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Recul de l’achalandage touristique aux Îles de la Madeleine

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Un peu moins de 62 000 visiteurs ont séjourné dans l’archipel entre mai et octobre, un bilan comparable aux années prépandémiques. Il s’agit d’une baisse de 3 % par rapport à 2023 et de 16 % comparativement à l’année record de 2022.

C’est la deuxième année d’affilée que les îles de la Madeleine connaissent un recul du nombre de visiteurs.

La baisse touristique s’est surtout fait sentir en septembre et en octobre, avec une diminution de 16 % par rapport à la même période en 2023.

Le nombre de touristes qui sont arrivés aux îles par avion a décru de 5 %, avec un peu moins de 20 000 passagers. Cette baisse s’explique notamment par la fin du programme aérien Explore Québec, qui offrait un soutien financier aux agences de voyages pour la création de forfaits.

La fin d’Explore Québec a nui aux voyages de groupe, surtout au printemps et à l’automne, explique le directeur de Tourisme Îles de la Madeleine, Michel Bonato.

Quant aux arrivées par bateau, elles ont connu une faible baisse de 1 %. Pas moins de 68 % des visiteurs ont utilisé le transport maritime pour se rendre à destination.

Le navire entre dans le port.

Le traversier Madeleine II a transporté 68 % des touristes qui se sont rendus dans l’archipel entre mai et octobre. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Tourisme Îles de la Madeleine signale que la durée moyenne de séjour est demeurée stable avec 10 nuitées, tandis que les dépenses à destination ont augmenté de 17 % pour s’établir à 1492 $, excluant les coûts de transport.

Retour à l’achalandage prépandémique

Tourisme Îles de la Madeleine ne s’inquiète pas outre mesure du bilan touristique 2024, considérant le contexte économique comme difficile. L’association touristique régionale estime qu’il est encore trop tôt pour déceler une forte tendance à la baisse.

Un graphique montre une pente ascendante avec quelques irrégularités entourant la période pandémique.

Ce graphique de Tourisme Îles de la Madeleine montre l’évolution de l’achalandage touristique entre mai et octobre de 2004 à 2024. Le bilan de cette année s’apparente à celui de 2018. Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Avec les chiffres de cette année, on revient à la période d’avant COVID-19, donc je pense que c’est somme toute une belle stabilité, indique la présidente de l’association touristique régionale, France Groulx.

Il faudra surveiller ce qui s’en vient pour s’assurer qu’on ne s’en ira pas vers des baisses continues et qu’on viendra stabiliser le tout.

Une citation de France Groulx, présidente de Tourisme Îles de la Madeleine

Hugues Poirier, propriétaire de deux commerces sur le site historique de La Grave, n’est pas préoccupé par le déclin du nombre de visiteurs depuis deux ans. Il croit que l’achalandage touristique est plus soutenable en ce moment qu’il l’était en 2022.

En 2022, tout le monde trouvait que c’était trop, l’équilibre était un peu dépassé, soutient M. Poirier. J’aime mieux une saison comme cette année, un peu plus calme, mais quand même excellente.

Des personnes en shorts qui marchent au bord de la rue à côté du théâtre Le Vieux Treuil et d'un drapeau affichant ouvert.

Des touristes sur le site historique de La Grave, à Havre-Aubert, aux îles de la Madeleine (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Par ailleurs, Tourisme Îles de la Madeleine ne trace pas de lien direct entre la controverse entourant la Passe Archipel et la baisse d’achalandage touristique.

Une étude de l’Organisation des Nations unies a analysé tous les systèmes de taxation qui ont été mis en place en matière de tourisme et l’étude conclut qu’aucun système n’a eu d’incidence sur le niveau d’achalandage, souligne le directeur de Tourisme Îles de la Madeleine, Michel Bonato.

La présidente de Tourisme Îles de la Madeleine, France Groulx, croit toujours à la pertinence d’une redevance touristique afin que le visiteur puisse participer à la préservation de la destination. Elle reconnaît cependant que les débats entourant la Passe Archipel ont pu entacher l’image des îles pour certaines personnes.

Michel Bonato et France Groulx photographiés lors de la Journée du tourisme, le 6 novembre 2024.

Le directeur général de Tourisme Îles de la Madeleine, Michel Bonato, et la présidente France Groulx estiment que le bilan 2024 est globalement satisfaisant. Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Des bilans variables dans les entreprises

Tourisme Îles de la Madeleine a réalisé une enquête maison auprès de 90 entreprises touristiques de l’archipel pour prendre le pouls au terme de la saison.

Selon les résultats de l’exercice, certains on vu leurs revenus augmenter par rapport à 2023 et seulement le tiers des répondants signalent une diminution.

Ainsi, le Musée de la mer note une baisse de plus de 20 % de son achalandage en août comparativement à 2023, une situation qu’il attribue au temps particulièrement clément.

Le temps clément de l'été a aidé certaines entreprises qui misent sur le plein air, mais a nui à celles offrant des activités intérieures.

Le temps clément de l’été a aidé certaines entreprises qui misent sur le plein air, mais a nui à celles offrant des activités intérieures. (Photo d’archives) Photo : Mathieu Dupuis/Tourisme Îles de la Madeleine

De son côté, le Ramea Café à Havre-Aubert a observé une hausse de 30 % de ses revenus cet été. Pour le café, ça a été incroyable cet été, bien au-delà de nos attentes, indique le propriétaire Hugues Poirier.

Quant à la propriétaire de l’hôtel Château Madelinot, elle affirme avoir connu une saison estivale très satisfaisante, mais elle note des changements dans les comportements des visiteurs.

On a eu beaucoup de réservations de dernière minute, indique Ariane Bérubé. Les clients pouvaient aussi opter pour des chambres à tarif régulier plutôt que pour une suite. En restauration, ils n’allaient pas prendre une entrée, un dessert et une bouteille de vin.

 

LA UNE : L’archipel a reçu 61 800 visiteurs de mai à octobre. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

 

Résidence Plaisance des Îles espère éviter la faillite

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Résidence Plaisance des Îles tente d’éviter la faillite, mais rien n’est moins sûr. Québec a récemment placé le CHSLD sous administration provisoire en raison de problèmes financiers. La situation n’est pas sans conséquence pour l’avenir de la résidence privée pour aînés (RPA) de 143 appartements qui se trouve sous le même toit.

Actuellement, Résidence Plaisance des Îles, qui administre toujours le volet RPA, est en discussion avec l’administration provisoire du CHSLD pour obtenir le paiement du loyer et des sommes liées à des ententes de services, afin de maintenir ses activités.

La Résidence Plaisance des Îles offre, entre autres, les services alimentaires et d’entretien ménager au CHSLD en vertu d’ententes de services.

On a besoin que la contribution du CHSLD soit versée, comme il était prévu dans les ententes, pour que la résidence privée pour aînés puisse continuer de fonctionner.

Une citation de Louis Fournier, président de la Résidence Plaisance des Îles

On est dans l’attente, on est en discussions, rapporte M. Fournier. Le CISSS des Îles nous dit que les ententes seraient honorées, donc on est très optimistes.

Résidence Plaisance des Îles est un organisme à but non lucratif créé en 2016 pour construire et gérer une résidence multifonctionnelle pour les personnes âgées madeliniennes. Ouvert depuis 2021, l’établissement de Cap-aux-Meules abrite un CHSLD de 65 places et une résidence privée pour aînés (RPA) de 143 logements pour personnes âgées autonomes et semi-autonomes.

Selon M. Fournier, la fermeture de la RPA et le déménagement de ses quelque 155 locataires n’est pas un scénario envisagé actuellement.

C’est comme impossible que Résidence Plaisance des Îles ferme. Aux îles de la Madeleine, on a les deux tiers des places en RPA, donc ça serait catastrophique.

Une citation de Louis Fournier, président de la Résidence Plaisance des Îles

Le président de l’organisme rapporte que tous les intervenants du dossier, que ce soit le ministère de la Santé et des Services sociaux, le CISSS des Îles ou les créanciers, travaillent pour que les activités de la RPA se poursuivent .

Une dame transporte un chariot rempli de vaisselle, dans une salle à manger.

Le coût des services alimentaires et d’entretien ménager sont partagés entre le CHSLD et la RPA en vertu d’ententes de services. Les finances des deux entités sont donc interreliées. Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Résidence Plaisance des Îles estime qu’elle pourrait éviter la faillite si le CHSLD continue de payer pour les services rendus par la RPA.

Les analyses et les prévisions qu’on a faites indiquent que la RPA peut exister sans CHSLD, soutient M. Fournier. Présentement, le boulet financier est l’utilisation de la main-d’œuvre indépendante au CHSLD.

Louis Fournier photographié dans la salle à manger de la Résidence Plaisance des Îles

Le président du conseil d’administration de Résidence Plaisance des Îles, Louis Fournier. Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Le volet CHSLD a accumulé une dette de 6,2 M$ envers Résidences Plaisance des Îles, notamment en raison des surcoûts liés à l’embauche de main-d’œuvre indépendante.

Québec a avancé des sommes à l’organisme dans les dernières années pour combler le déficit budgétaire, mais le gouvernement provincial a récemment cessé d’octroyer ce financement additionnel et placé le CHSLD sous administration provisoire, ce qui n’est pas sans conséquences pour l’avenir du volet RPA.

L'imposant bâtiment vu de côté.

Environ 155 personnes habitent dans les 143 appartements de la RPA de la Résidence Plaisance des Îles. Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Questionné sur ses intentions de respecter les ententes de services avec la RPA, le ministère de Santé et des Services sociaux demeure évasif.

Une analyse de la situation financière est en cours pour déterminer les actions à être posées dans l’objectif d’assurer la continuité des soins aux usagers, explique par courriel la relationniste, Marie-Pierre Blier.

Propriété du bâtiment et gestion future

Selon le président de Résidence Plaisance des Îles, les créanciers de l’organisme ont mis en branle le processus de saisie de l’imposant bâtiment qui abrite le CHSLD et la RPA, comme demandé par Québec.

Pour l’instant, l’organisme à but non lucratif ne s’est pas placé à l’abri de ses créanciers, mais il n’est pas impossible qu’il soit contraint de le faire s’il n’est plus en mesure de payer ses dépenses courantes.

On est en discussions avec les institutions financières, c’est possible qu’on soit mis sous séquestre, mais on a la certitude par nos prêteurs que les activités se poursuivraient de façon normale, mentionne Louis Fournier.

Le séquestre est nommé pour prendre possession et vendre les actifs garantis dans le but de rembourser les dettes. Un séquestre-gérant peut également être nommé pour gérer l’entreprise jusqu’à ce qu’elle soit vendue.

L'entrée principale du bâtiment.

Résidence Plaisance des Îles souhaite continuer à assurer la gestion de la RPA, mais l’organisme doit avoir les liquidités nécessaires pour poursuivre ses activités. Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Le président de Résidence Plaisance des Îles indique que les résidents et les employés ont été rencontrés pour les informer de la situation.

Incertitude pour les employés

La situation financière précaire de Résidences Plaisance des Îles suscite de l’inquiétude pour la quarantaine d’employés de la RPA.

Si la RPA change de main ou de propriétaire, ou qu’elle n’est pas solvable, ça risque de mettre des emplois en péril, reconnaît le vice-président régional à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Gaétan Leblanc.

Gaétan Leblanc photographié dehors à l'automne.

Gaétan Leblanc est vice-président régional pour la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) de la CSN. Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

M. Leblanc croit tout de même à la viabilité de la RPA, si le volet CHSLD est pris en charge par Québec.

Le volet RPA semble viable, selon les chiffres qu’on a. Ça veut dire qu’il y a moyen de s’entendre pour maintenir les emplois en place, croit-il.

La partie syndicale estime que Résidence Plaisance des Îles devrait continuer d’administrer la résidence privée pour aînés, car elle croit que les problèmes financiers de l’organisme ne sont pas causés par une mauvaise gestion, mais bien par les surcoûts de la main-d’œuvre indépendante liée au CHSLD.

Si la clientèle est satisfaite et que nos employés arrivent à signer une bonne convention, je ne vois pas pourquoi on changerait d’administrateur, affirme M. Leblanc. C’est un organisme à but non lucratif. L’idée n’est pas de faire des profits, mais d’assurer des services à la population.

M. Leblanc souligne que les employés de la RPAqui se sont syndiqués en mai 2023, sont toujours sans convention collective et qu’aucune rencontre avec l’employeur n’a eu lieu depuis juin.

Un conciliateur a été nommé pour permettre la reprise des négociations.

LA UNE : La Résidence Plaisance des Îles abrite un CHSLD de 65 places et une RPA de 143 logements pour personnes âgées autonomes et semi-autonomes. Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

PAR Isabelle Larose

 

L’hiver approche : C’est le temps de tuer le cochon et de faire les pâtés

Pour une troisième année de suite, le Festival du pâté acadien aura lieu dans les six régions de l’Île. En 2023, le concours avait attiré deux fois plus de participation qu’en 2022. On peut dès à présent s’inscrire et mettre au point sa recette dans la catégorie choisie. Comme l’a expliqué Georges Arsenault lors de sa causerie du 27 octobre, le pâté est un mets très ancien.

Autrefois, cette période plus froide de l’année aurait été la saison idéale pour tuer le cochon et faire des réserves. Comme Georges Arsenault l’a souligné dans sa causerie au Musée acadien récemment, le porc était omniprésent dans le menu de très nombreuses familles. Les pâtés acadiens, qu’on mangeait presque exclusivement à Noël, étaient surtout faits de viande de porc, mais aussi de lapin des bois, du lièvre.

«C’est seulement les familles qui avaient plus de moyens qui pouvaient ajouter du poulet. On ne tuait pas des poulets très souvent. L’automne, on tuait les jeunes coqs et, de temps à autre, lorsqu’une poule devenait trop vieille pour pondre, on la tuait. Il fallait la faire cuire longtemps», note-t-il.
«Selon moi, le pâté acadien est peut-être le mets le plus ancien parmi les mets qu’on associe à l’Acadie. On en trouve dans toutes les régions acadiennes, contrairement à d’autres mets qui sont plus régionaux. C’est probable que ça existait même en France, chez nos ancêtres», a indiqué le conférencier.
À l’opposé, les poutines râpées sont localisées dans certaines régions du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard. Quelques familles à Prince-Ouest auraient ce mets dans leurs traditions.

La tradition des mets aux patates râpées, aujourd’hui associés à l’Acadie, ne serait peut-être pas acadienne, mais plutôt allemande. Le beignet râpé, par exemple, serait servi en Allemagne, sous un autre nom évidemment, ainsi que des mets qui ressemblent à de la râpure.

D’ailleurs, les patates n’étaient pas cultivées par les Acadiens ni en France à cette époque d’ailleurs. «Les gens ne faisaient pas confiance aux pommes de terre. Ils trouvaient que ça n’avait pas de goût et que c’était juste bon à donner aux animaux. J’ai longtemps cru que les Acadiens n’avaient pas cultivé la patate avant la déportation, mais à présent, j’en suis moins certain», dit l’historien.
Lorsque la patate est devenue mieux connue en Acadie, elle a sans doute sauvé des vies. Défricher la terre prenait du temps, souvent des années, avant qu’on puisse faire pousser du blé. Les Acadiens plantaient des patates autour des souches. Ça faisait de la nourriture. «Les gens mangeaient des patates le midi et le soir. S’ils en mangeaient le matin aussi, ça voulait dire qu’il n’y avait rien d’autre», souligne Georges Arsenault.

À notre époque, les traditions culinaires changent et se transforment. Nos magasins d’alimentation regorgent de nouveaux produits et les personnes qui jardinent peuvent faire pousser une multitude de légumes et de fruits qui étaient inconnus des ancêtres acadiens.

Même le pâté acadien a subi des transformations. Le poulet a remplacé la viande des bois. Le pâté aux palourdes est relativement récent dans la région Évangéline du moins. Autrefois, on le cuisait dans de grandes formes rectangulaires. À présent, il est surtout rond, mais pas obligatoirement.

Un des plaisirs du concours du Festival du pâté acadien est de découvrir les variantes inventées et celles issues de traditions d’autres cultures, car il semble que le pâté soit une forme de nourriture prisée dans de nombreuses cultures.

LA UNE :  : Georges Arsenault, lors de sa causerie du 27 octobre au Musée acadien de l’ÎPÉ. (Photo : J.L.)

PAR Jacinthe Laforest

Top-3 : Un autre but pour Ovechkin dans sa course pour le record

Le Canadien ne jouait pas hier soir.

Par contre, trois autres rencontres étaient présentées dans la LNH.

Allons voir ce qui s’est passé :

1 : Un autre but pour Ovi 

C’est seulement une question de temps.

Mais Alex Ovechkin – à moins d’une surprise de taille – va être en mesure de battre le record de Wayne Gretzky pour le plus de buts inscrits (894) en carrière dans la Ligue nationale.

Le capitaine des Capitals a profité de la visite des pauvres Predators pour inscrire déjà son 8e but de la saison (en 12 matchs) et son 861e filet en carrière :

Avec 861 réussites au compteur, Ovi n’est plus qu’à 33 buts d’égaliser le record de Gretzky.

Ça approche…

Notons que les Preds se sont encore inclinés hier soir. Les Caps l’ont emporté par la marque de 3-2 et poursuivent leur excellent début de saison.

Steven Stamkos a marqué dans la défaite, mais Barry Trotz n’a pas dû être content du résultat de son équipe.

On sait qu’il pense déjà à reconstruire

2 : Les Golden Knights sont trop forts pour les Oilers 

On se transporte au milieu de la troisième période, alors que le score était de 2-1 en faveur des Oilers.

Mais c’est à ce moment-là que Noah Hanifin s’est levé.

Le grand défenseur a permis aux siens de l’égaliser avec un beau but :

Je dis que Noah Hanifin s’est levé… Parce que c’est aussi lui qui a joué les héros en fin de match.

Le pointage était encore égal (2-2) et Hanifin a envoyé tout le monde à la maison en marquant avec 48 secondes à écouler au cadran.

Un but dévastateur pour les Oilers :

Mark Stone a complété la marque dans un filet désert pour permettre aux Golden Knights de l’emporter 4-2.

Dans la victoire des Knights, il faut aussi souligner la performance de Jack Eichel, qui a récolté trois points (dont un but).

3 : Victoire facile des Wings à Chicago 

Il s’agissait du deuxième match de Patrick Kane à Chicago depuis son départ.

Et j’imagine qu’il a mis de l’argent sur le tableau parce que les Red Wings l’ont facilement emporté (4-1) face aux Blackhawks.

Connor Bedard a été blanchi de la feuille de pointage pour une rare fois et dans le match, on retient surtout ce beau but de Dylan Larkin :

Quand il utilise sa vitesse… Il est vraiment difficile à arrêter.

Notons que pour les Wings, il s’agit d’une deuxième victoire consécutive. L’équipe a une fiche de 6-5-1 depuis le début de la saison, ce qui n’est pas affreux… Mais ce n’est pas excellent non plus.

Ah, et pour ceux qui se posent la question : non, Patrick Kane n’a pas participé à la victoire des siens.

Il a été blanchi, à l’image de Bedard.

Prolongation

– Il est bien accompagné.

– Des fois, ça prend un peu de chance pour marquer!

– Les meilleurs pointeurs de la soirée d’hier :

(Crédit: Capture d’écran LNH.com)

– Ça va être beaucoup plus occupé dans la LNH ce soir :

(Crédit: Capture d’écran Google)

[VIDÉO] «Blague à Port!» – P’tite vite no 2

Joe le pêcheur, conteur Madelinot, charme son public avec ses récits imprégnés d’humour et d’embruns marins. . Ce vieux loup de mer utilise ses histoires comme toile de fond pour créer des situations à la fois cocasses et absurdes pour divertir et faire rire son public.

©bedecomics 2024

Nissan présente des Kicks et Frontier hauts en couleur au SEMA

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Nissan a décidé de se présenter au Salon SEMA 2024 avec une brochette de véhicules destinés à démontrer ce qu’il est possible de faire sur la base de deux modèles populaires chez Nissan, soit le Nissan Kicks, fraîchement remanié, ainsi que le Nissan Frontier, la camionnette intermédiaire de la marque.

C’est aussi une occasion pour le constructeur de présenter des véhicules équipés d’une série d’accessoires, comme dans le cas de la Nissan Z Legend. Ce modèle, basé sur la Nissan Z Heritage Edition, comporte un ensemble d’accessoires rehaussant son caractère.

Project Trailgater : pour les rassemblements extérieurs

Destiné aux amateurs de rassemblements, les fameux « Tailgate parties », le Nissan Frontier Trailgater est conçu pour rassembler les gens, surtout ceux qui apprécient la nature. Ce véhicule a été réalisé en partenariat avec l’émission Music City Trucks de PowerNation TV et est basé sur un Nissan Frontier PRO-4X 2025.

Il est équipé d’accessoires NISMO dédiés au hors-route, notamment un ensemble de suspension haute performance surélevée, un support de caisse, des rangements, un éclairage tout-terrain et des roues de 17 pouces. De plus, le Project Trailgater inclut presque tout ce dont vous pourriez avoir besoin pour le camping et les rassemblements extérieurs : deux téléviseurs de 43 pouces, des glacières électriques, un gril et même un évier de cuisine.

Nissan Frontier TARMAC Concept

Cette fois, on se dirige du côté de la performance avec un véhicule qui incarne l’esprit des camions sportifs et puissants d’autrefois. Le concept TARMAC est le fruit d’une collaboration entre Nissan Motorsports, Nissan Design America et Forsberg Racing.

Le véhicule se distingue par sa couleur de carrosserie orange, ses éléments aérodynamiques ainsi que de nombreuses composantes en fibre de carbone. Sous le capot, il est équipé d’un moteur V6 de 3,8 litres développant 400 chevaux. Ce gain de puissance est permis grâce à l’ajout d’un compresseur de type Roots, d’un système d’admission d’air froid NISMO et d’un système d’échappement NISMO conçu sur mesure.

Kicks Beach Patrol Concept

Inspiré des véhicules de patrouille de plage, le concept Kicks Beach Patrol bénéficie de la nouvelle plateforme du Kicks, qui comprend cette année la possibilité d’un rouage intégral. Le modèle présenté au SEMA se distingue par ses couleurs rappelant les véhicules de sauvetage et comprend de nombreux équipements dédiés à cette fonction.

Pour mieux s’adapter au sable, il est doté d’une suspension surélevée et de roues NISMO Off Road Ascend de 18 pouces équipées de pneus Geolandar.

Kicks Urban Shadow Concept

De la plage à la jungle urbaine, le Nissan Kicks Urban Shadow Concept s’inspire, selon Nissan, de la culture du tuning. Ce véhicule comprend des graphismes, des roues et des modifications de suspension qui accentuent son style et ses performances.

Ce concept met en valeur le potentiel de personnalisation du Nissan Kicks, avec des pièces et accessoires provenant de NISMO, comme des roues de 18 pouces, une suspension avec ressorts uniques permettant une hauteur de caisse abaissée, et un système d’échappement NISMO cat-back.

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Éphémérides : Tellie Petitpas reçoit la médaille de l’Ordre du Mérite scolaire

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À droite de l’image, Dorina Boudreau accompagne la petite Yolande Brochu.

07/11/1955 : Mademoiselle Tellie Petitpas fête ses 30 ans d’enseignement et reçoit la médaille de l’Ordre du Mérite scolaire.

Madame Tellie Petitpas consacra plus de 30 années au service de l’éducation aux Îles, surtout à Cap-aux-Meules.

Le 11 mai 1955, on lui décerna le prix du Mérite scolaire. À cette occasion, de grandes personnalités sont présentes à cette fête.

LA UNE : De gauche à droite : Hon. Hormidas Langlais, député provincial, Mgr André Arseneau, M. Omer Jules Desaulniers, surintendant de l’instruction publique, Tellie Petitpas (jubilaire), Réginald Arseneau et Ovide Hubert, inspecteur. Lucien boudreau et Yolande Brochu lui offre une gerbe de fleurs.

Photos : Tirées de 1949-1999 – Fiers de notre histoire / © Ghislaine Petitpas

La recette du succès des véhicules électriques? Le prix!

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La transition vers les véhicules électriques est inévitable. À plus ou moins brève échéance, les véhicules à moteur thermique vont laisser progressivement leur place aux véhicules électrifiés. Selon l’objectif actuel du gouvernement fédéral qui vise à interdire la vente de véhicules qui ne sont pas qualifiés de « zéro émission » après le 1er janvier 2035, on pourra acheter uniquement des véhicules électriques ou encore des véhicules hybrides rechargeables qui respecteront certains critères précis à compter de cette date. Vous savez comme moi qu’il peut se passer bien des choses — notamment l’élection d’un gouvernement qui n’a pas le même agenda — dans les 10 années qui nous séparent de ce moment fatidique, mais c’est du moins la piste que nous suivons actuellement.

Plusieurs points de réticence

Pour l’heure, les enjeux sont nombreux. L’infrastructure de recharge publique est l’un d’entre eux. Au Québec, on est relativement bien servi avec le Circuit électrique, mais sortez de la Belle Province et vous vous rendez rapidement compte que ça devient complexe.

Pendant ce temps, l’incertitude plane sur l’industrie automobile. Ford a annoncé mettre sur pause la production de F-150 Lightning jusqu’en 2025, alors que Volkswagen serait sur le point d’entamer une restructuration sans précédent. Tout ça, sans compter les innombrables constructeurs qui ont revu leur stratégie à l’égard des véhicules électriques, comme Volvo, Porsche et GM. Est-ce qu’ils auraient vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué en faisant des annonces anticipées et trop rapides de transition électrique? Sans doute, mais chose certaine, nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

Rajoutez à ça les facteurs propres au véhicule lui-même. Il y a bien sûr le type de véhicule, mais aussi sa disponibilité. Mentionnons aussi sa fiabilité qui suscite encore des questionnements, sans parler de la capacité des concessionnaires ou même des garagistes indépendants à les entretenir et à les réparer.

Quand c’est le portefeuille qui parle

Tous ces facteurs ont un impact sur le seul acteur réellement important dans cette équation : le consommateur. C’est lui seul qui sera le moteur de la transition.

On voit d’ailleurs que, mis à part les irréductibles qui y voient un avantage réel, pour des raisons qui leur appartiennent, la masse critique d’acheteurs de véhicules neufs n’est pas prête à acheter un véhicule électrique qui commande un prix drastiquement plus élevé que celui de sa contrepartie à essence. Vous allez me dire qu’au Québec, les véhicules électriques se vendent très bien. Vous avez entièrement raison, mais la réalité est influencée par la présence d’incitatifs gouvernementaux généreux qui amenuisent, sinon égalisent, le prix d’achat des véhicules thermiques. C’est logique : les consommateurs peuvent avoir un véhicule électrique neuf, et bénéficier des économies d’énergie qu’ils procurent, sans que le prix d’achat soit plus élevé qu’un véhicule thermique comparable.

Mais sortez du Québec et allez en Ontario, dans les provinces maritimes ou aux États-Unis, et vous constaterez que la réalité est toute autre. La conjoncture n’est pas la même, on s’entend, mais l’effet sur les ventes de VÉ est bien perceptible.

D’ailleurs, deux situations qui se déroulent au Québec montrent clairement que les consommateurs s’intéressent aux véhicules électriques, mais que leur intérêt varie en fonction du prix payé.

La disparition progressive du rabais gouvernemental provincial à l’achat d’un véhicule zéro émission à compter du 1er janvier prochain crée un engouement sans précédent. Les acheteurs se ruent vers les véhicules électriques et hybrides rechargeables, de telle sorte qu’ils enregistrent des chiffres de vente sans précédent au Québec. En toute logique, les gens veulent bénéficier de l’argent que leur remet le gouvernement pour « rentabiliser » leur passage au véhicule électrique, voyant qu’ils perdront une partie de cet incitatif dans à peine un mois ou deux.

C’est encore plus vrai quand le véhicule convoité est vendu à un prix raisonnable. J’écrivais dans un article, il y a quelques semaines, que le Chevrolet Equinox EV est le VÉ qui a été le plus subventionné en août dernier par le programme fédéral d’incitatifs pour les véhicules zéro émission (iVZE). Ce véhicule, arrivé il y a quelques mois à peine, est maintenant le véhicule électrique le plus populaire. Pourquoi? En raison de son prix.

Même s’il n’offre pas la meilleure capacité de recharge rapide de sa catégorie, qu’il n’a pas Apple CarPlay, ni Android Auto et que sa finition est plutôt moyenne, il offre de l’espace, du confort, une autonomie décente, de grands écrans, tout ça à un prix plus bas que la concurrence.

C’est donc clair pour moi qu’un véhicule électrique attrayant, vendu à prix juste aux yeux des consommateurs, aura un grand succès. C’est exactement ce qui se passe actuellement avec le Chevrolet Equinox EV, couronné de généreuses subventions en plus. Les gens se l’arrachent parce qu’il répond à leurs besoins, sans forcément les ruiner.

Et l’avenir?

Nous n’en sommes pas au bout de nos surprises avec les constructeurs automobiles, ou encore aux dernières annonces marquantes faites par les gouvernements. Une chose m’apparait cependant très claire : il est primordial que le prix des véhicules électriques s’abaisse dans les années à venir, pour qu’il s’approche de celui des véhicules à essence, sans que des rabais gouvernementaux soient nécessaires. C’est la seule manière d’assurer la pérennité de cette technologie.

Les constructeurs semblent d’ailleurs très sûrs qu’on se dirige dans cette direction, avec les nouvelles technologies qui s’en viennent et le coût de fabrication des batteries de VÉ — le morceau le plus important du véhicule électrique — qui diminue année après année.

On le voit d’ailleurs bien avec GM. Le constructeur est arrivé avec une plateforme unique, entièrement modulable, qui sert de base à tous ces modèles électriques. Ceci engendre des économies d’échelle importantes, ce qui permet de vendre plus de véhicules, à prix moindre, tout en engrangeant des profits à terme.

Chose certaine, les prochaines années seront fascinantes à vivre dans le monde de l’automobile! Sortez le popcorn!

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