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Des Européens luttent pour lever l’interdiction de l’UE sur les produits du phoque

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Les chasseurs canadiens luttant contre la réglementation ont de plus en plus d’alliés en Europe.

Un regroupement de chasseurs des pays nordiques a bon espoir que la Commission européenne lèvera l’interdiction sur le commerce des produits du phoque, une réglementation dénoncée depuis des années par les chasseurs canadiens.

Ces derniers militent depuis 2009 pour faire tomber les règles, adoptées pour des raisons éthiques, qui les ont privés de leur principal marché.

Nous espérons et attendons que l’interdiction soit annulée et que le commerce soit à nouveau possible, affirme Johan Svalby, conseiller principal en matière d’affaires internationales à la Nordic Hunting Alliance, un groupe représentant les chasseurs des cinq pays nordiques.

En mai dernier, la Commission européenne a lancé une évaluation des impacts et de l’efficacité de l’interdiction sur la commercialisation des produits dérivés du phoque. Si la commission révise sa réglementation à intervalles réguliers, cette fois-ci, nous avons le sentiment que la commission prend au sérieux l’évaluation des conséquences des règles actuelles, affirme Johan Svalby.

De nouveaux alliés pour les chasseurs canadiens en Europe

L’évaluation se poursuit alors que plusieurs pays de la mer Baltique s’inquiètent des impacts de la croissance de la population de phoques sur les stocks de poisson et l’industrie des pêches.

Le mois dernier, la Suède a présenté à la commission une lettre lui demandant d’assouplir les restrictions sur les produits du phoque. Selon le gouvernement suédois, la gestion de la population de l’espèce dépend des chasseurs qui n’ont pour le moment aucun marché pour la viande et la peau de phoque.

Au cours des 20 dernières années, nous avons observé une augmentation importante de la population de ces espèces dans la mer Baltique, ce qui nuit au rétablissement des stocks de poisson, a affirmé le ministre des Affaires rurales de la Suède, Peter Kullgren, pendant une rencontre des ministres de l’Agriculture du bloc de 27 pays, le 21 octobre, à Luxembourg.

D’autres pays limitrophes de la mer Baltique, dont l’Estonie, la Finlande et la Lettonie, appuient la proposition suédoise pour mieux gérer la population de phoques gris et annelés dans leur région. Ils s’inquiètent de la quantité de poissons que consomment ces prédateurs et de la destruction de l’équipement des pêcheurs.

Peter Kullgren.

Le ministre suédois des Affaires rurales, Peter Kullgren, participe à une conférence de presse à Stockholm en juin 2023. Photo : Henrik Montgomery/TT News Agency/Associated Press / Henrik Montgomery

Il y a beaucoup de pêcheurs en colère dans ma région, affirme Jouni Heinikoski, un pêcheur à la retraite dans le nord de la Finlande. La population de phoques est tellement importante aujourd’hui qu’il n’est plus possible d’utiliser des filets maillant. Les pièges à saumon doivent être fabriqués avec un nylon spécial.

Que faire avec les animaux qu’on a abattus?

Selon Sven-Gunnar Lunneryd, un chercheur à l’Université suédoise des sciences agricoles, certains scientifiques estiment que si la région veut permettre aux stocks de poissons de se rétablir, il faudra réduire de moitié la population de phoques dans la mer Baltique.

Qui va le faire? Les chasseurs. Ce n’est pas une tâche qui est facile […] et il faut qu’il y ait une compensation économique, soutient-il.

Au Canada, vous avez des quotas [de phoque] beaucoup plus importants, mais nos gouvernements encouragent nos chasseurs à participer à la chasse et en Suède, par exemple, on ne tue que la moitié de ce qui est autorisé, renchérit Johan Svalby.

Sven-Gunnar Lunneryd souligne que la chasse aux phoques est légale dans les pays de l’Union européenne, mais que la vente des produits dérivés du phoque ne l’est pas. Une situation qui va à l’encontre des principes de la chasse durable.

Que faire avec les animaux qu’on a abattus? On les lance dans la mer? Bien sûr que non, c’est complètement immoral.

Une citation de Sven-Gunnar Lunneryd, chercheur, Université suédoise des sciences agricoles

La commission doit maintenir cette législation

Dans le cadre de son évaluation, la Commission européenne a déjà effectué des consultations auxquelles des milliers de citoyens et de groupes ont participé. Les gouvernements du Canada, de Terre-Neuve-et-Labrador, du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest y ont participé, plaidant tous pour la levée de l’interdiction.

Des groupes animalistes ont eux aussi fait connaître leur avis lors du processus. Plusieurs d’entre eux, dont la Humane Society International, réclament le maintien des restrictions actuelles, qualifiant la chasse aux phoques de massacre cruel dans leur soumission à la commission.

Le Canada a clairement l’intention cynique de défaire l’interdiction et de rétablir l’accès au marché pour ses produits cruels, a écrit Jo Swabe, directrice des affaires publiques de la Humane Society, en juin.

La commission doit maintenir cette législation, non seulement parce que la chasse commerciale au phoque constitue une menace existentielle pour les populations de phoques vulnérables au changement climatique, mais aussi, comme l’a reconnu l’OMC [Organisation mondiale du commerce], parce qu’elle constitue à tous égards un affront à la moralité publique.

Une citation de Jo Swabe, directrice des affaires publiques, Humane Society International

Mme Swabe a décliné une demande d’entrevue, tout comme l’ambassadrice du Canada auprès de l’Union européenne, Ailish Campbell.

Le contrôle des prédateurs ne fera rien

Le 21 octobre, le commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, Janusz Wojciechowski, a affirmé que les préoccupations exprimées pendant les consultations seront dûment prises en considération.

L’épuisement des ressources halieutiques dans la mer Baltique est en grande partie dû au mauvais état de l’environnement de la mer Baltique, qui affecte clairement la rentabilité des pêcheries, a-t-il toutefois indiqué, soulignant la pollution et les faibles niveaux d’oxygène dans la région.

Le contrôle des prédateurs ne fera rien pour résoudre ces problèmes.

Une citation de Janusz Wojciechowski, commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural
Janusz Wojciechowski.

Le commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, Janusz Wojciechowski, lors d’un débat au Parlement européen à Strasbourg, en France, en novembre 2021. Photo : Associated Press / Christian Hartmann

Oceana, un organisme non gouvernemental militant pour la protection de ces écosystèmes sous-marins, abonde dans le même sens. Le mois dernier, le groupe a expliqué au site d’actualités Euractiv que les stocks de poissons ont diminué dans la mer Baltique après des décennies de surpêche, de pollution et d’autres activités humaines.

Une récente étude  de l’Université de Göteborg soutient aussi que la chasse aux phoques gris, en Suède, pourrait déjà nuire à la pérennité de l’espèce.

La commission doit publier son évaluation de l’interdiction du commerce des produits du phoque en janvier.

LA UNE : Le phoque gris figure parmi les espèces de phoques chassés en Europe. Dans les pays de l’Union européenne, la chasse aux phoques est permise, mais il est impossible de vendre des produits dérivés de l’animal une fois abattu. (Photo d’archives) Photo : iStock / Ian Dyball

vec des informations de CBC

 

Éphémérides : Manger de la viande le vendredi

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4 novembre 1966 : Manger de la viande le vendredi

Jusqu’en 1966, les instances religieuses interdisaient de manger de la viande le vendredi.

Lorsque les fidèles catholiques ont eu la permission d’en manger, il y a eu des répercussions immédiates sur les ventes de poissons.

À l’émission Présent Édition Nationale, le 4 novembre 1966, la journaliste Nicole Godin s’entretenait avec le directeur de l’Association des pêcheurs unis du Québec, Jean Gosselin.


LA UNE : Le rocher Percé (archive). PHOTO : RADIO-CANADA

Éphémérides : Naufrage du Chelatros

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4 novembre 1941 : Naufrage du Chelatros

Le Chelatros enregistré en Grèce, fait naufrage aux abords de l’Île Brion.

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© Facebook / Musée des Îles de la Madeleine

Parti de Montréal, il se dirige vers Sydney en Nouvelle-Écosse pour se joindre à un convoi se dirigeant vers Liverpool avec une cargaison d’aluminium.

Source : TYNE BUILT SHIPS

LA UNE : Le Mandala, renommé Chelatros en 1923 / Bangsbo Museum

Le Chevrolet Equinox EV est-il réellement moins cher que ses concurrents?

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« Je vois beaucoup de Chevrolet Equinox EV sur les routes. Après en avoir parlé autour de moi, beaucoup de personnes me disent qu’il est moins cher que les autres, ce qui explique sa popularité. Est-ce que le Chevrolet Equinox EV est réellement moins cher que ses concurrents? » – Sophie

Réponse

Bonjour Sophie,

La popularité du Chevrolet Equinox EV n’est certainement pas à contester. Il y en a littéralement à tous les coins de rue. Je dis depuis longtemps que si un constructeur arrive avec un VUS compact électrique, offert à un prix décent, et en grande quantité, il remportera un grand succès. Force est de constater que c’est ce qui se produit actuellement avec le Chevrolet Equinox EV.

Votre question sur le prix est pertinente. Même si on a l’impression que le Chevrolet Equinox EV est vendu à prix abordable pour ce qu’on obtient, mieux vaut étudier la question en profondeur pour mieux se prononcer. La meilleure manière de le faire est en comparant son prix avec celui des autres modèles comparables, en version d’entrée de gamme à deux roues motrices, offerts dans le marché.

La comparaison

Pour 2024, la version d’entrée de gamme 2LT arrive à un prix de départ de 51 525 $. Ceci comprend un rouage à traction, une autonomie de 513 kilomètres annoncée, des roues de 19 pouces, des rétroviseurs chauffants, les deux écrans de 11 et 17,7 pouces à l’intérieur, la caméra à 360 degrés, le siège du conducteur à réglage électrique et le hayon électrique. Il va sans dire que l’équipement est généreux pour le prix demandé.

Ford Mustang Mach-E

Le prix de base de la version Select à propulsion et à petite batterie du Ford Mustang Mach-E est de 57 690 $, plus élevé que celui du Chevrolet Equinox EV. De plus, à ce prix, vous avez accès seulement à la batterie de plus faible capacité, octroyant au Mach-E une autonomie homologuée de 402 km. Donc, il est plus cher et offre moins d’autonomie que le Chevrolet Equinox EV, même si l’équipement est comparable.

Hyundai IONIQ 5 et Kia EV6

Ce n’est pas non plus du côté du Hyundai IONIQ 5, dont le prix commence à 57 666 $ pour la version 2024 à longue autonomie et propulsion. Même chose du côté du Kia EV6, dont le prix d’entrée de gamme est de près de 60 000 $ pour 2024. Dans les deux cas, c’est plus haut que Chevrolet, même si l’autonomie est similaire. Il demeure possible cependant que ces modèles subissent des baisses de prix pour 2025, notamment avec l’arrivée de variantes moins équipées ou munies d’une plus petite batterie.

Hyundai Kona électrique et Kia Niro EV

Autant le modèle Hyundai Kona électrique que le Kia Niro EV en déclinaison de base sont vendus à prix d’entrée inférieur à celui du Chevrolet Equinox EV 2LT. À des fins de comparaison d’équipement, optons pour le deuxième niveau d’équipement pour les deux modèles : Kia Niro EV Wind+ et Hyundai Kona électrique Ultimate. Alors, le prix est de 51 000 $ à 53 000 $, plus proche du Chevrolet. On est donc très proche de l’offre du constructeur américain, sauf pour deux aspects : l’autonomie variant entre 407 et 420 km (selon le modèle) et l’espace intérieur légèrement inférieur du côté des Sud-Coréens.

Nissan Ariya

Le modèle Engage TA du Nissan Ariya se vend à compter de 52 835 $. À ce prix, il n’y a pas de hayon électrique, pas de caméras à 360 degrés, mais vous avez les sièges avant à réglages électriques et les sièges arrière chauffants. La batterie de 63 kWh donne néanmoins une autonomie assez faible de 348 kilomètres, bien en bas de celle de l’Equinox EV.

Subaru Solterra et Toyota bZ4X

Du côté du Toyota bZ4X, le prix d’entrée de gamme est de 52 941 $ pour le modèle LE à traction, soit très proche du Chevrolet Equinox 2LT. Vous obtenez des écrans de taille convenable, les sièges et le volant chauffants, un hayon électrique, mais pas de caméra à 360 degrés ou de sièges électriques. De plus, l’autonomie annoncée dépasse à peine 400 kilomètres. Pour ce qui est du Subaru Solterra, il est proposé uniquement avec le rouage intégral, ce qui propulse son prix de base à plus de 59 000 $.

Tesla Model Y

Depuis quelques semaines, le Tesla Model Y n’est plus proposé avec une batterie de capacité standard. Ceci signifie que l’autonomie de la version la moins chère est concurrentielle avec l’Equinox EV, proposant 525 kilomètres. Hélas, ceci vient avec un prix d’entrée qui est plus élevé que celui de l’Equinox EV d’environ 11 000 $.

VinFast VF 8

Le modèle le moins cher du VinFast VF 8 est vendu à 55 900 $, soit déjà plus haut que l’Equinox EV. De plus, l’autonomie proposée est de seulement 425 kilomètres. Néanmoins, l’équipement généreux du modèle est en mesure de tenir la comparaison avec le Chevrolet, tandis que la puissance de 346 chevaux est nettement plus impressionnante que celle de 213 chevaux de l’Equinox EV d’entrée de gamme. De plus, le VinFast VF 8 est à rouage intégral, pour ce prix.

Volkswagen ID. 4

Du côté de Volkswagen, avec l’ID.4, on a plusieurs versions disponibles qui abaissent le prix d’entrée. Le modèle de base vendu à 51 210 $ vient automatiquement avec un rouage à propulsion, des roues de 19 pouces, un pare-brise chauffant, un chargeur par induction pour téléphone intelligent et des rétroviseurs chauffants, mais il manque les sièges avant à réglage électrique et le hayon à ouverture électrique par comparaison avec l’Equinox EV. De plus, l’autonomie annoncée n’est que de 332 km avec la batterie de petite capacité.

La conclusion

Force est de constater que le Chevrolet Equinox EV propose une combinaison unique d’équipement, d’espace, d’autonomie, de capacités et de style pour un prix qui défie toute concurrence équivalente. Aucun autre véhicule étudié ne propose ce que l’Equinox offre au prix demandé. Donc, pour répondre à votre question, le Chevrolet Equinox EV est réellement moins cher que les autres, tous éléments considérés.

Il reste maintenant à voir quelles sont les promotions en vigueur ou les modalités de financement. Ces deux aspects peuvent influencer quand même le montant final de la transaction, amenuisant ou encore creusant l’écart entre l’Equinox EV et les autres modèles. De plus, nous sommes toujours en collecte de données pour valider la fiabilité du modèle fraichement débarqué avant de vous le recommander. La grande popularité du véhicule nous donnera toutefois beaucoup de données rapidement pour se faire une tête.

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Top-5 : Alex Tuch réalise un petit miracle digne d’un candidat à l’arrêt de l’année

On avait droit à 11 matchs hier soir pour un samedi donc bien occupé encore une fois dans la Ligue nationale de hockey.

D’ailleurs, plusieurs faits saillants ont retenu l’attention.

Voici les principaux.

1. L’attaquant Alex Tuch réalise un arrêt sensationnel

Hier soir, deux équipes de moitié de peloton de la division atlantique s’affrontaient du côté de Detroit, alors que les Sabres de Buffalo étaient en visite pour y affronter les Red Wings.

Ce fut un match avec très peu de buts, alors que les Red Wings en sont sortis vainqueurs par la marque de 2 à 1.

Les gardiens des deux équipes ont été solides, et même que du côté des Sabres, un autre joueur s’est distingué devant le filet.

En effet, l’attaquant Alex Tuch est venu sauver les meubles de son équipe en réalisant à genoux, deux arrêts consécutifs sur la ligne des buts.

Sérieusement, le deuxième arrêt avec un peu de moutarde pourrait être candidat à l’arrêt de l’année.

Bravo à Tuch, qui a tout donné pour garder son équipe dans le match.

2. Auston Matthews vient venger Mitch Marner avec une très dure mise en échec

Les Maple Leafs ont toujours été reconnus comme étant « softs », surtout pour ce qui est des joueurs vedettes à l’attaque.

Ils sont généralement très mous, et ne s’impliquent pas physiquement.

Hier cependant, Auston Matthews est venu à la défense de son bon ami Mitch Marner.

Marner a été envoyé au tapis par le défenseur des Blues de Saint-Louis, Ryan Suter, et par la suite, Matthews est venu servir un solide double échec à Ryan Suter.

Voici la séquence.

Bref, Matthews a bien réagi et ne s’est pas gêné pour venger son coéquipier.

Malgré tout, les Leafs ont perdu par la marque de 4 à 2 face aux Blues à Saint-Louis.

3. Les Golden Knights demeurent invaincus (8-0-0) à la maison cette saison

Encore une fois cette année, Vegas est l’une des meilleures équipes de la LNH.

Les Golden Knights sont dominants, et ce, surtout à domicile.

Ils sont tellement dominants à domicile que jusqu’à présent, ils sont invaincus au T-Mobile Arena, alors que leurs huit victoires cette saison ont été obtenues à domicile.

En effet, sur leur fiche de 8-3-1, ils sont 8-0-0 à domicile et 0-3-1 à l’étranger.

C’est assez impressionnant comme statistique.

La 8ᵉ victoire à domicile des Golden Knights s’est d’ailleurs conclue hier soir en prolongation, alors que Brett Howden a joué les héros face au Club de Hockey de l’Utah pour donner la victoire 4 à 3 à son équipe.

4. Les Canucks se sauvent in extremis avec la victoire face aux Sharks

Vancouver ne domine pas en ce début de saison, alors qu’au contraire, c’est souvent plus difficile que ça devrait l’être pour les Canucks.

Ils ont une bonne équipe sur papier, mais l’absence de Thatcher Demko devant le filet semble faire mal au moral de l’équipe.

Hier soir d’ailleurs, ils s’en sont sortis de peine et de misère face à la pire équipe de la LNH, soit les Sharks de San Jose, alors qu’ils ont su inscrire un but gagnant avec moins de 30 secondes à faire au match.

Les Canucks s’en sortent donc in extremis avec les deux points.

À noter que dans la victoire, Jake DeBrusk a inscrit son premier but avec les Canucks.

5. Un but sensationnel dans la Ligue américaine pour Donovan Sebrango

On se transporte maintenant dans la Ligue américaine, du côté des Senators de Belleville, là où on a assisté à un superbe but de la part du défenseur Donovan Sebrango.

En effet, le fils de l’ancien joueur du CF Montréal, Eduardo Sebrango, y est allé d’un tir entre ses jambes sans regarder la rondelle pour inscrire un magnifique but.

C’est vraiment un bel exploit pour le joueur d’origine canadienne et cubaine.

En Rafale

– Voici les résultats de la veille.

– Voici les meilleurs pointeurs de la veille.

(Crédit: NHL.com)

– Au programme aujourd’hui dans la LNH : sept matchs.

(Crédit: Google/NHL)

Archives : Quand le Québec perd la boule pour le bingo

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 Le bingo a connu un engouement important au Québec entre les années 1960 et 1990. Nos archives expliquent l’évolution et le rôle souvent inattendu de ce jeu de hasard dans l’histoire du Québec.

«Quel est le sport national au Québec? Ce n’est pas le hockey : c’est le bingo. On joue beaucoup plus au bingo au Québec pendant l’année qu’au hockey.» – Mado Lamothe, reine du bingo du Casino de Montréal

Au début des années 1960, le Québec s’enflamme pour le bingo.

Montage d’archives, 1966-2001

On s’entasse dans les sous-sols d’église et on tamponne des cartes numérotées dans l’espoir de gagner le gros lot.

C’est, pour de nombreux Québécois, et surtout de nombreuses Québécoises, leur principale sortie de la semaine.

Les soirées de bingo ont souvent joué, pour les femmes du Québec, le même rôle que les tavernes pour les hommes. C’était un endroit de réunion et de socialisation.

Il est révélateur que deux des chefs-d’œuvre du théâtre québécois, Les belles-sœurs et Broue, encensent le bingo ou se déroulent dans une taverne.

Un jeu qui amène le rêve…

Ce sont deux Américains, Edwin Lowe et Carl Leffler, qui ont conçu le jeu de bingo moderne dans les années 1920 et 1930.

Mais l’ancêtre du jeu est beaucoup plus vieux. Déjà, au 16e siècle, on jouait en Italie à un jeu nommé « lo giuco de loto ». Ses mécanismes et ses règles ressemblaient beaucoup au bingo moderne.

D’Italie, le jeu passe dans les mœurs en France grâce à Giacomo Casanova.

Le célèbre séducteur vénitien convainc en effet le roi Louis XV de lancer dans le royaume une loterie publique pour financer la construction de l’École militaire.

Dans les faits, Casanova et le roi de France imposent une taxe, mais elle est volontaire et elle a le grand avantage de faire rêver.

D’autres ne se gêneront pas, dans les siècles qui ont suivi, pour reprendre l’idée.

… et qui renfloue l’Église catholique

«Les revenus du bingo pour la paroisse Saint-Édouard sont d’environ 225 000 dollars par année.» –  Gaby Drouin

C’est l’Église catholique qui a favorisé la diffusion du bingo au Québec, par exemple dans la paroisse Saint-Édouard, dans le quartier montréalais du Mile End, comme le constate la journaliste Judith Paré dans un reportage préparé pour l’émission Dossiers diffusée le 22 mars 1973.

Cela paraît à première vue surprenant. Faut-il rappeler que la doctrine catholique rejette l’idée de spéculer sur la volonté de Dieu, qui fait partie intégrante du jeu de bingo?

Or, l’Église catholique au Québec, à partir des années 1960, est confrontée à un problème de plus en plus criant.

Ses ouailles la quittent. Les quêtes et la dîme diminuent.

Les coffres se vident alors que les bâtiments vieillissent et que des rénovations s’imposent. Il faut de l’argent pour garder le patrimoine en état.

C’est l’organisation de soirées de bingo dans les sous-sols de ses églises qui sauvera de la faillite plus d’une paroisse.

La journaliste Judith Paré s’est rendue dans la paroisse Saint-Édouard, où elle a discuté avec le curé.

Ce dernier lui raconte que les profits effectués grâce aux soirées de bingo renflouent le trésor de la fabrique et servent à l’entretien du temple. Cette manne financière au service de la gloire de Dieu lui enlève, d’une certaine manière, un problème de conscience.

Un lent déclin

Toutefois, au début des années 1990, le bingo entame un déclin. Ce n’est plus de mode.

De plus, Internet propose des versions électroniques des jeux de hasard qui contribuent à vider les sous-sols des églises.

L’État – ça n’a pas changé depuis Louis XV –, toujours à court d’argent, prend le relais de l’Église catholique pour faire la promotion du bingo.

Le 3 juillet 1997, le gouvernement du Québec crée la Société des bingos du Québec.

On voit même ce gouvernement programmer des soirées de bingo au Casino de Montréal, comme le constate la journaliste-réalisatrice Yanie Dupont-Hébert dans l’émission Tam tam du 1er août 2001.

Toutefois, il ne s’agit pas du tout de soirées de bingo comme celles que parrainait l’Église catholique.

L’animation est assurée par la drag queen Mado Lamothe, une des vedettes des nuits de Montréal.

Des apollons à moitié habillés défilent sur la scène. Mado Lamothe ose des jeux de mots coquins qui auraient fait rougir plus d’un sacristain.

Malgré ce sursaut de vie et de folie, le bingo continue de péricliter.

En 2006, la loi antitabac du gouvernement du Québec dans les lieux publics donne le coup de grâce.

Les Québécois se tournent vers d’autres divertissements. Ils continuent cependant d’être de fervents adeptes des jeux de hasard.

Voilà pourquoi les revenus de la Société Loto-Québec ont atteint, en 2017, 1,3 milliard de dollars.

LA UNE : Le bingo a été un divertissement très apprécié au Québec, surtout à partir des années 1960. PHOTO : RADIO-CANADA

Éphémérides : Rodolphe Lemieux est élu par acclamation aux élections fédérales

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L’honorable Rodolphe Lemieux / Artiste : Jacqueline Comerre Paton vers 1924

03 novembre 1904 : Élection, au fédéral, de Rodolphe Lemieux. Il est élu par acclamation député de Gaspé avec la formation politique du Parti libéral du Canada.

«Dans le gouvernement de Wilfrid Laurier, dont il fut le bras droit au Québec, il occupa les fonctions de solliciteur général, ministre du travail, ministre des postes, ministre de la marine, président de la Chambre et membre du conseil privé. Il sera également député dans le circonscription de Maisonneuve de 1917 à 1921, Rouville de 1911 à 1917 et de Nicolet de 1904 à 1908.

En 1918, il est élu président de la société royale du Canada. Récipiendaire de la légion d’honneur en 1925, il est aussi membre de l’Académie des sciences morales et politiques. Sa nomination sénatoriale vint le 3 juin 1930, soit sept ans avant sa mort le 28 septembre 1937 à l’âge de 70 ans.» – Wikipedia

 

LA UNE: Bibliothèque et archives du Canada PA-028135 sous le numéro MIKAN 3218302

Top-5 : quand le Lightning et le Wild jouent avec… deux rondelles

Hier, on avait droit à une journée plutôt occupée dans la LNH, alors que six matchs étaient à l’horaire.

Allons voir ce qui s’est passé dans le circuit Bettman :

1. Quand le Lightning et le Wild jouent avec… deux rondelles

Normalement, au hockey, le but du jeu est assez simple : prendre la rondelle sur la glace et essayer de la mettre dans le filet adverse. Jusque là, je ne vous apprends rien.

Par contre, hier soir, le Wild et le Lightning ont été ingénieux : ils se sont dits qu’avec deux rondelles sur la glace, ça doublerait le plaisir.

Et ça a donné cette séquence… bizarre.

Évidemment, il y a une explication un peu plus logique pour cette situation : lors d’un précédent arrêt de jeu, une rondelle s’était logée dans le filet, mais personne ne l’avait vue. Elle a ensuite été délogée… et elle s’est retrouvée sur la glace.

Le pauvre Andrei Vasilevskiy a donc été assez confus de voir son coéquipier préparer une sortie de zone avec la rondelle… alors qu’au même moment, Marco Rossi avait lui aussi une rondelle et qu’il était à quelques centimètres de lui.

Ça ne se voit pas à tous les jours, disons.

Le reste de la rencontre a été disputé avec une seule rondelle… mais ça n’a pas empêché Kirill Kaprizov de s’illustrer avec celle-ci. Dans un gain de 5-3 des siens, il a inscrit trois points, dont le troisième but des siens.

Mine de rien, ses 21 points cette saison le placent au sommet de la LNH…

2. Aleksander Barkov s’illustre devant ses partisans en Finlande

Hier, en après-midi, on avait de l’action dans la LNH, alors que les Panthers et les Stars, qui ont des joueurs vedettes finlandais, croisaient le fer en Finlande.

Les Stars ont notamment laissé leurs trois Finlandais faire un tour de glace en solo lors de l’échauffement… mais le pauvre Miro Heiskanen a trébuché sur la glace. Oups.

Les deux clubs ont toutefois livré un match très offensif. Au total, 10 buts ont été marqués dans la rencontre, dont trois par des joueurs finlandais.

Aleksander Barkov a notamment mené la charge avec quatre points, dont ce but.

Victoire de 6-4 pour les Panthers, qui remportent le premier match d’une série de deux duels en deux jours du côté de la Finlande.

Beau moment pour Barkov en fin de match, d’ailleurs, lui qui a été nommé joueur du match dans son pays natal.

3. Les partisans des Flames narguent Jacob Markstrom

Cet été, les Flames ont échangé Jacob Markstrom aux Devils. C’était une grosse transaction, alors que l’un des meilleurs gardiens de la ligue changeait d’adresse.

Et pour les Devils, c’était l’occasion de colmater une brèche au sein de leur formation.

Or, hier soir, Markstrom était de retour à Calgary… et il a accordé trois buts à son ancien club, tous en troisième période. Ça a donc mené les partisans sur place à narguer leur ancien joueur.

Ce qui n’a pas aidé la cause de Markstrom, c’est que son adversaire, Dan Vladar, n’a pas flanché de la soirée.

Il a blanchi les Devils, aidant les Flames à l’emporter par la marque de 3-0.

4. Tour du chapeau pour Nikolaj Ehlers

Cette saison, les Jets de Winnipeg sont vraiment en feu. Le club gagne des matchs sans arrêt, et hier, les Jets pouvaient devenir la première équipe de la LNH à atteindre la marque des 10 victoires.

Et visiblement, Nikolaj Ehlers l’a bien compris. Le Danois était en feu hier soir, lui qui a inscrit un tour du chapeau, et ce, avant même la fin de la deuxième période.

Il a été dominant.

Josh Morrissey, Gabe Vilardi et Mason Appleton ont également contribué à la marque pour les Jets, qui l’ont emporté par la marque de 6-2 face aux Blue Jackets.

10 victoires cette saison pour les Jets.

5. Scène inquiétante pour Mike Reilly

Hier, les Islanders étaient du côté de Buffalo pour affronter les Sabres. Or, même si on a eu droit à quelques bons moments de hockey, c’est plutôt une scène au début de la deuxième période qui a retenu l’attention.

Et ce, pour les mauvaises raisons.

Alors que Mike Reilly était près de la bande, Jordan Greenway l’a solidement frappé… et Reilly a mis beaucoup de temps à se relever.

La civière a été sortie, mais Reilly a été en mesure de quitter en patinant, bien qu’aidé par ses coéquipiers.

Notons toutefois que les Islanders ont trouvé le moyen de venger leur coéquipier en allant chercher la victoire.

Ce beau but de Maxim Tsyplakov a notamment aidé les Isles à l’emporter.

Prolongation

– Alexis Lafrenière a marqué hier soir.

– Tout un tir d’Artemi Panarin.

– Les Finlandais ont volé la vedette hier lors du match en Finlande.

– 1000 matchs dans la LNH pour Mikael Backlund.

– Les meilleurs pointeurs de la soirée.

(Crédit: Capture d’écran/NHL.com)

– Grosse journée au programme.

(Crédit: Capture d’écran/Google)

Owen Beck joue comme un gars qui veut remplacer Christian Dvorak à Montréal

Depuis un petit moment, ça ne va pas exactement super bien chez le Canadien. Le club a perdu six de ses huit derniers matchs, mais le plus inquiétant, c’est la façon dont il les perd.

Il n’est pas juste défait : il est constamment déclassé par son adversaire.

Et parmi les gars qui sont pointés du doigt, il y a Christian Dvorak. Le vétéran ne joue pas exactement du hockey inspiré, et en ce moment, il nuit plus qu’il n’aide la cause du Tricolore.

Ça fait donc en sorte qu’en ce moment, on se dit qu’il y a peut-être (au moins) une chaise à prendre à Montréal. Et s’il y en a un qui a compris ça, c’est Owen Beck.

Hier, par exemple, le kid a marqué ce très beau but en désavantage numérique, un but qui s’est avéré être le but vainqueur pour le Rocket dans un match où le club a été un peu sauvé par son gardien, Connor Hughes.

Le club-école a d’ailleurs une fiche de 7-1-0, et ce, malgré l’infirmerie qui déborde.

Dans l’immédiat, le seul renfort dont disposera le CH, c’est celui qui est à l’interne. Les transactions en début de saison dans la LNH sont très rares, et souvent, un club doit surpayer massivement pour obtenir du renfort à ce stade de la saison.

Et ça, ce n’est pas la façon de faire habituelle de Kent Hughes.

Beck, lui, semble en être conscient. Le jeune a cinq points à ses cinq derniers matchs, et on le sent déjà comme un poisson dans l’eau chez les professionnels. L’adaptation d’un gars qui jouait déjà un style pro dans le junior n’a pas été trop complexe.

Je ne suis pas en train de vous dire ce matin que le CH doit rappeler Owen Beck dès maintenant. Dans les faits, le laisser maturer quelques mois de plus dans l’environnement du Rocket (qui, en ce moment, est bien plus rose que celui du Canadien) n’est peut-être pas une mauvaise chose.

Cela dit, personne ne va me convaincre ce matin que Beck ferait pire que Dvorak dans la LNH. Le CH serait mince en termes de centres droitiers avec un tel changement, mais Dvorak est un problème en ce moment, et si on veut du renfort dans l’immédiat, il devra venir de l’interne.

Je vous aurais bien parlé de Michael Hage, qui a réalisé cette sublime passe hier, mais il est dans la NCAA, lui. Au mieux, il sera en ville à la toute fin de la saison… s’il ne retourne pas passer une autre année dans la NCAA en 2025-26.

Beck n’est pas la seule option (Joshua Roy est un nom qui revient, et Brandon Gignac fait lui aussi du bon travail si le club veut un vétéran), mais en ce moment, il joue comme un gars qui veut prendre la chaise de Dvorak avec le Canadien.

La question, c’est de savoir s’il prendra cette chaise-là la saison prochaine… ou d’ici quelques semaines.

En rafale

– Parlant d’espoirs du CH.

– Qu’en pensez-vous?

– C’était la soirée Les Boys à Québec hier.

– Impressionnant.

– On lui souhaite le meilleur.