Le crabe est « trop cher pour les consommateurs »

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La pêche au crabe des neiges en cours depuis le 13 avril dans le sud du golfe du Saint-Laurent se déroule bien, mais le prix élevé du produit dissuade bien des consommateurs d’en acheter, selon un consultant.

Le prix du crabe frais dans les poissonneries de la Péninsule acadienne en fin de semaine variait de 18 $ à 20 $ la livre, environ. Lundi, une poissonnerie de Nigadoo demandait 22,95 $ la livre. Dans le sud-est de la province, le Moncton Fish Market affichait plutôt une offre à 16,99 $ la livre pour le crabe cuit.

Voyez des images des débarquements de crabe dans la Péninsule acadienne.

Le crabe est « trop cher pour les consommateurs »Le prix du crabe donne un petit pincement au coeur quand vient le temps de payer la facture. À certains endroits, le produit frais se vendrait à près de 23 $ la livre. Le prix devrait diminuer dans quelques semaines selon Gilles Thériault, directeur du développement des affaires de l’usine Fruits de mer McGraw, consultant en pêches et président de l’Association des transformateurs de crabe du Nouveau-Brunswick.

Posted by Téléjournal Acadie on Wednesday, April 20, 2022

 
La pêche va bon train, mais il y a de l’incertitude et les transformateurs sont nerveux, observe Gilles Thériault, directeur du développement des affaires de l’usine Fruits de mer McGraw, consultant en pêches et président de l’Association des transformateurs de crabe du Nouveau-Brunswick.

Les commandes qu’on avait habituellement, les appels que l’on recevait habituellement surtout de la part des Américains pour acheter notre produit semblent ne pas être là. Nous sommes convaincus que le problème, c’est que le crabe est simplement trop cher pour les consommateurs, affirme Gilles Thériault lors d’une entrevue accordée mardi à l’émission La matinale, d’ICI Acadie.

Les conditions changent aux États-Unis

La demande de crabe des neiges, particulièrement aux États-Unis, a augmenté de façon phénoménale pendant la pandémie, mais les conditions ont changé, indique M. Thériault.

Capture d’écran, le 2022-04-20 à 08.44.57

On nous indique que les poissonneries et les supermarchés, à ces prix-là, on découvre que l’appétit pour le crabe des neiges qui était là l’an passé ne l’est plus, dit-il.

« Le marché est en train de chuter. Du crabe [pour lequel] on nous offrait 16 $ l’an passé, cette année à 12 $ on n’arrive pas à l’écouler tout de suite parce qu’on n’a pas de demande. On est très préoccupés par la situation. On se demande jusqu’à quel point ça va descendre. » — Une citation de  Gilles Thériault, directeur du développement des affaires de l’usine Fruits de mer McGraw

L’industrie préfère de loin une stabilité des prix, ajoute Gilles Thériault.

On n’a pas intérêt, même dans l’industrie, à ce que le prix augmente trop haut parce que, souvent, lorsque ça dégringole, ça dégringole vraiment, souligne-t-il.

Il dit s’attendre à une baisse des prix du crabe au cours des prochaines semaines. C’est ça, les indices que l’on a actuellement.

LA UNE : La demande des consommateurs pour le crabe des neiges est moins élevée cette année, ce qui va vraisemblablement entraîner une baisse des prix, selon le président de l’Association des transformateurs de crabe du Nouveau-Brunswick, Gilles Thériault (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / FRANÇOIS GAGNON

Avec les renseignements de l’émission La matinale, d’ICI Acadie