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Photographe sous-marin de l’année

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The Underwater Photographer of the Year est un concours basé au Royaume-Uni, qui célèbre et met en lumière la photographie sous-marine.

Un retour sur les gagnants de 2019 qui nous proposaient de voir des merveilles dans différentes catégories (12 principales et 2 additionelles), telles que: grand angle, macro, épaves, comportement, portrait, noir et blanc…

Le jury était composé des juges de renommée internationale Alex Mustard, Peter Rowlands et Martin Edge.

Richard Barnden, du Royaume-Uni, a été, lui, nommé photographe sous-marin de l’année 2019 ainsi que photographe britannique sous-marin de l’année 2019 avec son image captivante intitulée «The Gauntlet». Le Coréen Taeyup Kim, l’Espagnol Eduardo Acevedo, l’Anglais Malcolm Nimmo et l’Allemand Tobias Friedrich sont également lauréats de l’année.

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Gentle Giants,” Winner of Wide Angle. Photo: © François Baelen/UPY2019

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“Caretta Caretta Turtle,” Marine Conservation Photographer of the Year 2019. Photo: © Eduardo Acevedo/UPY2019

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“Fast Cuttlefish,” Winner of Macro. Photo: © Fabio Iardino/UPY2019

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“Beauty in the mud”, Winner of British Waters Macro. Photo: ©Arthur Kingdon/UPY2019

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« Morning Tide Mackerel », Winner of British Waters Living Together. ©Victoria Walker / UPY2019

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« Playtime », Winner of British Waters Compact. ©Martin Edser/UPY2019

LA UNE : © Richard Barnden / The Gauntlet
Source : Fubiz.net

Face-à-face électoral aux Îles-de-la-Madeleine

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La libérale, Diane Lebouthillier, et le bloquiste, Alexis Deschênes, ont croisé le fer mercredi soir à l’occasion d’un ultime débat de cette campagne électorale fédérale dans la circonscription Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine–Listuguj.

Après les présentations des candidats et quelques légères et ludiques questions posées en début de rencontre, c’est l’économie et l’incertitude commerciale avec les États-Unis qui ont vraiment lancé le débat. 

Les deux candidats ont une fois de plus, comme ils l’avaient fait lors du débat à Sainte-Anne-des-Monts, exposé qu’il fallait miser sur une diversification des marchés d’exportations.

Après quelques échanges sur ces thèmes, les questions relatives à l’archipel ont rapidement pris beaucoup de place dans la discussion.

Transports

La question de l’allongement de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Havre-aux-Maisons a fait couler beaucoup d’encre il y a près d’une décennie. Ce projet était réclamé depuis longtemps par les Madelinots, mais en 2016, le gouvernement fédéral de l’époque avait décidé de ne pas aller de l’avant.

Des voyageurs marchent sur le tarmac de l'aéroport des Îles.L’aéroport des Îles-de-la-Madeleine appartient à Transports Canada. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Alexis Deschênes a ramené le sujet à l’avant-plan à plusieurs reprises dans le débat, notamment en ce qui concerne la diversification des marchés, qui, selon lui, rime avec consolidation des infrastructures. Aux Îles, estime-t-il, cela passe par l’allongement de la piste de l’aéroport.

 Si nous avions ici une piste de l’aéroport plus grande, on serait aujourd’hui plus prêts à faire face à l’incertitude économique et aux menaces qui nous arrivent du gouvernement américain , explique M. Deschênes.

Ça a été promis depuis dix ans, ça n’a pas été fait. […] Il y a eu beaucoup de louvoiement, il y a eu beaucoup peut-être un manque d’effort de fait de ce côté-là.

Une citation de Alexis Deschênes, candidat pour le Bloc québécois
L'avocat Alexis Deschênes, candidat du bloc québécois, parle derrière un micro.L’avocat de profession et candidat pour le Bloc québécois, Alexis Deschênes, lors du débat à Sainte-Anne-des-Monts le 16 avril dernier. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Jean-François Deschênes

Face à ces reproches de son adversaire, Mme Lebouthillier a rétorqué avoir répondu aux besoins selon les priorités.  Ce qui était important pour les Îles-de-la-Madeleine était de s’occuper du cœur et des poumons des îles, qui est le port de Cap-aux-Meules , précise la députée sortante.

Je peux vous dire qu’après dix ans, le travail a été fait au port de Cap-aux-Meules. Puis maintenant, on va aller vers le dossier de l’aéroport.

Une citation de Diane Lebouthillier, candidate pour le Parti libéral du Canada
Diane Lebouthillier, candidate libérale dans Gaspésie—Les Îles-de-la-Madeleine—Listuguj, sourit en regardant la caméraLa candidate du Parti libéral du Canada, Diane Lebouthillier, convoite un quatrième mandat. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Jean-François Bélanger

Toujours au chapitre du transport, après le lien aérien, les candidats ont abordé la question de la desserte maritime.

Le navire de relève au Madeleine II, le traversier qui assure la liaison entre Cap-aux-Meules et Souris, a aussi été soulevée auprès des deux candidats.

Le bateau doit aller en cale sèche planifiée à l’automne, mais aucun navire n’a encore été déniché pour assurer son remplacement, ce qui laisse présager une rupture de service.

Mme Lebouthillier, de son côté, a vanté le travail accompli par son gouvernement notamment en ce qui concerne les investissements pour l’acquisition du Madeleine II, en plus du versement de 10 millions de dollars sur une période de trois ans, annoncé récemment, pour assurer les frais de fonctionnement du navire appelé à remplacer le traversier.

Alexis Deschênes estime quant à lui que les choses ont bougé au dossier grâce à la mobilisation de la communauté madelinienne, en plus de rappeler qu’un navire de relève doit encore être trouvé.

La CTMA Traversier dans le port de Cap-aux-Meules.Le traversier Madeleine II dans le port de Cap-aux-Meules. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Chasse aux phoques

Les changements anticipés dans l’industrie des pêches ont également ponctué les échanges, mais une question plus précise entourant l’avenir de la chasse aux phoques a aussi été posée aux candidats.

Anciennement ministre des Pêches et des Océans, Diane Lebouthillier a affirmé que des représentations ont été faites avec des ministres provinciaux et des sommes ont été affectées au développement de l’exploitation de cette ressource.

 Il y a un travail actuellement à faire au gouvernement provincial, pour statuer et harmoniser, à savoir si [le phoque] est une viande ou si c’est un poisson et ça, ça va nous permettre de passer aux prochaines étapes , explique Mme Lebouthillier.

L’objectif est d’en faire un produit de consommation.

Une citation de Diane Lebouthillier, candidate pour le Parti libéral du Canada
Une petite colonie de phoques gris dans l'eau du Saint-Laurent.La chasse au phoque gris s’est ouverte en janvier dans l’archipel, et elle le sera jusqu’à l’été, avant de reprendre plus tard cette année. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada

Cette réponse n’a pas freiné le candidat du Bloc québécois, qui a rebondi en critiquant son homologue libérale.

Il a soutenu  qu’en dix ans , elle  n’avait pas livré  la marchandise en matière de gestion de la chasse aux phoques.  Lorsqu’on parle avec les intervenants, on s’aperçoit que la seule chose que vous avez faite, c’est de permettre la chasse individuelle au loup-marin dans les Maritimes. Mais ici, pour structurer la commercialisation du phoque, malheureusement, les résultats n’ont pas été là et pourtant, vous étiez ministre , rétorque Alexis Deschênes.

Assurance-emploi

Les candidats ont également été interrogés sur la réforme du programme de l’assurance-emploi et sur ce qu’ils feraient pour mettre fin au  trou noir  , soit la période sans prestation des travailleurs saisonniers.

Diane Lebouthillier propose de permettre à ces travailleurs d’occuper un second emploi, tout en gardant un lien avec leur premier employeur.  Ce qui n’est pas fait actuellement , dit-elle.

 Les gens veulent et ont besoin de travailler, mais il faut mettre les conditions en place pour faire en sorte que les gens puissent occuper un travail, puis avoir un salaire décent pour pouvoir avoir une vie décente , clame Diane Lebouthillier.

Alexis Deschênes considère que le programme n’est pas assez généreux depuis plusieurs années, ce qui compromet, selon lui, le recrutement de travailleurs dans les usines de transformation par exemple.

 Quand on parle de défendre le secteur des pêches, ça prend un régime d’assurance-emploi qui est généreux, où le critère d’admissibilité est plus bas […] un minimum de 35 semaines pour faire le tour , précise-t-il.

Ce débat a été organisé par la radio communautaire des Îles-de-la-Madeleine, CFIM. Le média a spécifié avant le début du débat que le candidat du Parti conservateur du Canada, Jean-Pierre Pigeon, avait décliné leur invitation pour cet événement.

Les élections générales auront lieu lundi prochain.

LA UNE : Diane Lebouthillier est candidate pour le Parti libéral du Canada tandis qu’Alexis Deschênes porte les couleurs du Bloc québécois. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada

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Des homardiers veulent invalider les permis de pêche exploratoire

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Le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie (RPPSG) ainsi que huit de ses membres tentent d’invalider l’octroi, par Pêches et Océans Canada (MPO), de permis de pêche exploratoire au large de la péninsule annoncés à l’époque où le ministère était dirigé par la Gaspésienne Diane Lebouthillier.

Le RPPSG et les huit détenteurs de permis commerciaux qui pêchent le homard entre Mont-Saint-Pierre et la pointe Forillon espèrent ainsi annuler la décision rendue en décembre par Ottawa. Le gouvernement avait alors autorisé l’octroi de l’équivalent de 52 permis de pêche exploratoire pour un total de 7750 casiers dans la zone 19.

Le Regroupement estime que le MPO n’a pas appliqué, dans le contexte de la délivrance de ces nouveaux permis de pêche exploratoire, l’approche de précaution recommandée depuis 2013 par les comités scientifiques qui se penchent sur le homard.

Au contraire, sans avis scientifique et sans aucune base, il augmente de 112 % l’effort de pêche dans les sous-zones qui sont déjà commercialement exploitées, mettant ainsi à risque la biomasse ainsi que les entreprises de pêche existantes dans ces sous-zones.

Une citation de Claire Canet, chargée de projets au Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie

Les demandeurs font en effet valoir, dans la requête déposée en janvier et modifiée le 16 avril, que la décision du MPO aura des impacts directs et préjudiciables sur leurs activités. Mme Canet souligne par ailleurs que les entreprises concernées sont déjà lourdement endettées puisque les activités de pêche au homard nécessitent des investissements majeurs.

Des homards fraîchement sortis de l'eau.Les homardiers de la zone 19 prendront prochainement la mer, en quête de crustacés. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Réal Fradette

Pour certains pêcheurs qui font partie de la relève, les conséquences financières pourraient être catastrophiques, lance Claire Canet.

Quant aux répercussions sur la ressource, elle rappelle que sept ans de croissance sont nécessaires pour qu’un homard atteigne une taille suffisante pour la commercialisation. Le RPPSG craint ainsi des répercussions irréversibles pour l’espèce.

On prend des risques pour la biomasse et, une fois que cette biomasse a été affectée, c’est très difficile de revenir en arrière.

Une citation de Claire Canet, chargée de projets au Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie

Les demandeurs expliquent également, dans leur requête, que le MPO prévoit que la cueillette d’informations scientifiques effectuée par les détenteurs de permis de pêche exploratoire ne sera pas rémunérée.

Claire Canet regarde l'objectif en souriant.Claire Canet, chargée de projets pour le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie, estime que le ministère a agi à l’encontre de ses propres règles sur la protection de la biomasse. Photo : Radio-Canada / Gracieuseté de Claire Canet

À la lecture du Plan d’acquisition de connaissances et de développement de la pêche au homard des zones 19 et 17, ils estiment néanmoins qu’il est évident que les nouveaux pêcheurs pourront se payer à même le produit de la vente des homards pêchés.

Le MPO va financer cette recherche scientifique, qui, cela dit en passant, n‘est pas basée sur un protocole scientifique solide, en utilisant la ressource qui ne lui appartient pas, décrie Claire Canet en entrevue avec Radio-Canada.

Dans un contexte de campagne électorale

La requête a été modifiée alors qu’une campagne électorale fédérale, qui prendra fin le 28 avril, bat son plein.

La députée sortante et ex-ministre des Pêches, qui avait procédé à l’annonce des permis de pêche exploratoire, brigue d’ailleurs les suffrages. Diane Lebouthillier, qui a perdu son ministère après l’arrivée du nouveau chef libéral Mark Carney, tente actuellement de conserver son siège de députée dans Gaspésie–Les Îles-de-la-Madeleine–Listuguj.

Le RPPSG soutient que sa démarche n’est pas politique. C’est vraiment une démarche motivée par les valeurs des pêcheurs de homard, le principe de précaution et l’importance de protéger nos pêcheurs côtiers indépendants qui sont essentiels pour le dynamisme économique de nos régions, fait valoir Claire Canet.

Diane Lebouthillier, photographiée devant un bateau de pêche.Diane Lebouthillier, candidate libérale dans Gaspésie–Les Îles-de-la-Madeleine–Listuguj, était ministre des Pêches au moment de l’octroi des permis de pêche exploratoire. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Jean-François Bélanger

Mme Canet convient néanmoins que le contexte électoral et l’imminence du début de la pêche au homard dans la zone 19 mettent à mal les chances qu’une solution soit trouvée avant le départ au large des nouveaux détenteurs de permis.

Nous, notre espoir, c’est que le MPO décide, avant même d’aller en cour […] de réviser son approche. Cela dit, il est vraiment trop tard, admet Mme Canet.

Elle mentionne par ailleurs que les pêcheurs demeurent ouverts à avoir des discussions constructives avec le prochain gouvernement élu dans ce dossier.

Questionnée à ce sujet dans la foulée du passage à Carleton-sur-Mer de son confrère libéral Dominic LeBlanc, Diane Lebouthillier a refusé de commenter le dossier. On va laisser les tribunaux faire leur travail, a répondu la principale intéressée en mêlée de presse.

Le RPPSG et les huit pêcheurs qui ont intenté des procédures judiciaires ont demandé que les audiences en Cour fédérale se déroulent à Québec. On ignore toutefois à quelle date leur requête sera entendue.

LA UNE : Le RPPSG estime que le MPO n’a pas appliqué, dans le contexte de la délivrance de ces permis de pêche exploratoire, l’approche de précaution recommandée depuis 2013 par les comités scientifiques qui se penchent sur le homard. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada

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Des états généraux sur la gestion du phoque

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En novembre, Matane accueillera un « grand chantier » des états généraux sur le phoque du Saint-Laurent afin d’aligner les voix des citoyens, des chasseurs, des scientifiques et des industries interpellés par la gestion du loup marin.

L’initiative est née d’une collaboration entre l’Association de chasseurs de phoques intra-Québec (ACPIQ), l’Agence Mamu Innu Kaikussesht de la Côte-Nord (AMIK) et Exploramer.

L’objectif derrière la consultation est de concilier les points de vue et les particularités régionales, afin d’adresser des recommandations aux instances gouvernementales qui réglementent la gestion du loup marin.

Pour le directeur général de l’ACPIQ, Gil Thériault, le moment est opportun pour tenir des états généraux. Il y a eu un regain d’intérêt pour la ressource, témoigne-t-il.

On ne veut pas justement que ça tire dans tous les sens : on veut prendre le temps de s’asseoir, tout le monde ensemble, tous les gens concernés, et de regarder dans quelle direction on pourrait travailler.

Une citation de Gil Thériault, directeur de l’ACPIQ
Gil Thériaul regarde directement vers la caméra.Gil Thériault est également directeur intérimaire de l’Association des pêcheurs côtiers des Îles-de-la-Madeleine. Photo : Radio-Canada / Roxanne Langlois

La chasse au phoque se démocratise de plus en plus dans le Saint-Laurent. Plusieurs formations ont été tenues en 2024 en Gaspésie et sur la Côte-Nord sur la chasse et l’apprêtage du loup marin.

Des recommandations sur trois thèmes

À l’occasion du grand chantier, trois enjeux seront soulevés : la réglementation, l’aspect scientifique du phoque et la valorisation de la ressource.

Les responsables lanceront de premières consultations dans les prochaines semaines; ils accueilleront interventions et mémoires pour présenter leur bilan au public, en novembre, à Matane.

Du 11 au 14 novembre, une assemblée présidée par l’ancien juge de la Cour supérieure du Québec Robert Pidgeon permettra de poursuivre les échanges.

Enfin, la directrice générale d’Exploramer, Sandra Gauthier, indique que les recommandations finales seront portées au fédéral, au provincial et devant les municipalités.

Parce qu’on le sait, la législation est sur différents paliers par rapport au phoque, ajoute-t-elle.

Un homme pose sa main sur la fourrure d'une carcasse de phoque. Le phoque peut être considéré comme un poisson ou une viande par différents ministères. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Alban Normandin

Par exemple, concernant la transformation de la ressource, Ottawa et Québec n’ont pas la même position.

Marilou Vanier, la directrice générale de l’AMIK, croit que les recommandations qui seront établies à l’issue des états généraux auront un poids sur l’avenir de la gestion du phoque.

C’est difficile de faire changer les réglementations au MPO, lance-t-elle, mais dire qu’il n’y a pas d’ouverture à travailler ce dossier-là, c’est faux.

Par ailleurs, la directrice de l’AMIK mentionne un désir grandissant de collaboration entre les communautés allochtones et autochtones dans le dossier.

Marilou Vanier, directrice Côte-Nord au Créneau d'excellence ressources, sciences et technologies marines, en studio à Radio-Canada Côte-Nord.«Ce serait assez utopique de penser que tout le monde va remplacer la viande de bœuf par du phoque. Toutefois, il y a certaines personnes qui vont apprécier cette ressource-là», affirme la directrice de l’AMIK, Marilou Vanier. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Catherine Paquette

Certains partenariats naissent aux Îles-de-la-Madeleine, comme celui entre les Inuit et les Madelinots, ou l’accueil plus récent de chasseurs wolastoqiyik sur l’archipel.

Pour Marilou Vanier, la parole des communautés autochtones est essentielle afin de s’occuper correctement de la gestion du loup marin.

Ça vient réaffirmer la place des communautés dans cette industrie, qui est pratiquée depuis longtemps de façon traditionnelle, décrit la directrice.

On veut aussi que les savoirs des communautés autochtones soient reconnus. On veut l’entendre pendant les états généraux et ils vont prendre une place prépondérante.

Une citation de Marilou Vanier, directrice générale de l’AMIK

Elle précise que la Nation innue n’est pas la seule à être conviée aux états généraux et que les communautés wolastoqiyik et mi’gmaq seront invitées à participer aux consultations.

LA UNE : Une grande consultation sur la gestion du phoque débutera sous peu auprès des communautés côtières, nordiques et autochtones. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada / Alexane Drolet

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Nissan présente le Frontier Pro hybride rechargeable à Shanghai

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On dit souvent que les nouvelles vont vite — et le monde de l’automobile n’y fait pas exception. La preuve : il y a à peine 24 heures, nous évoquions une rumeur selon laquelle Nissan plancherait sur une future camionnette hybride rechargeable baptisée Frontier. Voilà qu’aujourd’hui, le constructeur présente, au Salon de l’auto de Shanghai, le Nissan Frontier Pro à motorisation hybride rechargeable.

Une motorisation électrifiée et prometteuse

Nissan a déjà connu de meilleurs jours, et le constructeur met actuellement tout en œuvre pour améliorer sa position sur le marché mondial. Cela passe notamment par une refonte de son image, une modernisation de sa gamme, et l’introduction de motorisations plus compétitives. C’est dans cette optique que Nissan a dévoilé le Frontier Pro hybride rechargeable.

Selon les premières informations, ce modèle est équipé d’un moteur 4 cylindres turbocompressé de 1,5 litre, jumelé à un moteur électrique monté sur la transmission. La puissance combinée atteindrait 402 chevaux et le couple, 590 lb-pi. Aucune information précise n’a été donnée sur la boîte de vitesses, mais le modèle sera doté d’un rouage intégral intelligent et proposera quatre modes de conduite : hybride, électrique, performance et neige. L’autonomie en mode 100 % électrique serait d’environ 135 kilomètres, selon les estimations pour le marché chinois.

Au-delà de la mécanique, le design du Frontier Pro est entièrement revu et n’a rien à voir avec le Nissan Frontier actuellement commercialisé en Amérique du Nord. On y retrouve le nouveau langage stylistique de Nissan, déjà aperçu sur le Kicks de nouvelle génération, notamment avec sa signature lumineuse à barres multiples à l’avant. L’intérieur a également été repensé : plus d’écrans, moins de boutons physiques, et une présentation épurée et moderne. Cependant, cette orientation plus urbaine pourrait ne pas plaire à tous, notamment à ceux qui recherchent une camionnette conçue comme un outil de travail robuste.

Disponible sur plusieurs marchés

Nissan prévoit commercialiser le Frontier Pro hybride rechargeable en Chine d’ici la fin de l’année, et mentionne qu’il sera également exporté vers d’autres marchés. Dans son communiqué, on peut lire : « Il sera également exporté hors de la Chine. Les marchés concernés feront l’objet d’une annonce future. »

Quant à l’Amérique du Nord, la question reste entière. Les véhicules produits en Chine sont frappés par des droits de douane élevés, ce qui pourrait compliquer la venue du Frontier Pro sur notre marché. Une solution pourrait être la fabrication locale, par exemple dans l’usine du Mississippi où le Frontier actuel est assemblé. Affaire à suivre.

Une telle motorisation pourrait bousculer la concurrence dans le segment des camionnettes intermédiaires, où aucun modèle hybride rechargeable n’est actuellement offert. Seule Toyota propose une motorisation hybride avec son Tacoma, mais il ne s’agit pas d’un système rechargeable. Nissan pourrait donc frapper un grand coup avec cette offensive technologique, si elle s’étend au-delà du marché asiatique.

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[VIDÉO] Cri ultimeㅣSEALOOKㅣEP.11

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SEALOOK est une série animée en 3D, sans dialogues, qui suit les aventures quotidiennes de phoques espiègles vivant aux confins du monde. 

Chaque épisode présente des situations humoristiques et touchantes, mettant en scène des phoques aux personnalités variées. L’absence de dialogues permet à un public international de profiter des histoires à travers les expressions faciales et les gestes des personnages.

Depuis son lancement, SEALOOK a connu un succès notable, accumulant plus de 1,63 milliard de vues sur YouTube en décembre 2024. La série a également été diffusée sur des plateformes telles que Tencent Video en Chine, où elle a dépassé les 500 millions de vues cumulées.

SEALOOK continue de captiver un large public, transcendant les barrières linguistiques grâce à son humour visuel et ses personnages attachants. Co-produite par The Pinkfong Company et le studio Million Volt.

© Sealookofficial

La pensée du crabe masqué

Si tu veux savoir si t’es con ?
Gratte l ’image avec une pièce.

Bedecomics

 

Éphémérides : Le clocher de l’Église Saint-Pierre de Lavernière est frappée par la foudre

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24/04/1947 Le clocher de l’Église Saint-Pierre de Lavernière est frappée par la foudre pour une troisième fois.

Au fil des ans, la foudre a frappé plusieurs fois l’église de Lavernière, celle-ci a heureusement été épargnée. Reconnue comme bien culturel religieux depuis le 28 novembre 1992, elle fait l’objet de nombreuses visites pratiquantes et touristiques.

Photo : L’Église Saint-Pierre de Lavernière en 1930, 100e anniversaire, 1876-1976, Le comité de l’album, 1976, page 74.

Éphémérides : Concession des Îles de la Madeleine à Sir Isaac Coffin

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24/04/1798 Concession des Îles de la Madeleine, par lettres patentes à Sir Isaac Coffin. Coffin devint seigneur des Îles de la Madeleine. En vertu de ses lettres patentes, il devait permettre aux pêcheurs d’accéder librement aux plages et aux rives.

Étant donné les qualités professionnelles de Coffin et sa présumée connaissance des pêches, on escomptait un grand « bénéfice public » de son accession à la propriété des îles. Pourtant, comme il était un propriétaire absentéiste qui n’agissait que par l’entremise de représentants, il n’eut que des ennuis. À l’instar d’autres personnes d’origine britannique qui avaient des propriétés en Amérique du Nord britannique, il voulait des colons anglophones, mais les îles ne leur offraient que peu d’attraits.


Officier de marine et seigneur, né le 16 mai 1759 à Boston, fils de Nathaniel Coffin, fonctionnaire des douanes, et d’Elizabeth Barnes ; le 3 avril 1811, il épousa Elizabeth Browne Greenly, après quoi il prit le nom et les armoiries des Greenly pendant deux ans ; décédé le 23 juillet 1839 à Cheltenham, Angleterre.

 

Photo : Wikimedia Commons

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Coupe Chevrolet 2025 : deux médailles d’or pour l’Escouade des Îles

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L’Escouade des Îles a brillé ce week-end à la Coupe Chevrolet sur la Rive-Nord de Montréal, remportant les grands honneurs dans les catégories M11 BB et M13 AA.

L’équipe M11 de l’Escouade des Îles (photo: page FB de Hockey Gaspésie Les-Îles)

Les M13 ont défait le Phoenix de Sherbrooke 10-4, avec une performance exceptionnelle de Maxime Arseneau (5 buts, 3 passes), tandis que les M11 ont triomphé 7-2 contre les Barons de Québec.

Mention honorable aux M15 AA, battus de justesse en huitième de finale, et aux M18 BB, éliminés 5-4 en quart.

LA UNE : L’équipe M13 de l’Escouade des Îles (photo: page FB de Hockey Gaspésie Les-Îles)


Le CERMIM primé pour son innovation en économie circulaire

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Le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM) a été honoré lors du Sommet canadien de l’économie circulaire, tenu du 15 au 17 avril à Montréal. L’organisme madelinot a reçu le Prix Initiatives circulaires 2025, dans la catégorie « Équipe de recherche-action », en reconnaissance de ses efforts pour repenser le recyclage en milieu insulaire.

Cette distinction souligne notamment le projet LOREVA, qui vise à récupérer les engins de pêche perdus en mer – souvent appelés « filets fantômes » – pour les transformer localement en matériaux durables. Une approche innovante, parfaitement adaptée aux réalités géographiques des Îles-de-la-Madeleine, et fondée sur les principes de l’économie circulaire en circuit court.

« La résilience, c’est faire plus avec moins, bâtir une autonomie locale et aller au fond du potentiel des matières », a rappelé Jade Blais, chargée de projet plastique au CERMIM, soulignant la philosophie derrière les projets de l’organisme.

Présente au sommet, la directrice associée Mayka Thibodeau a également présenté une conférence sur les milieux insulaires comme laboratoires vivants de transition écologique. Son intervention a mis en lumière l’importance de solutions ancrées dans le territoire, capables d’avoir un impact local réel et mesurable.

Cette distinction témoigne du dynamisme et de la créativité des acteurs de l’archipel en matière de développement durable, et positionnent les Îles-de-la-Madeleine comme un territoire d’avant-garde en économie circulaire.

LA UNE : La directrice associé du CERMIM, Mayka Thibodeau et la PDG de RECYC-QUÉBEC, Emmanuelle Géhin. Source Facebook CERMIM.


Sur le même sujet : Récupération d’engins fantômes: le CERMIM renforce son expertise