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Éphémérides : Concession des Îles-de-la-Madeleine à François Doublet

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16/04/1663 Concession des Îles-de-la-Madeleine à François Doublet.

En 1663, la Compagnie des Cent-Associés accorde la concession des Îles-de-la-Madeleine à François Doublet de Honfleur. Il y installera des hommes qui y passeront un premier hiver; cette entreprise sera cependant considérée un échec. La même année, la Compagnie des Cent-Associés est abolie par Louis XIV et le territoire du Canada redevient de ce fait possession directe de la Couronne de France. S’ensuivra la valse des concessions, sans projets de colonisation véritables cependant… tout au plus, une guérilla entre les divers prétendants au droit exclusif sur la chasse aux phoques et aux « vaches marines ». Honfleur aurait attribué le nom des « Îles de la Madeleine » à l’archipel, en voulant ainsi honorer son épouse Madeleine Fontaine.

 

Photo : Bibliothèque et Archives Canada

Le Musée de la mer acquiert la Grande Saline

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Le Musée de la mer a enclenché un processus d’acquisition de la Grande Saline. Le bâtiment est situé au cap Gridley, sur le site de La Grave. Il abritait, jusqu’en 2017, l’ancien aquarium des Îles-de-la-Madeleine, avant de devenir la propriété de la Corporation de la Grande Saline. Le souhait du musée est d’en faire un lieu consacré à l’histoire du site patrimonial de La Grave.

La Grande Saline, c’était un bâtiment traditionnel qui était dédié au secteur de la pêche. Depuis sa fondation en 1895, c’était une grande saline à poisson. Nous souhaitons faire connaître toute cette histoire-là et ce savoir-faire, contextualise Louis Cormier, administrateur du Musée de la mer et responsable du dossier.

L’acte de vente n’est pas encore conclu, mais la transaction devrait se faire pour un montant symbolique.

Capture d’écran, le 2022-04-16 à 09.42.31

Initialement, le bâtiment appartenait au musée, mais il a choisi de le céder à la corporation de l’aquarium en 1986, raconte Louis Cormier. Il précise d’ailleurs que le musée a été à l’origine de la reconnaissance patrimoniale de l’édifice.

Dans l’acte de vente, une clause prévoyait que le bâtiment allait retourner au musée si les activités de l’aquarium cessaient. C’est dans cette optique que le musée a démontré son intérêt pour récupérer le bâtiment afin de lui donner une vocation de site d’accueil et d’interprétation sur la Grave.

Un changement de vocation

Le programme des activités n’est pas encore défini, mais Louis Cormier précise ses ambitions.

Dans la salle d’accueil, il pourrait y avoir des causeries et des présentations sur l’histoire du site patrimonial. Il y aurait, certainement aussi, une exposition qui serait comme un centre d’interprétation. On y rappellerait toute l’histoire de la Grave et pourquoi le site a été reconnu comme site patrimonial, énumère l’administrateur du musée.

La Municipalité des Îles, tout comme la Corporation de la Grande Saline, prévoient la réouverture du bâtiment cet été, pour y accueillir les visiteurs.

Brigitte Carrier, la présidente de la Corporation de la Grande Saline, ne cache pas sa satisfaction de voir l’établissement poursuivre sa mission.

La Grande Saline, c’est un peu la communion des gens des Îles. Parce que les habitants ici participent aux animations, et les visiteurs aussi. Alors c’est un lieu de rassemblement, c’est un grand bâtiment qui occupe une grande place sur la Grave, souligne-t-elle.

Depuis plusieurs années, la Corporation de la Grande Saline menait une réflexion avec la Municipalité et les partenaires du milieu culturel pour assurer la mise en valeur du bâtiment patrimonial.

Après d’importants travaux de réfection et sa remise en état après le passage de l’ouragan Dorian, le groupe de bénévoles de la Corporation y proposaient des animations culturelles durant la saison estivale. Au cours des trois dernières années, quand on a pu ouvrir, on avait organisé un petit café pour accueillir les gens, prendre du temps pour discuter avec eux et leur proposer de visiter une exposition, détaille Brigitte Carrier.

La Corporation de la Grande Saline sera dissoute, une fois la transaction finalisée.

On a le sentiment du devoir accompli parce qu’il fallait sauver le bâtiment et l’équipe de bénévoles s’est beaucoup investie et travaillait tous les étés, reconnaît la présidente de la Corporation.

LA UNE : Le souhait du Musée de la mer est de faire de la Grande Saline un lieu consacré à l’histoire de la Grave (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / PHILIPPE GRENIER

PAR Perrine Bullant
D’après une entrevue de Catherine Poisson

Éphémérides : Première parution de l’hebdomadaire Le Radar

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15/04/1972 Première parution de l’hebdomadaire Le Radar.

Journal indépendant qui a contribué et contribue encore à l’essor social et économique des Îles de la Madeleine.

À ses débuts, le journal se voulait une version plus moderne de ses prédécesseurs, La Boussole et Le Madelinot.

Achille Hubert en est le fondateur, cet hebdomadaire est lu par les Madelinots depuis plus de 40 ans.

Achille Hubert est décédé le 23 mai 2019 à l’âge de 81 ans.

Sur une base annuelle, le journal est tiré à une moyenne de trois mille exemplaires par semaine.

 

Depuis l’été 2015, Hugo Miousse et Sébastien Deraspe en sont les propriétaires.

René LEBLANC (1931-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 13 avril 2022, de monsieur René Leblanc. Il était âgé de 91 ans et résident de Pointe-aux-Loups, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était l’époux de madame Christine Chevarie, le père de Rose Elmonde (David T. Clarke), Rémi (Madeleine Chevarie), Bernard (Odette Aucoin), Hervé (Anne-Marie Longuépée), Diana (Jean-Eudes Lapierre), Edvard (Karen Turnbull), Léger (Aline Aucoin), Richard (Line Thorne) et Christian, et le père adoptif d’Alice (Réjean Dion) et Christiane (Noël Poirier). Il laisse aussi dans le deuil 20 petits-enfants, 24 arrière-petits-enfants et 3 arrière-arrière-petits-enfants, sa soeur Adéla (Raymond Miousse), ainsi que ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le jeudi 21 avril 2022 à compter de midi. Suivront les funérailles à 16h à l’église Immaculée-Conception de Pointe-aux-Loups et de là, au cimetière de l’endroit.

À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.

Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique ou par la poste au 1646 Route 199, Pointe-aux-Loups (Qc), G4T-8A3.

La maison-bleue fait une place à l’Acadie

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Pour sa troisième saison, la série La maison-bleue propose une parodie à la sauce acadienne du FLQ (Front de libération du Québec). Trois comédiens acadiens, Coco Belliveau, Félix Basque et Robert D’Entremont jouent les rôles des protagonistes.

Le président Jacques Hamelin (Guy Nadon), le garde du corps Stéphane Paquet (Dominic Paquet) et Antoine Arseneault, conseiller principal du président (Simon Beaulé-Bulman).
Dans ce troisième et ultime chapitre de la comédie télévisée, le Front de libération de l’Acadie réclame un territoire indépendant pour l’Acadie qui serait situé en Gaspésie le long de la baie des Chaleurs. Pour arriver à ses fins, le trio de révolutionnaires acadiens kidnappe et séquestre la gouverneure Sylvestre.

Le Québec, qui est un pays souverain dans cette série traverse ainsi une crise nationale. Le Saguenay exige aussi son indépendance, les barrages hydroélectriques se fissurent et on nage en pleine corruption.

Daniel Savoie (alias Patrice Lemieux) auteur principal de la série, réalisée par Ricardo Trogi, a des origines acadiennes, son père étant natif d’Edmundston. Il songeait depuis un certain temps à intégrer un volet sur l’Acadie dans le scénario. En fait, c’est son oncle Marc Savoie, un ancien réalisateur de Radio-Canada à Moncton qui lui a suggéré un peu à la blague de parler de l’Acadie dans sa série. L’idée lui a trotté dans la tête pendant un moment et finalement tout est tombé en place dans l’écriture de la troisième saison qui fait une petite place à l’Acadie.

«Je trouvais ça le fun de parler de ça parce que d’un point de vue québécois, on parle très rarement de l’Acadie, on dirait que c’est comme si d’un point de vue québécois, il manque de connaissance par rapport au peuple acadien et au fait acadien. Je trouvais ça le fun de mettre la lumière là-dessus.»

Son passage au Congrès mondial acadien en 2019 a été aussi un élément déterminant dans l’histoire. Il s’est inspiré de plusieurs choses pour écrire ce segment acadien tout en s’appuyant aussi sur quelques références historiques et culturelles.

«J’aime bien me baser sur des références historiques, c’est un peu ma marque de commerce, la parodie. Toute l’idée entourant un remake du FLQ, mais à la sauce acadienne du FLA, ç’a comme coulé de source. La thématique de l’indépendance est au coeur de la série.»

Daniel Savoie souligne qu’il avait quand même une assez bonne connaissance des réalités géographiques de l’Acadie et de la présence des Acadiens dans la région de la baie des Chaleurs.

Bien que ce soit une comédie pure flirtant avec la caricature, il reste qu’il aime s’appuyer sur certaines thématiques.

«Oui, faire rire, mais aussi quand même toucher certaines cordes sensibles d’un côté ou d’un autre, sans dire que c’est une série pour faire réfléchir. Si ça peut ouvrir quelques fenêtres ou des portes à certaines personnes pour avoir la curiosité d’aller chercher du complément d’information, je trouve ça le fun.»

LA UNE : Le président Jacques Hamelin (Guy Nadon), le garde du corps Stéphane Paquet (Dominic Paquet) et Antoine Arseneault, conseiller principal du président (Simon Beaulé-Bulman). – Gracieuseté: Radio-Canada

Par Sylvie Mousseau

Des mesures pour protéger les espèces en danger à l’Î.-P.-É.

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Depuis le premier avril et jusqu’au 15 octobre prochain, il sera interdit d’apporter des animaux de compagnies sur les plages du parc national de l’Île du Prince Édouard.

La raison? Protéger l’habitat naturel de deux espèces sauvages en voie d’extinction, les pluviers siffleurs et les hirondelles de rivage.

Notre correspondante à Charlottetown, la journaliste Marine Ernoult, a discuté de ces restrictions à l’émission.


  La mouvée / Des mesures pour protéger les espèces en danger à l’Î.-P.-É.


LA UNE : Les pluviers siffleurs nichent à même le sol. PHOTO : Attention FragÎles

Roland MIOUSSE (1949-2022)

La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès, le 11 avril 2022, de monsieur Roland Miousse. Il était âgé de 72 ans et résident de Fatima, aux Îles-de-la-Madeleine.

Il était l’époux de madame Diane Chevarie, le père de Steeve (Line) et Hugo (Julie). Il avait 4 petits-enfants Alex-William, Éva-Anne, Camille et Méryl. Il était le frère de Yolande, Jean-Marc, Jean-Yves, Raynald et Serge. Il laisse aussi dans le deuil ses beaux-frères, belles-soeurs, neveux, nièces, parents et amis.

Les rituels funéraires se vivront dans l’intimité de la famille et dans le respect des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique. L’inhumation aura lieu au cimetière Notre-Dame du Rosaire de Fatima à une date ultérieure.

Toutes marques de sympathie peuvent être témoignées à la famille par voie électronique.


Les dons reçus seront versés à Opération Enfant-Soleil.

Secondaire en spectacle: les lauréats sont dévoilés

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Voici les lauréats de la finale Secondaire en spectacle du Centre de services scolaire des Îles:

La première position dans la catégorie création qui se rendra au Rendez-vous panquébécois revient à Eloi Cummings et Danyk Vigneau de la Polyvalente des îles avec leur création totale «Échec au roi».

Le Prix Langue Française, revient à Eloi Cummings et Danyk Vigneau de l’école Polyvalente des Îles, avec leur composition « Échec au roi», qui se mériteront un certificat-cadeau dans une librairie.

Félicitations à tous les participants.

 

Source :URLS GÎM

[VIDÉO] Farewell / Slovo

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Lovro est fatigué et triste. Il remplit la baignoire d’eau, regardant les gouttelettes s’écouler du robinet. Alors que l’on touche la surface de l’eau, Lovro se souvient du jour où il est allé pêcher pour la première fois avec son grand-père. Ses pensées l’emmènent vers l’étang à poissons, et les sons et objets de la salle de bain lui rappellent des souvenirs de cette journée : mettre un ver noir sur l’hameçon, s’emmêler dans la ligne de son grand-père, conduire jusqu’à l’étang dans une vieille voiture cabossée, attraper un poisson pour la première fois et le voir mourir. La mémoire et la réalité se confondent.

 
Un film d’animation stop-motion de marionnettes réalisé par Leon Vidmar.


Meilleur film d’animation @Festival international du court métrage du Liban (Liban)

Grand Prix du Public de Maribor @StopTrik International Film Festival (Slovénie)
Mention spéciale du jury (Hassan Muthalib, Malaisie) @CRAFT – Festival international d’animation (Indonésie)
Gagnant de la compétition internationale de courts métrages d’animation @Chilemonos (Chili)
Prix ​​IRIS 2016 de la meilleure photographie de film d’animation (Miloš Srdić) @Slovene Association of Cinematographers (Slovénie)
Prix ​​PrimaSound @Primanima World Festival of First Animations (Hongrie)
vesna pour la meilleure animationa @Festival of Slovenian Film (Slovénie)


Réalisateur : Léon Vidmar

Scénariste : Jerneja Kaja Balog
Directeur artistique : Léon Vidmar
Animateur principal : Léon Vidmar
Animateur : Jaka Kramberger
Compositeur de musique : Tomaž Grom
Superviseur du monteur son : Julij Zornik
Directeur de la photographie : Miloš Srdić
Producteur : Kolja Saksida

Société de production : ZVVIKS
Coproduction : NuFrame, Zavod OINK
Avec le soutien de : Slovenian Film Centre, une agence publique de la République de Slovénie, Film Studio Viba Film Ljubljana

 

Grand départ des crabiers de la Gaspésie et des Îles

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Après quatre jours d’attente, les crabiers de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine ont enfin pu prendre la mer, tôt ce matin.

C’est sous les feux d’artifice que les crabiers du port de Sainte-Thérèse-de-Gaspé sont partis avant la levée du jour, vers 4h.

Malgré l’heure matinale, des familles et des curieux sont là pour assister au rituel printanier. La fébrilité est palpable. Les sourires, évidents.

« On va y aller pour une autre saison. Les quotas ont monté, ce serait bien de faire de bons coups dans les premiers temps. » — Une citation de  Nelson Lelièvre, capitaine du Phélin

Le capitaine Lelièvre espérait revenir à quai lundi ou mardi pour son premier débarquement de la saison.

Au Nouveau-Brunswick, la bonne humeur sur les quais était aussi manifeste. La nervosité était aussi au rendez-vous à Shippagan où seul un petit couloir dans les glaces permettait aux bateaux de sortir du port.

Partir le plus tôt possible au printemps

Ce départ était très attendu par les crabiers de la Gaspésie et des Îles qui souhaitaient prendre la mer dès samedi.

Le ministère avait repoussé, vendredi, la rencontre sur la date de départ pour la pêche, indiquant que la Garde côtière n’était pas prête.

Contrairement à d’autres pêcheries, comme la crevette où la date de départ, le 1er avril, est connue à l’avance, la date de départ de la pêche au crabe des neiges est fixée chaque année au printemps.

L’an dernier, toutes les flottilles du sud du golfe étaient parties dans les premiers jours d’avril. C’était une première.

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Les crabiers du Québec espéraient bien répéter l’exploit, mais ils ont dû attendre leurs collègues du Nouveau-Brunswick.

Au Québec, où tout le monde se préparait à un départ plus hâtif, l’impatience a monté d’un cran d’autant plus que le protocole du ministère permet depuis quelques années un départ différencié entre les flottilles du Québec et celles de l’Atlantique.

Dans la péninsule acadienne, les ports restent souvent encombrés par les glaces plus longtemps qu’en Gaspésie ou dans l’archipel madelinot.

Ces quelques jours de pêche perdus peuvent représenter beaucoup d’argent puisque d’ici la fin du mois d’avril, les baleines noires feront leur entrée dans le golfe et avec elles, un processus de fermetures et de réouvertures de zones de pêche.

À l’été, en juin, plusieurs zones sont fermées définitivement pour éviter les empêtrements dans les cordages. Comme les baleines pour s’alimenter fréquentent les mêmes secteurs d’abondance que les crabiers, certains peinent alors à pêcher tout leur quota avant la fin de la saison, le 30 juin.

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Il s’agit quand même, cette année, du deuxième départ le plus hâtif pour les flottilles de la zone 12 qui partaient généralement plus tard, et ce, avant que la baleine noire vienne chambouler le calendrier.

Une année prometteuse

Cette année, les crabiers des zones du sud du golfe pourront pêcher un total de 32 519,41 t. C’est 37 % de plus que l’an dernier, mais environ 10 000 t de moins qu’en 2017, une année record.

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Les crabiers s’attendent à des prix très élevés en raison de la rareté de la ressource sur le marché mondial.

Particularité madelinienne

Aux Îles-de-la-Madeleine, les homardiers, qui ont droit à une partie du quota, se partageront 76,4 t dans la zone 12 et 18,42 t dans la petite zone 12F.

Ces allocations étaient distribuées entre les 325 homardiers madelinots par tirage au sort.

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Cette année, ce sont les deux associations qui représentent les pêcheurs, soit le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles et l’Association of Inshore fisherman qui se partageront respectivement 66,6 % et 33,3 % des quotas autorisés dans chacune des deux zones.

LA UNE : Les crabiers attendaient impatiemment le lancement de la pêche, ce matin. PHOTO : RADIO-CANADA / MARGUERITE MORIN
PAR Joane Bérubé
Avec la collaboration de Marguerite Morin

Bientôt des camions-restaurants aux Îles-de-la-Madeleine

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La Municipalité des Îles-de-la-Madeleine ouvre la porte à la présence de camions-restaurants en période estivale sur son territoire.

Un projet de règlement a été déposé, mardi soir, dans le but de revoir l’interdiction d’unités mobiles de restauration dans l’archipel qui était en vigueur depuis 2018.

Selon les élus, l’achalandage touristique en hausse et l’offre de restauration qui peine à répondre à la demande durant l’été justifient un changement de cap dans le dossier.

Il y a peut-être une offre qui a besoin d’être bonifiée sur le territoire des îles durant l’été, affirme le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre.

Ça fait deux ou trois étés que l’on voit que la plupart des restaurants affichent complet et qu’il n’y a pas beaucoup d’autres alternatives, poursuit le maire. food trucks devenaient de plus en plus intéressantes. ","text":"On veut valoriser nos sites extérieurs, donc l’avenue d’autoriser les food trucks devenaient de plus en plus intéressantes. "}}">On veut valoriser nos sites extérieurs, donc l’avenue d’autoriser les food trucks devenaient de plus en plus intéressantes. 

« On a voulu être prendre les devants et être précurseurs en proposant un règlement pour les encadrer. » — Une citation de  Jonathan Lapierre, maire des Îles-de-la-Madeleine

Le conseil municipal compte autoriser la présence maximale de dix camions-restaurants sur le territoire des Îles, à raison de deux sur chacun des cinq sites identifiés. Des autorisations spéciales pourraient aussi être octroyées lors d’événements.

« Ce n’est pas un bar ouvert, pour l’instant on parle de cinq sites qui autorisent l’autorisation les camions-restaurants sur une base saisonnière seulement. » — Une citation de  Jonathan Lapierre, maire des Îles-de-la-Madeleine

Cinq sites ciblés pour accueillir les camions-restaurants :

  1. Site de la plage du Sandy Hook à Havre-Aubert
  2. L’Anse-aux-Baleiniers à Fatima
  3. La halte de la Dune-du-Sud à Havre-aux-Maisons
  4. Le site de La Côte à l’Étang-du-Nord
  5. La pointe de Grande-Entrée

Concurrence pour les restaurateurs?

Selon le maire des Îles-de-la-Madeleine, la présence de camions-restaurants n’est pas une menace pour les restaurants déjà implantés dans l’archipel.

Actuellement, la demande vis-à-vis la restauration est plus grande que l’offre, soutient Jonathan Lapierre. food truck ne peut pas remplacer un restaurant et vice-versa. C’est complètement différent comme expérience et comme service.","text":"Un food truck ne peut pas remplacer un restaurant et vice-versa. C’est complètement différent comme expérience et comme service."}}">Un food truck ne peut pas remplacer un restaurant et vice-versa. C’est complètement différent comme expérience et comme service.

Capture d’écran 2022-04-13 à 16.16.19

M. Lapierre explique que la Municipalité ne peut dicter un menu aux futurs promoteurs, mais que la diversification de l’offre de restauration sera prise en compte dans l’analyse des demandes de permis.

Si l’on voit que ce qui est proposé est déjà offert, on peut toujours refuser de donner un permis, précise-t-il. food trucks. Il y a des camions-restaurants qui offrent des tacos ou des fajitas.","text":"Ce que l’on veut c’est apporter de la diversité, apporter quelque chose de nouveau et rafraîchissant sur le territoire des Îles, c’est ça l’objectif des food trucks. Il y a des camions-restaurants qui offrent des tacos ou des fajitas."}}">Ce que l’on veut c’est apporter de la diversité, apporter quelque chose de nouveau et rafraîchissant sur le territoire des Îles, c’est ça l’objectif des food trucks. Il y a des camions-restaurants qui offrent des tacos ou des fajitas.

En plus des 300 $ exigés par l’administration municipale pour l’analyse d’une demande de permis, ceux qui obtiendront l’aval de la Municipalité devront débourser 2500 $ supplémentaires pour opérer leur camion-restaurant entre juin et septembre.

Les installations roulantes devront quitter les sites tous les soirs et les heures d’ouverture seront encadrées.

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Selon la Municipalité, de jeunes promoteurs madelinots ont déjà manifesté de l’intérêt pour ce type d’entreprise.

Lors de la période de questions, qui s’est tenue à la fin de la séance municipale, mardi soir, le propriétaire de la cantine Au p’tit capitaine a demandé plus de détails sur les modalités du projet de règlement. Il a par la suite fait part de son intérêt à acquérir un équipement roulant pour diversifier son offre de services de restauration.

D’autres personnes présentes ont aussi questionné le conseil municipal sur la possibilité d’autoriser les camions-restaurants à l’année sur le territoire madelinot, ce qui n’est pour l’instant pas prévu au projet de règlement.

LA UNE : Le projet de règlement municipal prévoit un maximum de dix camions-restaurants sur cinq sites ciblés (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / CBC/GABRIELLE FAHMY
PAR Isabelle Larose

Éphémérides : Denise Leblanc est réélue pour un deuxième mandat comme députée provinciale

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13/04/1981 Denise Leblanc est réélue pour un deuxième mandat comme députée provinciale.

Source : Fonds Achille Hubert

Source : Fonds Achille Hubert

Elle occupera le poste de ministre de la Fonction publique lors de sa réélection en 1981 jusqu’à 1984 et ministre déléguée à la Condition féminine de 1983 à 1984.

En novembre 1984, plusieurs membres du Conseil des ministres remettent leur démission et, comme Denise Leblanc, plusieurs députés du Parti québécois deviennent députés indépendants. En mars 1985, le Rassemblement démocratique pour l’indépendance (RDI) est fondé et elle en est élue présidente.

Elle ne s’est pas représentée à l’élection de 1985.

 

 

 

LA UNE :  Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ)