaissance varient pour chaque pêcheur, on ne connaît pas à ce point-ci le montant total qui est dû, explique le président de l’Office des pêcheurs des îles de la Madeleine, Rolland Turbide.

LA Renaissance possède deux usines de transformation dans l’archipel, à Gros-Cap et Grande-Entrée. Elle transforme et met en marché différents produits de la mer, dont le homard, le crabe des neiges et le pétoncle.

Une mise en demeure envoyée

L’OPHIM a fait parvenir une mise en demeure jeudi dernier à LA Renaissance des Îles de la Madeleine. Le président mentionne qu’il n’a pas pu parler de vive voix avec la présidente-directrice générale de l’entreprise, Lynn Albert, de la situation.

«Les pêcheurs sont découragés, ils n’ont pas eu l’heure juste, mentionne M. Turbide. La direction de LA Renaissance a essayé de taire ça un peu, c’est ça qui frustre le plus les pêcheurs. Ils ont été informés à la dernière minute.»

Selon la Convention de mise en marché du homard des Îles-de-la-Madeleine, les acheteurs sont tenus de payer les homardiers madelinots au plus tard le vendredi suivant chacune des neuf semaines de pêche.

La Convention est homologuée par l’OPHIM et l’Association québécoise de l’industrie des pêches (AQIP), en vertu du Plan conjoint des pêcheurs des Îles-de-la-Madeleine.

La présidente-directrice générale de LA Renaissance a indiqué à Radio-Canada qu’elle ne souhaite pas commenter le dossier pour l’instant.

Toutefois, l’OPHIM rapporte que le défaut de paiement serait, entre autres, lié à un manque de liquidité découlant des difficultés connues par les transformateurs pour vendre les stocks de crabe des neiges sur les marchés.

Malgré tout, le président de l’OPHIM demeure optimisme que la situation se règle. Turbide. Les produits sont là, mais ils ne sont pas vendus.","text":"J’ai espoir que les pêcheurs pourront être payés parce que LA Renaissance pourrait retrouver ses liquidités en vendant ses stocks, croit M.Turbide. Les produits sont là, mais ils ne sont pas vendus."}}">J’ai espoir que les pêcheurs pourront être payés parce que LA Renaissance pourrait retrouver ses liquidités en vendant ses stocks, croit M. Turbide. Les produits sont là, mais ils ne sont pas vendus.

Selon la Convention de mise en marché, les industriels sont tenus de fournir un cautionnement de 100 000$ lors de leur enregistrement en tant qu’acheteurs, une somme nettement insuffisante dans la situation présente.

On va assurément renégocier le montant dans la prochaine convention, indique déjà M. Turbide.

Le directeur général de l’AQIP, Jean-Paul Gagné, a refusé de commenter le dossier, tout comme Charles Poirier, le président de la plus importante association de pêcheurs de homard de l’archipel, soit le Regroupement des pêcheurs et pêcheurs des côtes des Îles (RPPCI).

LA UNE : L’usine de transformation de produits de la mer à Gros-Cap, aux Iles-de-la-Madeleine. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR Isabelle Larose

Julie Snyder dévoile des images surprenantes de son coin de paradis

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showbizz

Récemment, elle a partagé des images d’une promenade en kayak dans des grottes et on pourrait croire que ces images ont été prises dans un cénote au Mexique tellement l’eau est claire.

Elle dévoile également des photos de la lune et du ciel rose qui l’accompagnait.

C’est vraiment splendide! Découvrez le tout dans la publication au bas de l’article.

La semaine dernière, l’animatrice a aussi partagé des photos de la lune écarlate qu’elle a pu apercevoir dans le ciel des Îles depuis le voilier d’un ami.

Il n’y a pas à dire, Julie Snyder nous vend très bien les Îles-de-la-Madeleine!

Par 

Éphémérides : Ouverture du Café de la Grave

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18/07/1980 : Ouverture du Café de la Grave dans un bâtiment construit en 1865.

le Café de la Grave servait autrefois de magasin général à la famille Savage qui possédait aussi des installations de pêche sur la Pointe-aux-Poux. Avec sa grande façade vitrée, le bâtiment démontre une certaine prospérité. La construction date de 1865. En 1980, le Café de la Grave y ouvrait ses portes.1

 

1 http://lagravesitehistorique.com

Photo : cafedelagrave.com

Éphémérides : Le gouverneur général, le duc de Devonshire fait escale aux Îles

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18/07/1920 : Le gouverneur général, le duc de Devonshire accompagné de la duchesse et de leurs filles font escale aux Îles. Ils resteront six heures.

Victor Christian William Cavendish, né le 31 mai 1868 à Marylebone en Londres et mort le 6 mai 1938 à Chatsworth House dans le Derbyshire, 9e duc de Devonshire, fut le onzième gouverneur général du Canada, de 1916 à 1921.

Photo : Wikipedia

La pensée du crabe masqué

Tu es venu dans la nuit…
Tu t’es collé à mon corps…
Tu as eu du plaisir…
Tu es parti en me laissant souffrir…
Maudit moustique!

Bedecomics

 

Terres publiques : pas encore de parc régional ni d’agent de surveillance aux Îles

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La création d’un parc régional aux îles de la Madeleine n’aura vraisemblablement pas lieu en 2022. De surcroît, l’embauche espérée de deux agents pour surveiller l’utilisation des terres publiques n’a pas été possible, faute de candidatures.

Alors que la mise sur pied d’un parc régional visant à mieux gérer l’usage des terres publiques était attendue l’automne dernier, la Communauté maritime des Îles admet que 2023 est désormais un échéancier plus réaliste pour sa création.

On vise maintenant la création du parc pour l’été 2023, on serait très déçu si on n’y arrivait pas, mentionne le directeur des projets de développement du territoire à la Communauté maritime des Îles, Serge Bourgeois.

La Communauté maritime des Îles est gestionnaire des terres publiques de l’archipel depuis 2014, en vertu d’une convention signée avec le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles.

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Malgré cette entente, la mise sur pied d’un parc régional est souhaitée pour mieux encadrer la pratique des nombreuses activités qui ont cours sur les terres de l’État.

Visiteurs et Madelinots fréquentent en très grand nombre les plages, les milieux dunaires et les lagunes pour s’adonner à la randonnée pédestre, la cueillette de petits fruits, le camping sauvage, la chasse ou la pratique des sports autotractés ou motorisés.

Nous n’avons pas de cadre d’utilisation actuellement, et c’est à la fois néfaste pour l’environnement et les conflits d’usage, résume Serge Bourgeois.

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M. Bourgeois indique que la création d’un parc régional est beaucoup plus complexe qu’anticipé, notamment en raison des nombreux ministères qui doivent être consultés.

ministères impliqués","text":"C’est une délégation de pouvoir qu’on demande au gouvernement, il y a quatreministères impliqués"}}">C’est une délégation de pouvoir qu’on demande au gouvernement, il y a quatre ministères impliqués, explique-t-il. Les ministères, avant de nous déléguer des pouvoirs et des responsabilités, doivent s’assurer que leurs attentes concordent avec notre vision.

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Déjà, un premier plan d’aménagement de gestion qui précise la vision de la Communauté maritime des Îles quant au déploiement et au fonctionnement du futur parc régional a été analysé par les ministères concernés.

Il est revenu avec plusieurs pages de commentaires qu’on doit à notre tour revoir et ajuster en fonction de la préoccupation de chacun des ministères, c’est un long travail, indique M. Bourgeois. Ce dernier précise qu’une deuxième version révisée de ce plan sera soumise à l’automne.

Une fois que le plan d’aménagement sera validé par les ministères, on pourra procéder à une signature d’entente avec le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation et créer officiellement le parc par règlement, ajoute-t-il.

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Parallèlement, la Communauté maritime des Îles prévoit créer cet automne un organisme à but non lucratif qui sera responsable de la gestion et de l’administration du parc.

On veut dissocier la gestion du parc de la Communauté maritime des Îles, précise Serge Bourgeois. OBNL va peut-être donner une possibilité de réaction plus rapide et un accès plus grand à des subventions.","text":"Une gouvernance par OBNL va peut-être donner une possibilité de réaction plus rapide et un accès plus grand à des subventions."}}">Une gouvernance par OBNL va peut-être donner une possibilité de réaction plus rapide et un accès plus grand à des subventions.

Le budget de mise sur pied du parc régional reste à préciser, mais la communauté madelinienne espère vivement de l’aide financière des différents ministères concernés, comme il s’agit d’une délégation de pouvoir.

Pas de candidature, pas d’agents de surveillance

La surveillance accrue des terres publiques espérée cet été ne s’est pas non plus concrétisée.

Même si la création du parc régional se fait toujours attendre, la Communauté maritime des Îles avait affiché au printemps deux postes d’agent dont le mandat était de faire appliquer la réglementation municipale déjà en vigueur en lien avec les terres publiques.

Toutefois, aucune candidature n’a été déposée et les postes n’ont pu être pourvus. Les offres d’emploi devraient être relancées seulement à l’automne.

Comme il y a un aspect d’application de règlement, peut-être que ça attire moins les gens, mais il y a aussi la pénurie de main-d’œuvre, croit Serge Bourgeois. On a un double défi : mettre le parc régional en place, c’est une chose, mais c’en est une autre d’avoir du monde pour le gérer.

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Le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre, rappelle que la Communauté maritime des Îles a tout de même un pouvoir d’agir entre-temps.

Que le parc soit en fonction ou pas ne nous empêche pas de gérer les terres publiques, soutient-il. On a déjà la délégation de gestion du territoire public depuis 2014. Le parc régional viendra simplement mieux encadrer et réglementer les activités qui y sont pratiquées.

Un sondage réalisé l’an dernier dans l’archipel auprès de 1127 personnes a révélé que 87 % des répondants madelinots croient qu’il est nécessaire de mieux encadrer les activités en terres publiques.

LA UNE : La Communauté maritime des Îles veut mieux encadrer l’utilisation des terres publiques, dont les plages et les milieux dunaires, en créant un parc régional. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR Isabelle Larose

Des entrepreneurs madelinots ferment leurs portes pour profiter de l’été

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Alors que la saison touristique bat son plein aux Îles-de-la-Madeleine, certains entrepreneurs décident de suspendre leurs activités quelque temps. La décision de rater la manne estivale découle non pas du manque de main-d’œuvre mais plutôt du désir de profiter de l’été et de s’offrir une meilleure qualité de vie.

L’exemple le plus probant est certainement celui de la boulangerie L’Arbre à pains, qui a pignon sur rue à Cap-aux-Meules.

L’entreprise a éteint ses fours le 9 juillet et ne les rallumera qu’en septembre. Cette décision d’affaires à contre-courant est liée non pas à des difficultés de recrutement mais plutôt à l’essoufflement attribuable aux productions estivales dans le tapis afin de servir la clientèle touristique.

Chaque été, c’est toujours une tornade. L’achalandage est tellement intense que ça nous demande de grossir notre équipe et de former des employés saisonniers parce qu’on doit quadrupler la production pour répondre à la demande, lance la copropriétaire, Anne-Marie Cérat.

« C’est toujours beaucoup de stress et d’anxiété au printemps pour bâtir une équipe complète et affronter l’été. À l’automne, on est brûlés. On veut ramener la production à échelle humaine. » — Une citation de  Anne-Marie Cérat, copropriétaire de L’Arbre à pains

Les copropriétaires calculent qu’ils pourront très bien rentabiliser leur boulangerie durant les dix autres mois de l’année en servant la clientèle madelinienne avec leur petite équipe habituelle de trois personnes.

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ans d’activités, on s’est rappelé que nos objectifs en déménageant aux Îles, c’était de pouvoir vivre de notre passion et de profiter de la vie des Îles, mais on ne l’a jamais vraiment fait parce que l’été on était toujours occupés","text":"Après huitans d’activités, on s’est rappelé que nos objectifs en déménageant aux Îles, c’était de pouvoir vivre de notre passion et de profiter de la vie des Îles, mais on ne l’a jamais vraiment fait parce que l’été on était toujours occupés"}}">Après huit ans d’activité, on s’est rappelé que nos objectifs en déménageant aux Îles, c’était de pouvoir vivre de notre passion et de profiter de la vie aux Îles, mais on ne l’a jamais vraiment fait, parce que l’été, on était toujours occupés, constate Mme Cérat.

Les propriétaires de la cantine Le P’tit Capitaine ont également décidé de s’offrir un congé estival. Ils fermeront les portes de la cantine trois semaines pendant les vacances de la construction.

Nous sommes ouverts à l’année et nous sommes très occupés même en basse saison, donc on a décidé, depuis l’année dernière, de prendre des vacances en été pour s’offrir, à nous et aux employés, une qualité de vie, tout simplement, mentionne la copropriétaire, Sylvie Rousselle.

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La propriétaire de la pâtisserie Hélène des Îles, à Havre-aux-Maisons, a elle aussi instauré des changements importants en vue de la saison estivale 2022 pour éviter l’anéantissement de la joie d’être à la pâtisserie, et ce, même si elle n’a jamais souffert d’un manque de personnel.

Après de nombreux étés à exploiter son commerce sept jours sur sept, Hélène Arseneau a choisi cette année d’ouvrir la pâtisserie cinq jours par semaine, en plus de réduire son menu et de suspendre la production sur commande.

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derniers étés, on a beaucoup, beaucoup, beaucoup travaillé","text":"C’est une décision qu’il a fallu prendre parce que les troisderniers étés, on a beaucoup, beaucoup, beaucoup travaillé"}}">C’est une décision qu’il a fallu prendre parce que les trois derniers étés, on a beaucoup, beaucoup, beaucoup travaillé, explique-t-elle. On s’est rendu compte qu’on n’est pas capables de fournir à la demande. C’est impossible : la demande est beaucoup plus grande que ce qu’on a la capacité de produire. On était tellement épuisés!

« Du sept jours sur sept, je l’ai fait durant 15 ans, mais là, je ne suis juste plus capable de faire ça. Comment peut-on habiter un si bel endroit et ne jamais en profiter? » — Une citation de  Hélène Arseneau, pâtissière et propriétaire de la pâtisserie Hélène des Îles

ans que je ne suis pas allée aux petites fraises, même si c’est un grand bonheur dans ma vie parce que je n’avais pas le temps","text":"Ça fait 15ans que je ne suis pas allée aux petites fraises, même si c’est un grand bonheur dans ma vie parce que je n’avais pas le temps"}}">Ça fait 15 ans que je ne suis pas allée aux petites fraises, même si c’est un grand bonheur dans ma vie, parce que je n’avais pas le temps, raconte-t-elle avec émotion. :\"à l’impossible nul n’est tenu\". Alors j’ai décidé que c’était impossible de fournir autant de pâtisseries. Moi aussi, je veux profiter de la beauté des Îles.","text":"Ma mère me dit toujours:\"à l’impossible nul n’est tenu\". Alors j’ai décidé que c’était impossible de fournir autant de pâtisseries. Moi aussi, je veux profiter de la beauté des Îles."}}">Ma mère me dit toujours : « À l’impossible, nul n’est tenu. » Alors j’ai décidé que c’était impossible de fournir autant de pâtisseries. Moi aussi, je veux profiter de la beauté des Îles.

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Le monde des affaires en pleine transformation

Le directeur de la Chambre de commerce des Îles, Antonin Valiquette, refuse de s’affoler devant ces réductions de services pour la clientèle locale et touristique.

Je ne pense pas qu’il faut voir ça comme un signal d’alarme mais bien comme une réalité à laquelle il va falloir s’adapter, souligne-t-il.

Il estime que le modèle classique du monde des affaires est en train de se transformer, particulièrement depuis le début de la pandémie.

Beaucoup d’études démontrent que plusieurs employés seraient prêts à voir leur salaire diminuer pour bonifier leur conciliation travail-famille et leur temps personnel, explique M. Valiquette. Ce phénomène-là est aussi vrai pour certains entrepreneurs. Certains entrepreneurs choisissent de ne pas développer et grossir leur entreprise, même s’ils ne suffisent plus à la demande, mais plutôt de prendre du temps pour eux et pour leur famille, donc c’est un choix. Et c’est la beauté de l’entrepreneuriat : un entrepreneur peut faire ce qu’il veut.

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Ce n’est toutefois pas sans conséquences pour les consommateurs, qui buteront inévitablement sur des portes closes et qui seront forcés de modifier leurs habitudes d’achats.

La copropriétaire de L’Arbre à pains signale que la très grande majorité de sa clientèle a bien accueilli la nouvelle de la fermeture estivale de la boulangerie, mais elle ne cache pas que certaines personnes sont insatisfaites.

« Il y a peut-être un choc qui va se faire pour les consommateurs, mais c’est peut-être une tendance dans le monde des affaires à laquelle il va falloir s’habituer, et pas seulement aux Îles-de-la-Madeleine. » — Une citation de  Antonin Valiquette, directeur de la Chambre de commerce des Îles

Dans un contexte où il y a des problèmes structurels, comme la pénurie de main-d’œuvre, la pandémie, l’inflation, la possible récession économique, des failles dans la chaîne d’approvisionnement, c’est évident qu’il va falloir s’adapter, croit Antonin Valiquette. D’après moi, on est à un tournant, et le fait de voir des entrepreneurs fermer durant l’été pour privilégier leur bien-être est probablement un signe précurseur.

LA UNE : Les propriétaires de la boulangerie L’Arbre à pains (le bâtiment du milieu) ont décidé de faire une croix sur la saison touristique en fermant leur commerce jusqu’en septembre. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE
PAR Isabelle Larose