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Le Viking Octantis jettera l’ancre aux Îles le 23 avril prochain

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Le navire de croisière Viking Octantis opéré par la compagnie Viking Expeditions sera de passage dans l’archipel.

ARRIVÉE : 23 avril 2022

Fiche technique :

  • 378 passagers
  • Longueur : 665 pieds
  • Classe : Polaire Classe 6
  • Année de construction : 2022

Source : Escale Îles de la Madeleine

[VIDÉO] «Blague à Port!»

Aux Îles de la Madeleine, Joe le pêcheur est un conteur qui mélange humour et décors maritimes, les contes de ce vieux loup de mer sert de toile de fond à toutes sortes de situations cocasses et absurdes.

Un énorme merci à l’ensemble des contributeurs de la websérie saison 2.

© bedecomics 2019

Des formations universitaires au cégep de la Gaspésie et des Îles dès 2023

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Si tout se déroule tel que désiré, le cégep de la Gaspésie et des Îles accueillera entre ses murs, dès la rentrée 2023, des programmes universitaires offerts par l’Université du Québec à Rimouski (UQAR).

Arrivé la veille sur l’archipel, le premier ministre François Legault s’est déplacé mercredi matin au campus collégial local. Il était accompagné du ministre responsable de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonatan Julien.

Le gouvernement Legault a annoncé que des cours dans quatre domaines universitaires seront offerts par l’Université du Québec à Rimouski dans les campus des Îles-de-la-Madeleine, de Carleton-sur-Mer et de Gaspé : travail social, sciences infirmières, éducation préscolaire et primaire ainsi que sciences de la gestion.

Selon les familles de programmes, plusieurs formations seront proposées, par exemple des certificats, des baccalauréats ou des maîtrises.

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Ce qui est annoncé aujourd’hui, ce n’est pas de la formation à distance, ce sont des formations où il y aura aussi de la présence, a mentionné le recteur de l’Université du Québec à Rimouski, François Deschênes. Ça va être un modèle qui a fait ses preuves et qui fonctionne bien, ajoute-t-il.

Ce dernier a vivement salué l’annonce gouvernementale, précisant qu’il s’agit d’une grande tape dans le dos pour le travail passé, mais surtout pour le travail futur.

Une aide financière annuelle de 1,35 million de dollars sera dévolue à ce projet. Selon l’Université du Québec à Rimouski, ces sommes serviront à embaucher localement une dizaine de professeurs.

M. Deschênes, qui ne nie pas que le recrutement constituera un défi, a expliqué que pourvoir ces postes constituera la toute première étape à franchir. Les admissions et le processus de déploiement des différents programmes suivront ensuite, sur plusieurs mois.

« Il y a beaucoup de pain sur la planche pour être capable de démarrer le plus possible de programmes, dès que ce sera possible, en septembre 2023. Est-ce qu’ils seront tous là? Peut-être, je ne suis pas capable de le garantir aujourd’hui. » — Une citation de  François Deschênes, recteur de l’Université du Québec à Rimouski

Le ministre Jonatan Julien a quant à lui rappelé que trois des quatre domaines d’études ciblés sont actuellement touchés par la pénurie de main-d’œuvre.

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Ces secteurs-là, qui sont des secteurs essentiels à combler, on va pouvoir les combler avec des gens ici, en région, qui vont pouvoir poursuivre leur processus de formation et devenir des actifs hyper importants pour le soutien du reste de la communauté, a t-il commenté.

Quant au premier ministre, il a rappelé que la pandémie a démontré l’efficacité de l’enseignement à distance, mais qu’il est prouvé que ce n’est pas la meilleure manière de motiver quelqu’un.

Ainsi, un retour à l’enseignement en présentiel demeure selon lui essentiel.

L’objectif de l’Université du Québec à Rimouski est de démarrer les programmes de façon récurrente et prévisible, et non de lancer la formation seulement lorsqu’une cohorte assez nombreuse le justifie. Le nombre d’étudiants qui seront admis n’est pas précisé pour l ‘instant.

Objectifs : attirer et retenir

François Legault a mentionné que cette nouvelle antenne universitaire déployée en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine aura plusieurs effets bénéfiques.

Vous n’aurez plus à choisir entre la qualité de vie et étudier dans un domaine que vous voulez […], a t-il lancé aux étudiants présents lors de l’annonce.

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Selon lui, cette initiative contribuera à attirer de nouveaux étudiants, mais aussi à retenir ceux et celles qui devaient autrefois s’exiler à l’extérieur pour suivre leur formation. Ces nouveaux professionnels pourront ensuite pourvoir des postes localement.

« La meilleure manière qu’ils reviennent, c’est qu’ils ne partent pas » — Une citation de  François Legault, premier ministre du Québec

Le recteur de l’Université du Québec à Rimouski a rappelé que la mission du réseau universitaire était d’être présent en région. Selon lui, il fait d’ailleurs une grande différence là où il a été implanté quant à la rétention et à l’attraction des jeunes professionnels.

UQAR, pour toutes les régions que l'on dessert, c'est plus de 75% des étudiants formés qui demeurent en emploi dans les milieux","text":"Au niveau de l'UQAR, pour toutes les régions que l'on dessert, c'est plus de 75% des étudiants formés qui demeurent en emploi dans les milieux"}}">Au niveau de l’Université du Québec à Rimouski, pour toutes les régions que l’on dessert, c’est plus de 75 % des étudiants formés qui demeurent en emploi dans les milieux, chiffre-t-il.

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Les étudiants pourront par ailleurs profiter d’une vie de campus, puisqu’ils auront accès aux infrastructures sur place ainsi qu’aux différentes infrastructures collégiales.

Un agrandissement potentiel?

Avec l’arrivée prochaine de futurs étudiants universitaires entre ses murs, la directrice générale du Cégep de la Gaspésie et des Îles, Yolaine Arseneau, a fait allusion, à la blague, à un potentiel agrandissement de l’institution collégiale.

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François Legault a pris la balle au bond, n’excluant pas cette possibilité. S’il manque d’espace, on va s’occuper, a t-il répondu du tac au tac. On ne se privera pas d’éduquer des jeunes parce qu’il manque de place. Si on est capable de confirmer qu’il y a un besoin, on va agrandir, a t-il renchéri.

François Legault est attendu à Gaspé, mercredi après-midi, pour une annonce relative à l’énergie renouvelable. Le lancement d’un nouvel d’offres en éolien est attendu.

LA UNE : Les étudiants inscrits localement à l’UQAR pourront profiter des installations et des services de l’établissement collégial (archives). PHOTO : GRACIEUSETÉ CÉGEP DE LA GASPÉSIE-ÎLES-DE-LA-MADELEINE
PAR Roxanne Langlois

Les 30 plus belles photos d’oiseaux selon le Bird Photographer 2021

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Chaque année, le célèbre Bird Photographer of the Year (BPOTY) présente une savoureuse sélection des plus belles photographies d’oiseaux. Lancé en 2015, ce concours international cherche à intéresser le grand public à ces espèces surprenantes et parfois méconnues, tout en soutenant des initiatives de conservations à travers le monde.

Il y a quelques semaines, les organisateurs du BPOTY ont dévoilé les finalistes de cette édition 2021. Au total, plus de 22 000 clichés ont été envoyés par des photographes amateurs et professionnels de 73 pays ; de quoi nous offrir une expérience ornithologique et créative fascinante.

Un jury composé de 15 professionnels délibère actuellement pour désigner les lauréats, qui ne seront connus que le 1er septembre 2021. L’occasion pour nous de faire le point sur la trentaine de clichés présélectionnés et vous faire découvrir la qualité des participations. Rendez-vous sur le site officiel du Bird Photographer of the Year pour en savoir plus.

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Crédits : Fahad Alenezi

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Crédits : Brian Matthews

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Crédits : Mats Brynolf⁠

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Crédits : Li Ying Lou

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Crédits : Daniel Zhang

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Crédits : Øyvind Pedersen

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Crédits : Terry Whittaker

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Crédits : Daniela Anger

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Crédits : Gail Bisson

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Crédits : Diana Schmies

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Crédits : Scott Suriano

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Crédits : Irene Waring

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Crédits : Irma Szabo

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Crédits : Raymond Hennessy

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Crédits : Brad James

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Crédits : Tom Schandy

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Crédits : Thomas Vijayan

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Crédits : Amanda Cook

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Crédits : Andy Parkinson

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Crédits : Zdeněk Jakl

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Crédits : James Wilcox

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Crédits : David White

 

LA UNE :  Crédits : Matthew Filosa
Source : Creapills

Une île gardée par des phares de Fritz Widmer

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« Les phares et leurs histoires m’ont immédiatement fasciné. C’est impressionnant d’apprendre combien les habitants ont toujours essayé de rendre la côte plus sûre pour la navigation », révèle Fritz Widmer. Le photographe autodidacte basé dans l’Oberland Zurichois en Suisse, a passé une semaine sur l’île française d’Ouessant, pour une série unique empreinte d’histoire et de nature, autour de ces majestueux phares. De La Jument au phare de Nividic et au Creac’h, les sources de lumière typiques de la Bretagne sont ici explorées par l’artiste. « Dans les rapports de Ouessant, cinq phares ont toujours été mentionnés. Mais lorsque j’ai jeté un coup d’oeil sur mes photos, j’ai remarqué qu’il y en avait six. Dans les écrits, la plus petite tour n’est pas mentionnée. Il s’agit du phare de Men, c’est celui qui apparaît sur l’une de mes photos préférées, celle avec la vague qui déroule juste devant lui ».

« J’apprécie le défi de lire la nature et les paysages. Qu’est-ce que j’aime exactement dans cette vue et comment pourrais-je la traduire au mieux en image ? Je ne planifie pas vraiment mes clichés à l’avance car j’aime avoir la surprise lorsque je découvre un paysage pour la première fois. Ce que j’aime aussi particulièrement, c’est la météo et son humeur imprévisible. C’est fascinant de voir comment un petit trou dans la couverture nuageuse peut transformer un motif ennuyeux en un élément qui attire le regard ».

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Source : FUBIZ

Le crabe est « trop cher pour les consommateurs »

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La pêche au crabe des neiges en cours depuis le 13 avril dans le sud du golfe du Saint-Laurent se déroule bien, mais le prix élevé du produit dissuade bien des consommateurs d’en acheter, selon un consultant.

Le prix du crabe frais dans les poissonneries de la Péninsule acadienne en fin de semaine variait de 18 $ à 20 $ la livre, environ. Lundi, une poissonnerie de Nigadoo demandait 22,95 $ la livre. Dans le sud-est de la province, le Moncton Fish Market affichait plutôt une offre à 16,99 $ la livre pour le crabe cuit.

Voyez des images des débarquements de crabe dans la Péninsule acadienne.

Le crabe est « trop cher pour les consommateurs »Le prix du crabe donne un petit pincement au coeur quand vient le temps de payer la facture. À certains endroits, le produit frais se vendrait à près de 23 $ la livre. Le prix devrait diminuer dans quelques semaines selon Gilles Thériault, directeur du développement des affaires de l’usine Fruits de mer McGraw, consultant en pêches et président de l’Association des transformateurs de crabe du Nouveau-Brunswick.

Posted by Téléjournal Acadie on Wednesday, April 20, 2022

 
La pêche va bon train, mais il y a de l’incertitude et les transformateurs sont nerveux, observe Gilles Thériault, directeur du développement des affaires de l’usine Fruits de mer McGraw, consultant en pêches et président de l’Association des transformateurs de crabe du Nouveau-Brunswick.

Les commandes qu’on avait habituellement, les appels que l’on recevait habituellement surtout de la part des Américains pour acheter notre produit semblent ne pas être là. Nous sommes convaincus que le problème, c’est que le crabe est simplement trop cher pour les consommateurs, affirme Gilles Thériault lors d’une entrevue accordée mardi à l’émission La matinale, d’ICI Acadie.

Les conditions changent aux États-Unis

La demande de crabe des neiges, particulièrement aux États-Unis, a augmenté de façon phénoménale pendant la pandémie, mais les conditions ont changé, indique M. Thériault.

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On nous indique que les poissonneries et les supermarchés, à ces prix-là, on découvre que l’appétit pour le crabe des neiges qui était là l’an passé ne l’est plus, dit-il.

« Le marché est en train de chuter. Du crabe [pour lequel] on nous offrait 16 $ l’an passé, cette année à 12 $ on n’arrive pas à l’écouler tout de suite parce qu’on n’a pas de demande. On est très préoccupés par la situation. On se demande jusqu’à quel point ça va descendre. » — Une citation de  Gilles Thériault, directeur du développement des affaires de l’usine Fruits de mer McGraw

L’industrie préfère de loin une stabilité des prix, ajoute Gilles Thériault.

On n’a pas intérêt, même dans l’industrie, à ce que le prix augmente trop haut parce que, souvent, lorsque ça dégringole, ça dégringole vraiment, souligne-t-il.

Il dit s’attendre à une baisse des prix du crabe au cours des prochaines semaines. C’est ça, les indices que l’on a actuellement.

LA UNE : La demande des consommateurs pour le crabe des neiges est moins élevée cette année, ce qui va vraisemblablement entraîner une baisse des prix, selon le président de l’Association des transformateurs de crabe du Nouveau-Brunswick, Gilles Thériault (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS GAGNON

Avec les renseignements de l’émission La matinale, d’ICI Acadie

Billets d’avion à 500 $ au Québec : les angles morts du programme

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Se pourrait-il qu’à bord d’un même avion survolant le Québec, l’été prochain, des passagers bénéficient du tarif à 500 $ annoncé mardi par le gouvernement Legault, tandis que d’autres payent le plein prix? La réponse est simple : oui, car les billets à 500 $ seront offerts selon le principe du « premier arrivé, premier servi ».

$","text":"Ce ne sont pas tous les sièges dans l’avion qui seront fixés au tarif de 500$"}}">Ce ne sont pas tous les sièges dans l’avion qui seront fixés au tarif de 500 $, confirme le porte-parole du ministère des Transports du Québec (MTQ), Louis-André Bertrand, quelques heures après la conférence de presse du ministre François Bonnardel.

Globalement bien accueilli par les représentants des régions, le plan gouvernemental comporte néanmoins quelques angles morts.

Le nombre de billets d’avion à 500 $ sera limité, a-t-on admis d’emblée, mais Québec ne sait pas encore combien de billets seront offerts à ce tarif. Au moment d’écrire ces lignes, le MTQ n’était pas en mesure de fournir d’estimations à Radio-Canada.

Le MTQ n’était pas non plus en mesure d’indiquer les critères qui serviront à établir le nombre de billets disponibles par région ou par liaison.

« Les balises seront déterminées plus tard. » — Une citation de  Louis-André Bertrand, porte-parole du ministère des Transports du Québec

Comment l’enveloppe sera-t-elle partagée?

Le plan dévoilé par le ministre François Bonnardel est doté d’une enveloppe de 261 millions de dollars sur cinq ans. De cette somme, quelle part servira à subventionner des billets d’avion à 500 $? Impossible de le savoir avec précision.

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Sur le site web du MTQ, cependant, des informations nous permettent de déduire que ce ne sera qu’une fraction de l’enveloppe totale.

En 2022-2023, le gouvernement débloquera 34 millions de dollars pour financer non seulement les vols à 500 $, mais aussi deux autres mesures : une bonification du Programme de réduction des tarifs aériens ainsi qu’un soutien financier pour augmenter la fréquence des vols dans une région mal desservie.

Pour les quatre années suivantes, le montant consacré à ces trois mesures passera de 34 à 50 millions de dollars, mais le site web du MTQ n’indique pas davantage comment les sommes seront réparties.

Quelle efficacité?

Avec ses billets à 500 $, le gouvernement espère stimuler la demande de vols régionaux, afin que les transporteurs aériens se livrent une compétition plus féroce et, tôt ou tard, réduisent leurs tarifs.

Le porte-parole du MTQ, Louis-André Bertrand, répète que les billets à 500 $ représentent un pas dans la direction d’une meilleure accessibilité pour les vols régionaux dans la province.

En l’absence de données précises, toutefois, il semble difficile à ce moment-ci d’évaluer l’effet potentiel de cette mesure sur l’achalandage de l’industrie aérienne régionale au Québec.

À titre indicatif, selon un document de la Fédération québécoise des municipalités, environ 875 000 passagers étaient descendus ou montés à bord d’un avion dans un aéroport régional ou local de la province, en 2016.

LA UNE : Les billets à 500 $ seront octroyés selon le principe du premier arrivé, premier servi. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR Alexandre Duval

François Legault discute des défis de l’insularité avec Jonathan Lapierre

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Le premier ministre du Québec est de passage aux Îles-de-la-Madeleine, pour une première fois depuis son élection en 2018. François Legault a entamé son séjour en rencontrant le maire et la direction de la CTMA mardi après-midi.

Le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre, a profité de la visite du chef du gouvernement pour soulever les problèmes auxquels font face les Madelinots.

Il a exposé les défis que pose le caractère insulaire de l’archipel, à commencer par la question de l’érosion des berges. La Municipalité a fait valoir l’ampleur du problème et l’importance d’avoir accès à des enveloppes budgétaires en conséquence.

C’est un phénomène qui prend de l’ampleur aux Îles et qui a déjà causé beaucoup de dommages par le passé à différentes infrastructures publiques qui sont sous la responsabilité municipale, résume Jonathan Lapierre.

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C’est pourquoi l’élu municipal a demandé au gouvernement d’offrir une meilleure idée des enveloppes budgétaires pour planifier les travaux. Une meilleure visibilité financière va permettre une meilleure logistique sur le terrain, considère Jonathan Lapierre. Il indique le fait, notamment, que des difficultés d’approvisionnement de certains matériaux peuvent chambouler les échéanciers.

La gestion des matières résiduelles dans un contexte d’insularité a été aussi abordée.

Il s’agit d’un important fardeau financier qui pèse sur la communauté. Le maire Lapierre a rappelé qu’il était primordial que le gouvernement fasse partie de l’équation. % de notre budget de 30million [de dollars] par année est affecté à la gestion des matières résiduelles. C’est une part trop importante à absorber par notre communauté","text":"Aujourd'hui, 18% de notre budget de 30million [de dollars] par année est affecté à la gestion des matières résiduelles. C’est une part trop importante à absorber par notre communauté"}}">Aujourd’hui, 18 % de notre budget de 30 million [de dollars] par année est affecté à la gestion des matières résiduelles. C’est une part trop importante à absorber par notre communauté, estime l’élu municipal.

Le sujet de la transition énergétique a été soulevé devant le premier ministre, accompagné pour l’occasion du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Jonatan Julien.

La Municipalité des Îles-de-la-Madeleine a rappelé la priorité de maintenir les emplois d’Hydro-Québec liés à la centrale thermique, malgré l’arrivée du câble hydroélectrique prévue pour 2027. Les câbles sous-marins permettront d’assurer la transition énergétique des Îles. Actuellement, c’est une centrale thermique au mazout lourd qui produit l’électricité des Madelinots.

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À cette occasion, le maire souligne les ambitions de Québec. Le gouvernement souhaite faire une régionalisation de l’emploi et créer des emplois en région, affirme le maire des Îles. Il ajoute : On a levé la main pour dire qu’on souhaiterait avoir notre part du gâteau.

La pénurie de main-d’œuvre et de logement a aussi occupé les discussions, tout comme la question de la reprise du transport régional aérien qui a fait l’objet d’annonces mardi.

Au sortir de la rencontre, le maire des Îles s’est dit satisfait. Il estime que le premier ministre s’est montré à l’écoute et sensible aux enjeux qui se jouent au cœur de l’archipel. Le premier ministre s’est engagé, avec l’ensemble des ministres impliqués, à être en mode solutions concrètes et à court terme, se réjouit l’élu madelinot.

Relance des croisières de la CTMA?

François Legault s’est entretenu par la suite avec les membres de la direction de la Coopérative de transport maritime et aérien (CTMA).

La Coopérative n’a pas souhaité commenter sa rencontre avec le premier ministre.

Le maire, qui a assisté à la rencontre, indique qu’il a été question de la relance du service de croisière de la Coopérative de transport maritime et aérien entre Montréal et l’archipel.

Depuis le début de la pandémie, la Coopérative de transport maritime et aérien a cessé les croisières sur le fleuve Saint-Laurent. Il y a un intérêt à relancer les croisières, mais ça prend un partenaire qui est le gouvernement, résume M. Lapierre.

Deux annonces mercredi

François Legault tiendra une conférence de presse aux Îles-de-la-Madeleine qui portera sur l’accessibilité à la formation universitaire en région, mercredi matin.

Il se rendra ensuite à Gaspé dans la journée, pour rencontrer les représentants locaux et faire des annonces en lien avec la transition énergétique et le développement d’énergies éolienne et renouvelable.

LA UNE : François Legault visite l’archipel en tant que premier ministre pour la première fois. Un séjour prévu au cours de l’été 2021 avait été annulé en raison de la COVID-19 (archives). PHOTO : EMILIE NADEAU

D’après les informations d’Isabelle Larose

POLITIQUE PROVINCIALE : François Legault de passage aux Îles-de-la-Madeleine

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Le premier ministre du Québec est attendu aux Îles-de-la-Madeleine mardi après-midi. ll s’agit de la première visite de François Legault dans l’archipel depuis son élection en 2018.

François Legault amorcera sa visite en rencontrant le maire Jonathan Lapierre à 15 h 30 heure locale.

On va discuter d’insularité, d’érosion des berges, de la transition énergétique et des grands enjeux qui touchent les Îles, mentionne M. Lapierre.

François Legault va par la suite s’entretenir avec les membres de la direction de la Coopérative de transport maritime et aérien (CTMA).

Pour ces deux rencontres, le premier ministre sera accompagné du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Jonatan Julien.

Aucune annonce n’est prévue dans l’archipel mardi.

Certaines sources ont indiqué à Radio-Canada que François Legault procéderait à une annonce mercredi matin aux Îles-de-la-Madeleine en matière d’éducation.

Le premier ministre se rendra par la suite à Gaspé où une annonce aura lieu en après-midi concernant les énergies renouvelables.

LA UNE : Il s’agit de la première visite de François Legault dans l’archipel en tant que premier ministre. Un séjour prévu au cours de l’été 2021 avait été annulé en raison de la COVID-19 (archives). PHOTO : RADIO-CANADA

PAR Isabelle Larose

Transport aérien régional : Québec offrira des vols à 500$ et moins

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Québec veut permettre aux Québécois de s’envoler vers les régions pour un maximum de 500 $ dès cet été.

De passage à Mont-Joli mardi matin pour dévoiler son plan d’aide au transport aérien régional, le ministre des Transports, François Bonnardel, a confirmé un investissement de 261 M$ pour les cinq prochaines années.

Cette somme permettra de dédommager les transporteurs aériens qui rendront disponibles des billets aller-retour entre différentes régions du Québec à un coût maximal de 500 $ dès l’été 2022.

Plus d’une vingtaine de liaisons seront admissibles, dont celles du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, des Îles-de-la-Madeleine et de la Côte-Nord.

« Notre objectif avec le plan que nous dévoilons c’est de stimuler la demande en s’assurant que tous les Québécois puissent voyager vers l’ensemble des régions éloignées pour un montant maximum et n’importe quand au cours de l’année. » — Une citation de  François Bonnardel, ministre des Transports

Le gouvernement de François Legault prévoit également renouveler les programmes d’aide d’urgence existants jusqu’au 31 mars 2023 afin de soutenir les transporteurs aériens régionaux et les administrations aéroportuaires.

Fin de la limite annuelle des tarifs réduits

De plus, Québec prévoit abolir l’aide maximale annuelle comprise dans le Programme de réduction des tarifs aériens (PRTA) qui permet actuellement aux résidents permanents de certaines régions du Québec, dont l’Est-du-Québec, d’avoir accès à un remboursement de 30 à 60 % du prix d’un billet d’avion, jusqu’à un maximum de 500 $ ou 3000 $ par année, selon la région.

Dans la nouvelle version du Programme de réduction des tarifs aériensPRTA, cette limite annuelle par personne n’existera plus. Les résidents des régions pourront donc en profiter à chacun de leurs déplacements aériens au Québec.

Québec mentionne également par communiqué qu’un soutien financier gouvernemental sera disponible afin d’assurer une fréquence minimale des vols vers les régions isolées.

Le gouvernement pourrait donc conclure une entente avec certains transporteurs afin d’assurer une desserte adéquate pour les destinations desservies par un seul transporteur ou dont le niveau de service est jugé insuffisant.

Ce plan de relance du ministre Bonnardel était attendu depuis près de deux ans.

LA UNE : Le ministre des Transports du Québec, François Bonnardel, a dévoilé son plan de transport aérien régional à Mont-Joli. PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANÇOIS DESCHÊNES

PAR Catherine Poisson

Pêches : il est maintenant obligatoire d’avoir des plans pour les espèces menacées

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Pêches et Océans met en place de nouvelles règles pour assurer que des plans de rétablissement sont en place pour les stocks d’espèces en voie de disparition ou menacées.

Ces nouvelles règles permettent de donner plus de mordant à la Loi sur les pêches adoptée en 2019 et les changements ont été publiés dans la Gazette du Canada mercredi.

L’industrie des pêches suit de près ces modifications qui surviennent quelques semaines après la suspension de la pêche pour le hareng de printemps et du maquereau dans l’est du pays.

Pêches et Océans identifie 30 espèces qui auront besoin d’un plan de rétablissement si le niveau de leur population tombe sous un niveau déterminé. Ce point de référence limite est atteint lorsqu’il y a une forte possibilité que la productivité soit suffisamment altérée pour entraîner de graves dommages à une espèce.

Le MPO indique que 16 espèces sont dans cette situation. Des plans de rétablissement ont été développés pour cinq de ces espèces. Dans les autres cas, des plans sont en développements à divers niveaux.

Le ministère a trois ans pour établir un plan de rétablissement une fois qu’il a été déterminé que les stocks d’une espèce se retrouvent sous le point de référence limite.

Pour plus de transparence

Les plans publiés doivent expliquer pourquoi une espèce est en danger, établir des objectifs, déterminer un échéancier pour le rétablissement et comment celui-ci sera réalisé.

Si les stocks d’une espèce n’ont pas d’espoir d’être rebâtis, le ministère doit expliquer pourquoi.

La pêche peut être permise pendant le développement d’un plan en autant que le niveau de pêche de ce stock soit compatible avec le rétablissement de ce stock au-dessus de son point de référence limite.

L’objectif est de renforcer la transparence et la responsabilité qui accompagnent la surveillance réglementaire par rapport aux approches basées sur les politiques, indique le ministère.

Le MPO a suspendu l’année dernière la pêche au hareng du Pacifique et a fait de même à la fin du mois de mars pour le hareng de printemps et le maquereau de l’Atlantique.

Des pêcheurs frustrés

Sur la côte est, cette décision a causé l’ire des pêcheurs de hareng et de maquereau. De leur côté, les pêcheurs de homard craignent une pénurie d’appâts.

Le directeur général de l’Union des pêcheurs des Maritimes, Martin Mallet, est frustré de cette suspension. Il dit que son organisme demande des plans de rétablissement depuis des années pour le hareng de printemps.

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Le plan pour cette espèce est l’un de ceux qui sont en développement.

Si vous regardez les réussites que nous avons pour d’autres ressources comme le homard ou le crabe des neiges, elles ont toutes été gérées avec succès parce que, dès le départ, nous avons une très bonne collaboration entre les pêcheurs et les scientifiques. Et en ce moment, pour plusieurs des espèces sur cette liste, nous n’avons pas cette collaboration avec le MPO et la ministre, pense M. Mallet.

Il estime que les évaluations scientifiques de ces espèces doivent davantage tenir compte du rôle de la prédation – par les phoques par exemple – et des changements climatiques qui peuvent déplacer des espèces hors des zones sondées par le ministère.

Il ajoute que certains des changements sont positifs et qu’ils permettront d’établir des feuilles de route pour le rétablissement de ces espèces.

Des mesures bien accueillies par les environnementalistes

Le directeur général du Groupe Oceana, Josh Laughren, appuie les modifications du ministère et croit qu’il était temps qu’on s’attaque aux déclins des stocks avant qu’il ne soit trop tard.

Je pense qu’ils ont le courage de leurs convictions, en faisant référence aux plus récentes suspensions.

Il ajoute que l’implantation des mesures restera à surveiller, mais que les étapes prises par le ministère sont importantes.

Dans une déclaration écrite, la secrétaire parlementaire de la ministre Joyce Murray a indiqué que la priorité du ministère est d’assurer la croissance de l’industrie de façon durable.

Les nouvelles modifications qui modernisent la Loi sur les pêches sont essentielles au renforcement de notre cadre de gestion, car elles obligent le MPO à gérer de façon durable les stocks de poissons prescrits et à mettre en œuvre des plans de rétablissement en temps opportun si ces stocks s’épuisent, écrit-elle.

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LA UNE : Le hareng de l’Atlantique (reproducteur de printemps) ne peut plus être pêché depuis le 20 mars 2022 (archives). PHOTO : LUKE BARBER

Deux espèces de moules d’eau douce seraient menacées à l’Î.-P.-É

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La moule perlière de l’Est et l’anodonte du gaspareau, deux espèces de moules d’eau douce rares, peuvent disparaître des cours d’eau de l’Île-du-Prince-Édouard.

C’est ce qu’indiquent les résultats préliminaires d‘une étude de chercheurs de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard réalisée en collaboration avec Nature PEI.

L’équipe de recherche souhaite que ces moules soient incluses dans la liste provinciale des espèces en péril afin de tenter de les protéger.

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Les résultats préliminaires de cette première étude du genre apportent des conclusions inquiétantes, selon le professeur au département de biologie et responsable de la recherche, Michael Van Den Heuvel.

« Ces espèces pourraient certainement être considérées comme des espèces menacées. Ces populations à l’île sont en péril, voire en voie de disparition, car nous avons si peu de populations de ces deux espèces-là. » — Une citation de  Michael Van Den Heuvel, professeur au département de biologie de UPEI

Il souligne néanmoins que d’autres espèces de moule, comme le pyganodon, semble bien se porter.

Ces populations sont très rependues sur l’île, explique-t-il.

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L’étude analyse la biodiversité de moules dans 40 rivières et lacs de la province.

Les chercheurs utilisent la méthode d’analyse d’acide désoxyribonucléique environnement pour cartographier l’habitat de ces espèces de moules.

« Quand on aura une carte de l’île qui indique où ces espèces peuvent être retrouvées, on sera en mesure de connaître les tailles des populations et de savoir si ces populations sont isolées dans certaines régions. » — Une citation de  Kyle Knysh, doctorant en biologie de UPEI

Kyle Knysh, doctorant en biologie à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard et membre de l’équipe de recherche, explique que la technique d’analyse d’acide désoxyribonucléique environnementale offre des avantages importants à la recherche.

Si on devait faire une analyse manuelle de ces populations, cela nous prendrait très longtemps. Aussi, les moules sont très difficiles à voir dans le fond des rivières. Alors, l’usage de l’acide désoxyribonucléiqueADN environnemental nous permet d’accélérer le processus , précise-t-il.

Cette technique est similaire à celle utilisée dans le dépistage de la COVID-19, explique Kyle Knysh.

Des échantillons d’eau sont récoltés et ensuite analysés en laboratoire.

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Baisse dans la qualité de l’eau

Membre du comité exécutif de Nature PEI, un organisme partenaire dans l’étude, Robert Harding explique que la baisse de la qualité de l’eau représente un obstacle pour la survie de ces espèces.

« C’est pourquoi il faut vérifier ce qu’on a ici, car nos rivières sont assez fragiles, nos écosystèmes à l’île sont vraiment fragiles. » — Une citation de  Robert Harding, membre de Nature UPEI

Des sédiments peuvent s’accumuler de façon naturelle lors des tempêtes qui ramènent des composantes des sols dans les cours d’eau.

On a beaucoup de sédiments dans nos rivières, et on sait qu’il y a des espèces qui sont très sensibles aux sédiments, précise-t-il.

Le professeur Michael Van Den Heuvel rappelle aussi que l’activité agricole peut aussi intensifier l’accumulation de ces sédiments.

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Moins de poissons-hôte

La décroissance des populations de saumon de l’Atlantique et du hareng d’eau douce semble aussi contribuer à la réduction des populations de moules, selon l’étude.

Ces espèces servent de poisson-hôte pour les moules qui, à un très jeune âge, s’accrochent au saumon ou au hareng pour pouvoir s’alimenter de champignons parasites résidant sur la peau du poisson.

C’est une autre inquiétude qu’on a maintenant, c’est de savoir que certaines espèces n’ont pas beaucoup de succès pour se reproduire, parce qu’elles dépendent des poissons-hôtes, explique Robert Harding.

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La plupart des moules d’eau douce de l’île sont concentrées dans la région de Saint Peters Bay, dans le nord-est de la province, indique les résultats préliminaire de la recherche.

Le professeur Van Den Heuvel ajoute que c’est dans cette région où il y a encore une population considérable de saumons de l’Atlantique, ce qui pourrait expliquer le fait que les moules soient plus nombreuses dans la région.

L’étude sur les moules d’eau douce de l’île devra être finalisée d’ici la fin de l’année.

 

LA UNE : La moule perlière d’eau douce est l’une de ces espèces dont la population serait très réduites à l’Île-du-Prince-Édouard. PHOTO : RADIO-CANADA / GRACIEUSETÉ KYLE KANISH
PAR Gabrielle Drumond