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Un Québécois entreprend la traversée du Canada en véhicule électrique

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Un Québécois habitué aux véhicules électriques ainsi qu’aux longs trajets avec un tel type de véhicule vient de se lancer dans un nouveau périple pour les deux prochains mois approximativement. La mission? Parcourir plus de 15 000 kilomètres dans tout le Canada au volant d’un Hyundai IONIQ 5 2025. Durant cette aventure, il documentera ses déplacements ainsi que la réalité qu’il vivra. En plus, il recueillera des images pour une seconde mission en parallèle.

Traverser le Canada au volant d’un véhicule électrique

Ce n’est pas la première fois qu’une personne se fixe le défi de parcourir une grande distance en véhicule électrique. Cette fois-ci, il s’agit d’un Québécois, Patrick Nadeau, qui effectuera un trajet à partir de Markham, en Ontario, jusqu’aux rives de l’océan Arctique, dans les Territoires du Nord-Ouest, au volant d’un Hyundai IONIQ 5 2025. Comme il n’a effectué aucune modification technique sur le véhicule électrique utilisé, il devra planifier son périple minutieusement. En effet, à mesure que Patrick se dirigera vers le nord, l’accès aux bornes de recharge pour véhicules électriques deviendra de plus en plus difficile. De plus, il ne faut pas oublier les horaires et la disponibilité des traversiers qui sont également difficiles à prévoir en raison du fort débit des cours d’eau au printemps. Cela ne sera pas nécessairement évident dans un trajet où une planification précise est de mise.

Comme nous le mentionnions plus tôt, le véhicule utilisé pour entreprendre cette aventure est un Hyundai IONIQ 5 2025. La version retenue est la Preferred avec l’ensemble Ultimate qui est offert en option. En termes de caractéristiques techniques, ce modèle affiche une autonomie de 463 kilomètres. Selon Hyundai Canada, il est possible de passer de 10 à 80 % de la capacité de la batterie en 18 minutes seulement en utilisant une borne de recharge rapide à courant continu de 350 kilowatts. Bien sûr, en région plus isolée, le temps de recharge risque d’être plus long si les bornes sont moins rapides. À titre d’exemple, dans une borne de 50 kilowatts, le temps de recharge pour obtenir la même capacité passe à 1 heure et 21 minutes, et ce, dans des conditions optimales.

Un Québécois d’expérience

Patrick Nadeau, celui qui sera derrière le volant durant ce périple au Canada, n’en sera pas à son premier voyage en véhicule électrique. En effet, il y a environ deux ans, nous vous relations dans une actualité le périple que ce dernier avait effectué sur un trajet de 15 700 kilomètres, à bord de son Hyundai IONIQ 5. Le trajet à l’époque avait consisté à effectuer l’aller-retour Québec-Mexique. L’expérience qu’il a acquise dans la planification d’un long trajet et l’enjeu des stations de recharge parfois réduites lui seront d’une grande utilité dans ce nouveau défi.

Ce qu’il faut aussi noter dans ce voyage d’une durée d’environ deux mois dans tout le Canada, c’est la mission humanitaire en parallèle que Patrick Nadeau s’est donnée. Tout au long de ce périple, il aura pour mission de créer du contenu en réalité virtuelle qui sera ensuite offert gratuitement aux organismes de lutte contre le cancer pédiatrique dans de nombreux hôpitaux du pays. Cela permettra aux jeunes patients d’explorer virtuellement l’Arctique depuis leur chambre pendant leur traitement. Le lien avec Hyundai sur ce plan est le partenariat avec l’organisme canadien à but non lucratif appelé : l’espoir sur roues de Hyundai. Cet organisme est engagé dans la lutte contre le cancer pédiatrique.

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Plusieurs annonces et nouveautés à prévoir chez Ram

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Depuis le départ de Carlos Tavares à la tête de Stellantis, plusieurs mouvements ont eu lieu au sein du groupe. L’un des plus notables : le retour de Tim Kuniskis, désormais responsable de la division Ram. Et il semble bien déterminé à redonner un nouveau souffle à la marque.

Des annonces à venir

Dans un message publié récemment sur le réseau LinkedIn, Tim Kuniskis a mentionné son intention de faire 25 annonces liées à de nouveaux produits au cours des 18 prochains mois. C’est du moins ce que rapporte le média automobile américain Car and Driver. Il n’en fallait pas plus pour alimenter la machine à rumeurs sur le web.

Parmi les hypothèses les plus discutées, plusieurs avancent le retour du moteur V8 Hemi dans la série 1500 de la camionnette Ram. D’autres évoquent plutôt l’arrivée d’une camionnette de taille intermédiaire dans la gamme — un projet déjà confirmé par le constructeur, avec un lancement prévu autour de 2027.

Cela dit, ces deux nouveautés ne compteraient que pour une petite portion des 25 annonces prévues. Il sera donc intéressant de découvrir ce que la marque réserve pour les prochains mois. Il ne serait d’ailleurs pas surprenant que certaines annonces concernent de nouvelles versions ou des ensembles décoratifs, comme Ram nous y a déjà habitués.

Une première annonce très bientôt

La première annonce officielle est prévue pour le 8 juin prochain. Les suivantes seront probablement dévoilées graduellement d’ici la fin de l’échéancier, à moins que la stratégie de la marque n’évolue en cours de route.

Relancer les ventes

Stellantis traverse actuellement une période difficile, avec une baisse des ventes de 18 % enregistrée en 2024. Le groupe cherche désormais à inverser la tendance.

Chez Ram, l’abandon du 1500 Classic — plus abordable que le 1500 DT de nouvelle génération — a probablement affecté les résultats. De plus, le remplacement du moteur V8 Hemi dans la gamme 1500 par un six cylindres en ligne a aussi pu rebuter certains consommateurs. Beaucoup se sont alors tournés vers GM ou Ford, qui offrent encore une motorisation V8 dans leurs camionnettes pleine grandeur.

Quoi qu’il en soit, la suite sera à surveiller de près au cours des prochains mois.

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Que pensez-vous du Chevrolet Trax 2025?

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« J’aimerais avoir ton avis sur le Chevrolet Trax 2025. Je n’ai jamais eu de voiture à moteur turbo et ça me fait un peu peur. Est-ce que c’est un modèle qui est fiable? » – Jimmy

Réponse

Bonjour Jimmy,

GM a été l’une des pionnières dans l’utilisation des moteurs turbocompressé de faible cylindrée dans la plupart de ses modèles. Le Chevrolet Trax de première génération utilisait un moteur de 1,4 litre dès 2013, tout comme la Chevrolet Cruze de première génération dans certaines versions.

La fiabilité de ces moteurs a souvent été remise en cause. Les problèmes ont été nombreux dans les premières années de commercialisation, tout comme chez Ford d’ailleurs qui a eu une approche similaire. Les turbos étaient carrément défectueux après quelques années et à peine 100 000 km, ce qui a plombé la réputation de ces moteurs pour une grande majorité des acheteurs.

Par chance, GM a corrigé le tir après quelques années. Les moteurs de 1,4 litre sont devenus plus fiables avec le temps. Comme deuxième phase de développement, en 2020, GM est arrivée avec sa gamme de moteurs à 3-cylindres dans le Buick Encore GX. Même si on craignait pour la fiabilité de ces moteurs, considérant l’historique de la marque et la réputation de GM, nous n’avons d’autre choix que de dire que la fiabilité s’est avérée bonne de ces moteurs. Et c’est celui de 1,2 litre qui se retrouve sous le capot du Trax, avec une automatique à 6 rapports, une combinaison simpliste qui aura sans doute l’avantage d’être sans histoire à long terme. Je ne suis donc pas inquiet de la fiabilité de cette motorisation.

D’autres considérations?

Même s’il s’avère fiable, ce moteur n’est pas nécessairement le plus doux ou le plus impressionnant en matière de rendement. Bien que sa puissance de 137 chevaux et son couple de 162 lb-pi soient plutôt bien adaptés au modèle, il émet des vibrations à l’occasion en plus de faillir à abaisser la consommation de carburant. J’ai obtenu 7,6 litres/100 km de consommation en hiver avec le Trax, alors que je m’attendais à mieux compte tenu de son moteur turbocompressé et des promesses qui viennent avec.

Dans votre magasinage, je vous encourage à éviter les roues de 19 pouces des versions 2RS. Concentrez-vous sur les autres versions munies de roues de 18 pouces. Les pneus seront moins chers à remplacer et le roulement sera plus souple, corrigeant un peu la suspension très ferme du véhicule.

Dans tous les cas, c’est un véhicule que nous recommandons, principalement dans les versions d’entrée de gamme. Vous serez en mesure d’obtenir un véhicule pas trop cher, bien positionné par rapport à la concurrence et disposant d’un bon espace intérieur.

Plus de détails :

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Le père Anselme Chiasson, gardien de la mémoire acadienne

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Le 25 avril 2004, nous quittait le père Anselme Chiasson. Tout au long de sa vie, ce grand citoyen de l’Acadie a colligé et retranscrit des centaines de contes et de chants acadiens. Nos archives nous rappellent son important héritage.

Le père Anselme Chiasson naît en 1911 à Chéticamp en Nouvelle- Écosse. Il était à la fois un historien, un ethnologue, un archiviste, un écrivain, un curé et un pédagogue.

Il a participé activement à la création de l’Université de Moncton et du Centre d’études acadiennes affilié à cette institution.

Au lendemain de son décès, la journaliste Michèle Brideau présente un portrait de cet homme passionné par le folklore acadien.

Reportage de Michèle Brideau au sujet du décès du père Anselme Chiasson. Animateur : Bernard Derome.

Patiemment, le père Anselme Chiasson mettra au jour les trésors de l’Acadie. Il interroge, durant plus de quatre décennies, les aînés des villages acadiens pour se constituer une bibliothèque d’anecdotes, d’histoires, de légendes et de chants.

Il transcrira plus de 550 chansons traditionnelles qu’il publiera dans ses recueils Les chansons d’Acadie (1949 à 1979). Un travail fait en collaboration avec le père André Boudreau qui y signait la musique.

Dévoué à la sauvegarde du patrimoine acadien et à sa mise en valeur, le père Anselme sera plusieurs fois honoré pour son travail acharné.

Au sommet de la francophonie 1999, à Moncton, il reçoit des mains du président français Jacques Chirac, la médaille de Chevalier de l’Ordre National du Mérite.

Il est également récipiendaire de l’Ordre du Canada, de l’Ordre des francophones d’Amérique et de l’Ordre de la Pléiade.

Coup d’œil, 1er avril 1985

L’animatrice Katherine Kilfoil s’entretient avec le père Anselme Chiasson au sujet de ces recueils de chansons acadiennes et de son apport à la conservation du patrimoine acadien.

À l’émission Coup d’œil diffusée le 1er avril 1985, le père Anselme Chiasson se raconte à l’animatrice Katherine Kilfoil.

Il explique d’où lui vient sa passion pour la cueillette de l’histoire acadienne. Déjà enfant, il prenait plaisir à écouter les personnes âgées raconter leur histoire.

En 1927, à son entrée au collège à l’âge de 17 ans, il prend la résolution d’écrire un jour l’histoire de Chéticamp d’où il est originaire.

Une histoire pas tout à fait comme les autres, où il y aurait tous les faits historiques, mais où je montrerais en particulier la vie des gens.

Une citation de Père Anselme Chiasson, 1985

Une histoire racontée à partir des contes et des légendes recueillis à Chéticamp, mais aussi aux Îles-de-la-Madeleine, à Lamèque, Sainte-Anne-de-Kent et à Restigouche.

En couchant sur papier les souvenirs et la tradition orale des anciens, le père Anselme a joué un rôle inestimable pour la sauvegarde et le déploiement de la culture acadienne.

 

LA UNE : Le père Anselme Chiasson (1911-2004) est associé à la fondation de l’Université de Moncton et du Centre d’études acadiennes. Capture d’écran Le Téléjournal, 26 avril 2004. PHOTO : NON IDENTIFIÉ

 

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Volkswagen dévoile 3 concepts très intéressants

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Volkswagen profite de l’un des plus importants salons de l’automobile en Chine pour y présenter 3 véhicules concepts élaborés dans l’esprit « par la Chine, pour la Chine ». On sait que la Chine demeure un marché extrêmement lucratif pour la majorité des constructeurs d’automobiles, mais, dans le cas de Volkswagen, cette clientèle commence à être l’épine dorsale de ses ventes globalement. C’est donc très important, et l’on doit surtout contrer la baisse des ventes de 10 % de l’an dernier.

Avec ces 3 véhicules concepts, de l’aveu même de Thomas Schäfer, le patron de la marque Volkswagen, on désire rester au sommet : « Les 3 véhicules concepts sont la réalité visible de notre stratégie “par la Chine, pour la Chine”. Nous assurons donc la préparation nécessaire pour demeurer en tête dans le segment des constructeurs étrangers en Chine. »

Dans cette foulée, Volkswagen a donc dévoilé 3 concepts à motorisation électrique selon la stratégie NEV (New Energy Vehicle). En premier lieu, il y a la berline ID. AURA ; on enchaîne avec le grand VUS ID. ERA, et, enfin, un VUS compact qui aurait très certainement du succès partout sur la planète, l’ID. EVO. Si l’on considère les particularités du marché chinois, chaque véhicule sera développé en partenariat avec une division automobile chinoise. Au cours des trois prochaines années, Volkswagen désire présenter pas moins de 20 nouveautés en vertu de la stratégie NEV, dont des véhicules électriques et des motorisations hybrides rechargeables et à prolongateur d’autonomie. Il est reconnu que la Chine fait les choses plus rapidement que partout ailleurs dans le monde. Pour suivre la cadence chinoise, Volkswagen veut être en mesure de mettre sur le marché ses produits à l’intérieur d’un délai de 34 mois, ce qui est extrêmement court en termes de conception d’automobiles.

Aucun des 3 concepts n’a de visées internationales en raison des partenariats avec des constructeurs chinois. Aucun d’entre eux ne pourrait être commercialisé au pays en raison de la surtaxe de 100 % sur les véhicules construits en Chine imposés par le gouvernement du Canada par mesure de protectionnisme. Voici donc un bref survol de ces concepts :

L’ID. ERA est un VUS intermédiaire à 3 rangées de sièges qui prend une nouvelle orientation en matière de style pour Volkswagen. Très angulaire, il se démarque par ses traits simples et par l’absence d’artifices. Ce modèle sera construit en partenariat avec SAIC. Dans la foulée des normes NEV, il vient avec une motorisation hybride dont la partie thermique assure une autonomie de 700 kilomètres auxquels on ajoute les 300 kilomètres de la partie électrique alimentée par une batterie.

L’ID. EVO est un VUS plus compact qui s’inscrit dans la famille de véhicules ID. UNYX de Volkswagen. Cette gamme de produits UNYX vise une clientèle passablement plus jeune avec un design très dynamique et teinté de sportivité. Dans le cas de l’EVO, on parle d’une motorisation entièrement électrique construite sur une architecture à 800 volts.

L’ID. AURA est une autre alternative à la berline compacte en matière d’électrique. L’AURA sera construite en partenariat avec FAW-Volkswagen, une division exclusive en Chine du constructeur. Avec cette voiture, on vise le plus bas prix possible et à intégrer le plus de technologies possible. L’intégration de l’intelligence artificielle comme « compagnon » à bord est centrale dans le développement de la voiture. Cette voiture vise surtout un volume de ventes en raison de son prix intéressant.

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Louison Danis se relève d’une longue maladie

La comédienne Louison Danis, alias l’inoubliable Rita «Maman» Bougon, traverse des années difficiles sur le plan professionnel et vient d’affronter de sérieux ennuis de santé.

Nous avons profité du passage de la dame sur le tapis rouge de la première de la pièce Janette, au Théâtre Duceppe, la semaine dernière, pour prendre de ses nouvelles, elle qui se fait de surcroît très rare dans les soirées mondaines du genre.

«Je me remets d’une très longue maladie», a d’abord lancé Louison Danis en désignant la canne sur laquelle elle s’appuyait pour se déplacer.

«Il y a 18 mois, un matin, je me suis levée et je n’étais plus capable de marcher. J’ai fait de la physiothérapie deux ou trois fois par semaine, pendant 18 mois. Là, ça fait une semaine que je marche avec une petite canne, et non pas deux grosses!»

Madame Danis traîne apparemment de longue date ce type de douleurs corporelles.

«J’en ai eu toute ma vie. À l’âge de deux ans et demi, je faisais des fièvres rhumatismales. Je fais de l’arthrite depuis l’âge de 15 ans. J’ai caché ça plus longtemps que Céline Dion! (rires) Je l’ai caché, parce que si j’avais dit que j’avais de l’arthrite, de l’arthrose, de la fibromyalgie, que j’avais la colonne vertébrale déplacée… je pense que je n’aurais pas fait 57 ans de carrière!»

C’est là l’une des raisons expliquant l’absence de l’actrice de 73 ans «et quelques poussières» de la sphère médiatique, ces dernières années. Louison Danis raconte que la pièce Janette était sa première sortie au théâtre depuis octobre 2023. «Le résultat de l’arthrite, de l’arthrose, de la fibromyalgie, de l’emphysème…», a-t-elle précisé, sans perdre son sourire. Louison Danis raconte avoir également récemment subi une opération aux yeux.

Or, ses propres bobos n’ont pas été le seul frein à sa carrière d’artiste. À l’automne 2019, Louison Danis, qui est franco-ontarienne, est retournée s’installer momentanément à Ottawa pour prendre soin de sa mère, qui était alors en fin de vie. Elle y a finalement passé un an et demi, c’est-à-dire à peu près toute la période de la pandémie.

«Quand je suis arrivée là, on m’a dit que ma mère serait peut-être encore là dans trois mois, mais qu’elle pouvait aussi partir après trois semaines. Finalement, elle a vécu 13 mois. J’étais au CHSLD pendant les trois fermetures de COVID. J’étais là de cinq à sept heures par jour, six jours par semaine. Je n’aidais pas juste ma mère; j’aidais tout le monde qui n’était pas aidé. J’ai vu environ 90% du monde n’avoir jamais de visite! C’est d’une grande tristesse…»

Louison Danis le déplore sans animosité: son exil d’un an et demi a apparemment contribué à faire quelque peu «oublier» son nom aux producteurs québécois.

«C’est comme si j’avais été partie cinq ans.  Depuis trois ans, je ne fais rien. Aucun travail ne m’a été offert. Je suis allée tourner la minisérie Paris Paris (d’Unis TV, NDLR) à Toronto et j’ai fait une petite journée avec Mariana Mazza dans son film Maria (sorti en 2021, NDLR). À part ça, je n’ai absolument rien fait…»

Après Les Bougon (trois saisons étalées de 2004 à 2006, et un film, Votez Bougon, sorti en 2016), Louison Danis a tenu des rôles dans les séries La promesse, Toute la vérité, 30 vies et 19-2, entre autres. Auparavant, on l’avait notamment vue dans Les moineaux et les pinsons, À plein temps, Marilyn, Virginie et Grande ourse. En 1996, elle collaborait avec Janette Bertrand pour un épisode d’ Avec un grand A, intitulé L’enfer de l’âge d’or.

Sur les planches, c’est au Théâtre d’Aujourd’hui, dans la pièce Dimanche napalm, de Sébastien David, en 2016, que Louison Danis a formulé ses dernières répliques.

«J’ai encore ce feu-là en moi», souligne celle qui aimerait encore jouer, mais qui affirme n’éprouver aucun regret. «J’en ai fait 3000, des shows, sur une scène!»

Louison Danis ne s’ennuie pas pour autant. Présentement, elle écrit. Deux maisons d’édition lui ont demandé de rédiger sa biographie, nous informe-t-elle.

«Mais je ne veux pas dire les noms pour ne pas qu’il y ait de chicane!»

Louis Morissette envisage la politique? Il répond!

Louis Morissette était l’invité d’honneur du plus récent épisode d’Étienne te ramène, animé par Étienne Marcoux, qui, s’il ne cuisine peut-être pas les ramens lui-même, prend un malin plaisir à cuisiner ses invités.

Lors de cette capsule, Étienne et Louis ont abordé plusieurs sujets, dont Luc Poirier, la controverse entourant le gars de Pizza Salvatoré, ainsi qu’une possible incursion de Morissette en politique.

Entre deux bouchées de nouilles, l’animateur a demandé à son invité s’il comptait un jour se lancer en politique, et, si oui, pour quel parti.

«Je n’en ferai pas, mais j’aimerais ça, moi je suis un souverainiste qui dort», lance-t-il, intriguant son interlocuteur.

«Je suis très Québec, la défense de ce qu’on est, de ce qu’on peut être, de ce qu’on doit devenir», explique le producteur.

Une réponse qui ne nous surprend pas du tout!

Louis Morissette en politique: est-ce un rôle que vous aimeriez le voir occuper?

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

Séries en bref : Tyler Seguin gâche le retour de Gabriel Landeskog au Colorado

Le Canadien n’a pas réussi à vaincre les Capitals hier soir à Washington.

Les hommes de Martin St-Louis sont maintenant en retard 2-0 dans la série…

Notons qu’il y avait aussi deux autres matchs dans la LNH mercredi. Allons voir ce qui s’est passé :

Le retour Gabriel Landeskog a été gâché

Ça faisait 1032 jours que Gabriel Landeskog n’avait pas participé à un match de la LNH.

C’est long, ça.

Mais le capitaine de l’Avalanche était officiellement de retour au jeu hier soir et les partisans sur place lui ont réservé un bel accueil.

Un beau moment pour le joueur, vraiment :

Ah, et Landeskog n’a pas perdu de temps avant de faire crier la foule non plus.

À sa toute première présence dans le match, il a décidé de donner de l’énergie à ses coéquipiers en donnant une mise à échec à… son ancien coéquipier, Mikko Rantanen.

Ça ne s’invente pas : 

L’Avalanche a vraiment commencé le match de la bonne façon et la formation en a profité rapidement aussi.

Valeri Nichushkin a profité du momentum de son club pour ouvrir la marque à l’aide d’un but sublime :

Au niveau des buts, ça a été tranquille dans la rencontre.

L’Avalanche a eu des chances, mais Jake Oettinger a été solide devant son filet. Même chose pour les Stars et Blackwood…

Mais Blackwood n’est pas parfait non plus et les Stars ont trouvé une façon de créer l’égalité.

C’est le capitaine du club, Jamie Benn, qui s’est chargé d’égaler la marque :

Après 60 minutes de jeu, le pointage était encore égal 1-1.

La prolongation a été nécessaire et en surtemps, c’est un autre vétéran des Stars qui s’est levé.

Après Jamie Benn qui a créé l’égalité… voici Tyler Seguin qui donne la victoire à son club.

Seguin est venu gâcher le retour de Gabriel Landeskog, qui a connu un bon match à son retour au jeu.

Le capitaine de l’Avalanche a terminé la rencontre avec un temps de jeu de 13:16… et six mises en échec! 

Mais les Stars ont gagné le match par la marque de 2-1 et ont maintenant l’avance 2-1 dans la série.

L’Avalanche est mieux de se replacer… parce qu’en perdant le prochain match – qui aura lieu au Colorado -, ça pourrait vraiment commencer à être dangereux.

Que se passe-t-il avec les Oilers? 

Les Oilers sont vraiment méconnaissables.

Du moins, hier soir, ils n’étaient pas là pour compétitionner avec les Kings.

C’était déjà 3-0 en faveur de Los Angeles vers la moitié du match…

Mais les Oilers ont tenté une remontée. Leon Draisaitl a marqué en fin de 2e et Viktor Arvidsson a fait la même chose en début de 3e.

C’était 3-2 pour les Kings à ce moment-là…

Mais c’est là que tout s’est effondré pour Stuart Skinner et les Oilers.

Adrian Kempe (deux fois) et Anze Kopitar ont marqué trois buts sans riposte lors du troisième engagement et ils ont chassé Skinner de la rencontre :

Les Kings ont finalement gagné le match par la marque de 6-2. Et les partisans de l’équipe ont eu du fun à la fin de la rencontre.

Les fans criaient « on veut Skinner », alors qu’il avait quitté le match après avoir accordé cinq buts sur 25 lancers.

Ah, les Oilers et leurs gardiens… Au moins, la série (2-0 Kings) se transporte à Edmonton :

Prolongation

– Les meilleurs pointeurs de la soirée :

(Crédit: LNH.com)

– Quatre matchs ce soir :

(Crédit: Google)

Martin St-Louis l’a dit : il ne considère pas que Patrik Laine pouvait l’aider en troisième

Pour tous ceux qui disent que le Canadien ne peut pas ramener Arber Xhekaj dans une formule à 11 attaquants et sept défenseurs, Martin St-Louis nous a donné la preuve, hier, que ça se fait, jouer à moins de 12 attaquants en séries.

Pourquoi? Parce que dans la défaite de 3-1 des siens, il a coupé son banc en troisième.

Deux présences sur la glace pour Emil Heineman… une présence pour Joel Armia… aucune présence pour Patrik Laine… clairement, l’entraîneur a passé ses messages, hier.

Le problème, c’est de savoir si les gars au bout du fil l’ont reçu, ce message-là. Surtout le 92…

Mais en tout cas, si certains n’ont pas compris le message en cours de match, Martin St-Louis s’est assuré de se faire comprendre lors de sa rencontre avec les représentants des médias.

Si un gars avec un tel talent de marqueur ne peut pas t’aider, c’est que le reste de son jeu est croche en pas pour rire. Et hier, le reste de son jeu, il était plus que croche…

Oui, Laine a visiblement mal au genou, mais ça ne peut pas être une excuse. Et rendu là, il faut se demander s’il doit jouer demain.

En ce moment, il y a deux clans qui s’affrontent concernant Laine. Parce que de ne pas le faire jouer en troisième a bien passé pour pas mal tout le monde, mais pas de le laisser sécher sur le banc à six contre cinq.

Certains sont d’avis qu’il aurait pu prendre la place de Christian Dvorak ou de Brendan Gallagher en raison de son talent.

Mais pour d’autres, le fait de le voir être laissé de côté jusqu’au bout est un bon message. Et au nom de la culture d’entreprise, ne pas l’avoir envoyé à la fin est un message fort.

Émile Poirier, un ancien de la game, est d’avis qu’il aime mieux perdre avec Dvorak que d’envoyer Laine dans ces conditions-là. Rien de moins.

Mais bon. Dans le match d’hier, il n’y a pas que Patrik Laine qui a retenu l’attention. Il y a d’autres joueurs qui méritent, pour le meilleur et pour le pire, qu’on parle d’eux.

Qu’est-ce que je retiens du match?

1. Nick Suzuki en fait beaucoup, sur une patinoire. Mais hier, il faut aussi donner crédit à la ligne de Christian Dvorak, qui connaît de superbes séries jusqu’à présent.

Le centre a marqué le seul but du CH avec l’aide de Josh Anderson (quel bon joueur de séries : il aime brasser) et de Brendan Gallagher. Et ce n’est pas un hasard : les gars avaient mérité d’ouvrir la marque dans le match.

2. Tu as visiblement le droit de donner des coups au visage, en séries.

Depuis deux matchs, les Capitals ne se gênent pas. Brendan Gallagher en avait reçu un au premier match, comme vous le savez… et hier, c’est Cole Caufield qui a mangé du sherwood. Et il n’était pas content. #AvecRaison

Les arbitres ont beau ranger leur sifflet en séries, mais il y a quand même des limites à ce qui peut / doit être toléré. Des coups au visage du genre, ça ne peut pas passer.

Si Xhekaj était là– ah pis laissez faire.

3. Après la rencontre, Juraj Slafkovsky a rencontré les médias. Slaf n’a pas joué un match parfait, mais je l’ai trouvé meilleur que lors de la première rencontre de la série.

Et il a dit quoi, le Slaf?

Il avait premièrement l’air détruit, un brin aux bords des larmes. Il trouve dommage que le CH doive être «parfait» pour gagner et que dès qu’un élément n’est pas présent, le club ne puisse pas gagner.

Il sait d’ailleurs qu’il doit être meilleur.

4. Hier, Jake Evans a raté un but grand ouvert. Ça faisait un peu penser à Artturi Lehkonen dans le temps… lui qui, ironiquement, a aussi raté une opportunité en or de marquer hier, au Colorado.

Si Evans marquait, l’histoire du match était différente.

5. La troisième paire a eu de la difficulté, hier. David Savard n’a pas joué le meilleur match de sa carrière, mais de songer à l’enlever pour le prochain match ne serait pas une bonne idée à mes yeux.

Mais Jayden Struble, lui…

6. Encore une fois hier, Samuel Montembeault a été excellent. Il a donné deux buts rapidement, mais plus souvent qu’autrement, il a réussi à fermer la porte pour ses coéquipiers.

En début de rencontre, quand seuls les Capitals avaient compris qu’ils avaient le droit de tirer au but, le Québécois a fermé la porte. Il a fait des arrêts qui ont donné du momentum à son équipe.

prolongation

Si on remet les choses en perspective, de voir le CH en séries est inespéré. C’est de la belle expérience pour la suite des choses en vue des prochaines années pour le jeune groupe.

Mais dans le court terme, le CH n’en fait pas assez pour gagner.

La bonne nouvelle pour le club, c’est que la série se transporte à Montréal. Aujourd’hui, le CH voyagera vers le Québec et demain, il y aura un match à domicile, au Centre Bell.

Est-ce que cela aura son effet? Ça dépendra du nombre de joueurs qui se lèveront.

Une année financière « pas facile » à venir au CISSS des Îles

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L’année financière 2025-2026 en sera une difficile, selon la PDG du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Îles. Bien que l’établissement n’ait pas encore reçu les détails du budget qui lui sera octroyé par Santé Québec d’ici le 31 mars 2026, Sophie Doucet s’attend à des compressions.

Ça ne sera pas facile, je m’attends à ce qu’on ait des efforts à faire, lance la PDG du CISSS des Îles, Sophie Doucet. L’année en cours sera encore plus difficile que l’année dernière.

Selon les plus récents chiffres disponibles, le déficit projeté du CISSS des Îles au 30 novembre pour l’année 2024-2025 était de 4,5 millions de dollars, une somme entièrement liée aux surcoûts engendrés par l’embauche de main-d’œuvre indépendante.

Le bilan financier complet sera seulement disponible à la fin du mois de juin, après l’approbation par le conseil d’administration de Santé Québec, indique le porte-parole de Santé Québec.

Nul ne sait si ce déficit pourrait être retranché au budget 2025-2026, qui demeure encore inconnu. Santé Québec indique que les budgets attribués aux différents centres de santé de la province seront dévoilés au cours des prochaines semaines, sans donner plus de détails.

Mme Doucet rappelle que Santé Québec fait face à un « manque à gagner » global de 3,6 milliards de dollars pour l’année financière en cours, en additionnant le déficit anticipé pour exploiter le réseau de la santé à ceux projetés en matière d’infrastructures et de ressources informationnelles.

On espère qu’on n’aura pas besoin de toucher aux services.

Une citation de Sophie Doucet, pdg du CISSS des Îles

Il faut qu’on passe les deux ou trois prochaines années en trouvant des mesures d’équilibre budgétaire, ajoute Mme Doucet. On a besoin de mesures transitoires, parce qu’on sait que notre déficit n’est pas structurel, il est lié à la main-d’œuvre indépendante. Lorsqu’on aura notre projet de logement, je pense que ça va résoudre entièrement notre problème.

Sophie Doucet.

 

Le projet de création de 60 logements, dans les cartons du CISSS des Îles depuis trois ans, n’a pas encore reçu le feu vert de Santé Québec.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux avait déjà donné son aval, mais le récent changement de gouvernance dans le réseau de la santé ainsi que des modifications au projet font en sorte que Santé Québec doit aussi donner son accord.

La présidente-directrice du CISSS des Îles, Sophie Doucet, a bon espoir d’obtenir l’approbation de Santé Québec et voit ce projet de création de logements comme une lueur au bout du tunnel.

On a retravaillé le projet depuis la dernière mouture et on doit aller chercher une nouvelle autorisation, mais le terrain est déjà tout préparé, ce n’est pas un nouveau projet, souligne-t-elle. Je pense que le terrain est très fertile, mais il faut quand même faire la démarche et le changement de gouvernance nous oblige à refaire ce processus-là.

Parallèlement, le CISSS des Îles est à finaliser les documents nécessaires au lancement de l’appel d’offres pour la construction. Dans l’attente d’une approbation, les autorités du réseau de santé madelinot n’osent pas s’avancer sur le moment où cet appel d’offres pourra être publié.

Avec son projet de construction de 60 logements, le CISSS des Îles veut faciliter le recrutement d’employés permanents et réduire l’embauche main-d’œuvre indépendante. L’établissement peine à recruter des travailleurs en raison du manque de logements dans l’archipel. Cette situation exacerbe le recours aux employés d’agence qui sont plus coûteux que ceux du réseau public et contribue au déficit budgétaire.

Le conseil municipal des Îles-de-la-Madeleine a autorisé le projet dérogatoire de construction de 60 logements sur cinq étages du CISSS des Îles à L’Étang-du-Nord, à plusieurs conditions, en février.

Réduction de la main-d’œuvre indépendante

Par ailleurs, la directrice intérimaire des ressources humaines du CISSS des Îles, Joanie Renaud, indique que son recours à la main-d’œuvre indépendante est en baisse à l’approche de la saison estivale.

L’établissement n’était pas en mesure de donner des statistiques précises à ce sujet, mercredi, mais Mme Renaud indique qu’il s’agit d’une réduction assez intéressante.

Elle souligne que le CISSS des Îles a pu procéder à l’embauche de plusieurs employés avec des mandats de courte durée pour combler les besoins estivaux, ce qui devrait réduire le recours aux employés d’agence.

Joanie Renaud précise tout de même que le CISSS doit payer certaines dépenses supplémentaires liés au transport de ces employés vers les Îles-de-la-Madeleine, mais que les dépenses sont tout de même moins élevées que pour un employé d’agence.

On paie les déplacements pour venir, mais ce sont des employés du CISSS des Îles qui sont payés au même taux que ceux du réseau, souligne Mme Renaud.

Des infirmières dans un couloir de l'hôpital de Cap-aux-Meules.

 PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Selon le CISSS des Îles, aucune découverture de service n’est anticipée en ce moment pour la période estivale.

Québec a adopté une loi visant à éliminer graduellement le recours aux agences privées de placement de personnel dans les hôpitaux et les CHSLD d’ici l’automne 2026.

LA UNE : L’embauche de travailleurs externes au CISSS des Îles est particulièrement coûteuse, car le réseau de santé doit payer les déplacements et les frais d’hébergement, en plus des salaires. (Photo d’archives) PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-FRANÇOIS DESCHÊNES

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Les pêches s’invitent dans la campagne électorale

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L’incertitude planant sur l’industrie des pêches fait partie des enjeux de la campagne électorale fédérale dans la circonscription Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine–Listuguj.

Les principales associations de pêcheurs de la Gaspésie font certaines demandes aux politiciens, notamment en ce qui concerne les permis de pêche et les fonds alloués à l’industrie.

 

Le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie (RPPSG), qui représente 148 pêcheurs de homard, s’inquiète pour le statut des capitaines-propriétaires.

On demande à ce que les principaux partis s’engagent à ce que le prochain gouvernement fédéral n’octroie pas de nouveaux permis pour protéger la ressource et les pêcheurs actuels. Cela signifierait de revenir en arrière sur les nouveaux permis exploratoires accordés gratuitement à des pêcheurs en difficulté et à des communautés autochtones.

 [Ce] qu’on voudrait voir, c’est qu’on protège le pêcheur-propriétaire exploitant et ce, malheureusement, au profit des permis qui sont donnés aux communautés. On s’aperçoit que la situation se dégrade au niveau du pêcheur-propriétaire exploitant , indique le président du RPPSG et pêcheur de homard, O’Neil Cloutier.

O'Neil Cloutier devant des casiers à homards.O’Neil Cloutier est pêcheur de homard en plus d’être le directeur général du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie. Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat

Aide-pêcheur depuis l’âge de 15 ans, David Tremblay rêve un jour d’être le capitaine et le propriétaire de son propre bateau.

 J’aimerais que ces permis-là soient donnés aux jeunes entrepreneurs, surtout ceux qui sortent de l’école, et non à des personnes qui ont déjà des permis. Si on veut aider les jeunes entrepreneurs pour les garder ici, ce serait mieux de donner les permis à ceux qui veulent se lancer dans le métier, parce que ce n’est pas donné , affirme David Tremblay.

David Tremblay devant des casiers à homard.David Tremblay pratique son métier d’aide-pêcheur depuis l’âge de 15 ans. Il est aujourd’hui âgé de 32 ans. Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat

Les homardiers veulent aussi que le prochain gouvernement traite sur un pied d’égalité les pêcheurs allochtones et autochtones dans la gestion des différentes espèces commerciales.

 Si on ne peut pas négocier de nation à nation, les impacts se répercutent sur les pêcheurs allochtones, alors nous, on pense que c’est très mauvais, ce que le ministère fait, de nous écarter , fait valoir O’Neil Cloutier.

On ne peut pas être des citoyens de deuxième classe.

Une citation de O’Neil Cloutier, pêcheur de homard et directeur général du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie

Fonds des pêches

L’Association des capitaines-propriétaires de la Gaspésie, qui représente principalement des crevettiers en crise, craint qu’un nouveau gouvernement sabre dans des programmes comme le Fonds des pêches du Québec.

Pour l’Association, le maintien de ce programme est essentiel afin de permettre à l’industrie de se moderniser et d’affronter l’impact des changements climatiques et de la baisse de stocks.

 L’industrie doit s’adapter à un paquet de facteurs qui ont amené des changements importants et une des voies d’adaptation, c’est peut-être aussi de regarder d’autres espèces, peut-être des espèces émergentes, ou des espèces qui ne sont pas importantes pour nous, mais qui ont un intérêt ailleurs dans le monde , illustre son directeur général, Claudio Bernatchez.

Claudio Bernatchez sur un quai enneigé avec des bateaux de pêche derrière lui. Le directeur général de l’Association des capitaines-propriétaires de la Gaspésie, Claudio Bernatchez. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat

Malgré l’absence de tarifs douaniers américains sur les produits marins canadiens, le décret signé jeudi dernier par le président Donald Trump pour relancer les pêches aux États-Unis a aussi de quoi inquiéter les pêcheurs d’ici qui exportent essentiellement au sud de la frontière.

Jusqu’à présent dans la campagne, en matière de pêche, le Bloc québécois propose dans sa plate-forme électorale de rapatrier la gestion des pêches au Québec et de mener une enquête indépendante sur l’attribution des permis exploratoires.

Le chef du Parti libéral du Canada, Mark Carney, a aussi évoqué, en début de campagne, sa volonté de réformer la structure de Pêches et Océans Canada.

Autrement, le coup d’envoi pour la saison de pêche est prévu samedi prochain en Gaspésie et le 3 mai aux Îles-de-la-Madeleine.

LA UNE : À la veille du début de la saison de pêche au homard, les préparatifs des homardiers vont bon train sur le quai de l’Anse-à-Beaufils, à Percé. Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat

PAR Marguerite Morin et Martin Toulgoat