Alors que plusieurs signes nous indiquent que Toyota s’apprête à dévoiler la prochaine génération de son populaire VUS compact RAV4 ce mois-ci, voilà que le constructeur nous prend par surprise aujourd’hui et nous présente un autre véhicule. Il s’agit du C-HR 2026, un nom déjà connu qui nous a quittés à la fin de 2022, mais qui prendra désormais la forme d’un VUS électrique.

Le retour du C-HR

Si le nom C-HR vous dit quelque chose, vous n’avez pas la berlue. En effet, il s’agit d’un VUS sous-compact qui était offert sur le marché canadien entre 2018 et 2022. À l’époque, il était muni d’une motorisation 4-cylindres de 2 litres qui développait 144 chevaux. Cependant, ce que Toyota nous présente aujourd’hui est complètement différent. Le C-HR rejoindra donc le bZ en 2026 à titre de deuxième véhicule 100 % électrique à être offert à grande échelle au Canada par Toyota.

S’inspirer du bZ 2026

Tout d’abord, il faut savoir que le C-HR 2026 n’a rien à voir avec son prédécesseur offert chez nous, tout comme le modèle actuellement offert du côté de l’Europe. En matière de gabarit, il sera plus imposant. De plus, le C-HR 2026 opte pour un design sur la partie avant pratiquement identique à celle du Toyota bZ 2026, présenté plus tôt cette semaine. De profil, on note une ligne de toit de style VUS coupé ainsi qu’une poignée de porte située dans le haut de la portière arrière, juste à côté de la glace. Il s’agit d’un petit clin d’œil à l’ancien C-HR, mais aussi à l’actuelle Prius.

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Toyota mentionne que des roues de 18 pouces ou de 20 pouces seront offertes, en fonction de la version retenue. La portion arrière, de style coupé, se termine avec un feu pleine largeur qui offre une signature lumineuse transversale, selon les premières images. Le constructeur mentionne qu’il a voulu donner à ce nouveau VUS une apparence sportive. Ce trait de personnalité se poursuit aussi du côté des versions disponibles, SE et XSE, qui sont les deux qui offre normalement un design plus sportif.

Pour l’habitacle, une fois de plus, le Toyota CH-R 2026 copie le Toyota bZ 2026. En effet, lorsque l’on met une photo des deux planches de bord l’une à côté de l’autre, difficile de les différencier. Nous retrouvons donc l’instrumentation positionnée devant le conducteur à la base du pare-brise et un écran de 14 pouces au centre pour le système d’infodivertissement. Plus bas, sur la console, se trouvent deux chargeurs par induction ainsi que la molette de position de la transmission. L’équipement de série du C-HR 2026 comprend aussi un hayon électrique, les essuie-glaces à capteur de pluie, le volant et les sièges avant chauffants ainsi qu’un siège à ajustements électrique pour le conducteur.

Des données techniques intéressantes

Le C-HR reprend aussi plusieurs données techniques du bZ 2026. Tout d’abord, la puissance de recharge possible sur borne de niveau 2 est de 11 kW, tandis que le port de recharge NACS permettra d’avoir accès à de nombreuses stations de recharge supplémentaires, notamment celles de Tesla. D’ailleurs, Toyota avance que sur une borne de recharge rapide, il sera possible de passer de 10 à 80 % de niveau de charge en 30 minutes, dans des conditions optimales. La taille de la batterie sera de 77 kW.

Autre caractéristique intéressante pour notre climat hivernal québécois est le préconditionnement de la batterie de série. Il serait possible de l’activer manuellement ou de façon automatique lorsqu’une destination est entrée au préalable dans le système de navigation.

Au chapitre des versions proposées, la SE sera uniquement offerte avec un rouage à traction. Cet ensemble mécanique développera une puissance totale de 221 chevaux et annonce une autonomie d’environ 500 kilomètres. Du côté de la XSE, qui sera uniquement offerte en rouage intégral, la puissance totale est de 338 chevaux et l’autonomie annoncée est de 465 kilomètres.

Au moment d’écrire ces lignes, Toyota est uniquement en mesure de nous dire que le nouveau C-HR 2026 débarquera dans les concessions canadiennes l’an prochain, sans toutefois avancer une période précise. En ce qui concerne la gamme de prix, il faudra être encore un peu patient, puisque cette dernière sera annoncée plus près de la mise en marché.

Plus de détails :

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Vous ne connaissez pas la pantophobie? C’est tout simplement la « peur de tout ». Si vous êtes malheureusement atteint de cette condition et que vous cherchez un véhicule pour vous aider, arrêtez les recherches. Rezvani, une entreprise californienne qui modifie drastiquement des véhicules pour en faire des éditions très limitées, vient de dévoiler le véhicule idéal. Le Rezvani Knight, basé sur un Lamborghini Urus, est prêt à affronter n’importe quoi, non seulement en raison de son style, mais aussi avec son équipement à nul autre pareil.

À la vue des images, vous voyez clairement qu’on est loin d’un Lamborghini Urus standard. Ce n’est pas que les lignes générales ne paraissent pas, mais bien que les ajouts effectués partout changent passablement l’apparence du véhicule. Le coloris gris foncé, la suspension relevée, les roues de 22 pouces de performance avec pneus de 33 pouces et l’éclairage en fines bandes placé à l’avant sont autant d’éléments distinctifs, comme le capot qui ne manque pas de texture. L’aileron arrière vient compléter le tout, comme la bande de lumière placée sur le toit du véhicule.

La puissance du moteur V8 biturbo de 4,0 litres peut être augmentée jusqu’à 800 chevaux, une bonne bonification par rapport aux 657 chevaux du modèle régulier. L’automatique à 8 rapports est de série, comme le rouage intégral, pour une capacité de franchissement en toutes circonstances. À l’intérieur, les configurations à 4 ou 5 places assises sont proposées, avec une finition exclusive à la marque Rezvani.

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Pour les vrais peureux

Comme si ce n’était pas assez, les acheteurs les plus paranoïaques peuvent ajouter l’ensemble Dark Knight qui comprend une panoplie d’équipements qui renforcent la sécurité des occupants. Armure avec vitres blindées, protection anti-explosifs, pulvérisateurs de fumée, pare-chocs renforcés, poignées de porte électrifiées, lumières stroboscopiques, masques à gaz et poivre de cayenne sont au menu.

Rezvani n’a pas dévoilé le prix de cet ensemble d’options, mais compte tenu de son exclusivité, il ne doit pas être donné. Par ailleurs, le modèle Knight est disponible à partir de 149 000 $ américains, une somme qui s’ajoute à celle du véhicule de base, qui peut également être un véhicule d’occasion. Pour une exclusivité assurée, la production du Rezvani Knight est limitée à 100 exemplaires, comme tous les véhicules de la marque.

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Le Hyundai IONIQ 9 2026 arrivera sous peu sur le marché. Il s’agit du nouveau VUS électrique à 3 rangées de sièges de Hyundai ; il s’apparente au Kia EV9, son proche cousin commercialisé par Kia. Alors que l’équipe de RPM aura la chance d’effectuer un premier contact cette semaine avec le Hyundai IONIQ 9 2026, le constructeur vient de dévoiler la gamme de prix pour le Canada.

Le Hyundai IONIQ 9 2026 sera vendu en 3 versions, mais il en comptera techniquement 5 au total si l’on inclut les 2 ensembles d’options proposés. Il est offert au prix de base de 59 999 $, soit 62 049 $, frais de transport et de préparation de 2 050 $ compris. Il s’agit presque du même prix de base que celui du Kia EV9 2026.

Voici le détail des prix du Hyundai IONIQ 9 pour le Canada. Les version Prefered AWD et Prefered AWD+ sont au même prix, une est plus équipée, l’autre plus puissante.

Malgré un prix de base similaire, le Hyundai IONIQ 9 profite d’un peu plus d’autonomie grâce à sa batterie de 110,3 kilowattheures plutôt que de 76,1 kilowattheures dans le cas du Kia EV9 2026 de base à propulsion et 99,8 kilowattheures pour les autres livrées. Même constatation du côté de la puissance motrice, le Hyundai IONIQ 9 est avantagé dans la majeure partie des versions.

Très performante, cette batterie est en mesure d’accepter une puissance jusqu’à 235 kilowatts lors de l’utilisation d’une borne rapide de niveau 3. Selon le constructeur, c’est suffisant pour récupérer de 10 à 80 % de l’énergie en 24 minutes quand les conditions optimales sont remplies.

Il s’agit également de l’un des premiers modèles non-Tesla à être équipé d’un port de recharge NACS. Ce choix technologique permet une meilleure compatibilité sur certaines bornes du réseau Supercharger de Tesla, et l’adaptateur inclus permet d’assurer également la compatibilité avec les chargeurs du type CCS.

• À LIRE : Hyundai dévoile l’autonomie officielle de l’IONIQ 9 2026
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En termes de capacité de remorquage, le véhicule sera en mesure de remorquer une charge maximale de 2 268 kilos (5 000 livres).

Le Hyundai IONIQ 9 2026 s’inscrit dans l’atteinte des objectifs que le constructeur sud-coréen s’est fixés au cours des dernières années : proposer une gamme complète de véhicules électriques et lancer 23 modèles d’ici 2030.

Le Hyundai IONIQ 9 2026 arrivera sur le marché au cours du mois de juin. Le véhicule est assemblé à l’usine de Hyundai située à Ulsan, en Corée du Sud.

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Lors de l’achat d’un véhicule neuf ou usagé, plusieurs critères influencent le choix des consommateurs : le prix d’achat, la performance du modèle, sa fiabilité, sa cote de sécurité ainsi que les avis d’experts et d’autres propriétaires.

Toutefois, un élément clé est souvent négligé : le coût de l’assurance auto. En effet, certains modèles entraînent des primes d’assurance beaucoup plus élevées en raison de divers facteurs comme le taux de vol du modèle, le coût élevé des réparations, la disponibilité des pièces de remplacement, les statistiques d’accidents impliquant ce véhicule ou encore la puissance du moteur.

Grâce aux données exclusives obtenues par le comparateur d’assurance auto de ClicAssure, nous avons établi le classement des 10 modèles de voitures les moins chères à assurer au Québec.

* Ce classement repose sur l’analyse des 10 000 plus récentes soumissions d’assurance auto effectuées sur ClicAssure ayant mené à une vente auprès d’un partenaire assureur. Afin d’assurer la pertinence des résultats, nous avons volontairement exclu du classement les modèles comptant moins de 50 polices d’assurance vendues dans la dernière année, ainsi que les véhicules dont la production a cessé avant 2020. Par exemple, bien que la Toyota Matrix soit reconnue comme l’une des voitures les moins chères à assurer, elle ne figure pas dans ce classement puisque sa production a pris fin en 2014.

Toyota Yaris

La Toyota Yaris est une voiture compacte appréciée pour son économie de carburant exceptionnelle et sa fiabilité. Son coût abordable, ses faibles frais d’entretien et sa simplicité mécanique en font un choix économique en assurance automobile, particulièrement prisé des jeunes conducteurs québécois.

Nissan Versa

La Nissan Versa combine un prix attractif et une sécurité reconnue, en faisant un choix intelligent pour réduire les coûts d’assurance. Sa technologie simple, ses pièces abordables et sa réputation de fiabilité expliquent pourquoi les assureurs proposent souvent des primes avantageuses pour ce modèle.

Honda Fit

La Honda Fit séduit par sa polyvalence, sa sécurité éprouvée et sa fiabilité remarquable. Grâce à ses faibles coûts de réparation, à sa popularité auprès de conducteurs prudents et à sa faible incidence de sinistres, elle demeure l’une des options les moins chères en assurance auto.

Hyundai Accent

La Hyundai Accent est reconnue pour son excellent rapport qualité-prix. Facile et peu coûteuse à réparer, elle affiche également une faible fréquence de réclamations. Cela permet aux assureurs d’offrir des primes très compétitives pour ce modèle populaire au Québec.

Toyota Camry

La Toyota Camry, berline familiale réputée, se démarque par sa durabilité et ses excellentes cotes de sécurité. Ces caractéristiques réduisent significativement les risques de sinistre et les coûts de réparation, justifiant ainsi des tarifs d’assurance avantageux pour ses propriétaires québécois.

Ford Fiesta

La Ford Fiesta, compacte et maniable, bénéficie de frais d’entretien abordables et de pièces facilement accessibles. Sa popularité chez les conducteurs prudents contribue à diminuer les primes d’assurance, faisant d’elle un choix économique intéressant pour de nombreux automobilistes québécois.

Honda Civic

La Honda Civic est emblématique au Québec grâce à sa fiabilité légendaire et à ses faibles coûts de réparation. Sa sécurité reconnue et sa grande popularité chez les conducteurs responsables lui permettent de bénéficier de primes d’assurance auto très abordables.

Ford Focus

La Ford Focus est une compacte appréciée pour sa robustesse et son entretien peu coûteux. Grâce à des coûts modérés de pièces et une faible fréquence d’accidents graves, elle est particulièrement économique à assurer, attirant de nombreux conducteurs à budget limité.

Kia Rio

La Kia Rio, petite et économique, est une voiture abordable à l’achat et à l’entretien. Sa simplicité mécanique et ses frais de réparation modestes lui permettent de profiter régulièrement de primes d’assurance réduites, séduisant particulièrement les jeunes automobilistes.

Hyundai Sonata

La Hyundai Sonata, berline spacieuse et confortable, profite d’excellentes évaluations en sécurité active et passive. Grâce à une fréquence réduite d’accidents coûteux et des réparations à prix raisonnables, elle bénéficie souvent de tarifs avantageux auprès des compagnies d’assurance auto au Québec.

Les principaux facteurs qui influencent votre prime d’assurance auto

Même si certains modèles comme la Toyota Yaris ou la Hyundai Accent sont souvent associés à des primes d’assurance plus faibles, il est important de comprendre qu’acheter un véhicule économique à assurer ne garantit pas automatiquement une prime avantageuse. En effet, outre le modèle de voiture, le prix de votre assurance auto est influencé par de nombreux autres facteurs, propres à chaque conducteur.

Voici les principaux éléments que les assureurs prennent en compte pour calculer votre prime d’assurance auto:

* À noter que cette liste n’est pas exhaustive et que chaque assureur attribue un poids différent à chaque facteur.

• La valeur du véhicule : Plus un véhicule est dispendieux à remplacer ou à réparer, plus il coûte cher à assurer. C’est pourquoi les modèles haut de gamme ou très récents peuvent entraîner des primes plus élevées, même s’ils sont très sécuritaires.
• Votre âge et votre expérience de conduite : Les jeunes conducteurs ou les personnes sans grande expérience de conduite récente sont souvent perçus comme plus à risque.
• Votre dossier de conduite : Un historique de contraventions, d’accidents ou de suspensions peut augmenter le coût de votre assurance.
• Votre lieu de résidence : Les primes varient selon les régions. En milieu urbain, les risques de vol, de vandalisme ou de collisions sont plus élevés, ce qui se traduit par des primes d’assurance auto plus élevées.
• L’utilisation que vous faites du véhicule : Un usage personnel et occasionnel entraîne généralement une prime plus basse qu’un usage commercial ou quotidien intensif.
• Votre historique de réclamations : Plus vous avez fait de réclamations dans les dernières années, plus votre prime risque d’être élevée.
• Les protections choisies : Une couverture complète avec faible franchise sera plus coûteuse qu’une couverture minimale avec une franchise élevée.
• Le genre et l’état civil : Bien que controversés, ces critères sont encore utilisés par certains assureurs au Québec pour établir un profil de risque.
• Le nombre de conducteurs sur la police : Ajouter un conducteur secondaire – surtout s’il est jeune ou peu expérimenté – peut affecter la prime totale.
• Le type de stationnement : Un véhicule stationné dans un garage privé sera généralement mieux protégé contre le vol ou les intempéries, ce qui peut réduire la prime.

En résumé, même si le modèle de véhicule joue un rôle important, c’est l’ensemble de votre profil de conducteur, vos habitudes de conduite et votre historique qui détermineront réellement combien vous paierez pour votre assurance auto. Par exemple, pour un même modèle de voiture, un jeune conducteur de 20 ans avec plusieurs réclamations à son actif paiera généralement plus cher qu’un conducteur de 45 ans avec un dossier de réclamation vierge.

Conclusion

Choisir une voiture qui coûte moins cher à assurer peut être une excellente stratégie pour économiser sur le long terme, mais ce n’est qu’une partie de l’équation. Pour vraiment obtenir la meilleure prime possible, il est essentiel de magasiner et de comparer les offres selon votre profil unique.

Grâce à son réseau de partenaires assureurs, ClicAssure vous permet de recevoir gratuitement plusieurs soumissions d’assurance auto personnalisées en quelques clics. Que vous conduisiez une Toyota Yaris, une Honda Civic ou tout autre modèle, magasiner sur ClicAssure vous permet de maximiser vos chances d’obtenir le meilleur prix possible pour votre assurance auto.

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L’industrie automobile canadienne navigue dans l’incertitude depuis l’arrivée du Président Donald Trump. Les tarifs douaniers et le ralentissement des investissements liés aux véhicules électriques chez nos voisins du sud affectent directement les fabricants installés au Canada. Honda, partie prenante du paysage automobile canadien, subit aussi cette période trouble et annonce aujourd’hui la suspension de ses investissements canadiens en lien avec les véhicules électriques.

Une pause « d’environ 2 ans »

L’annonce a été faite dans un rapport présentant les résultats financiers de l’entreprise pour l’exercice se terminant en mars 2025. Honda y indique qu’elle reportera ses investissements à grande échelle au Canada pour une durée « d’environ 2 ans ».

On rappelle que l’année dernière, Honda avait annoncé en grande pompe des investissements de 15 milliards de dollars. Cette annonce, faite aux côtés de l’ancien premier ministre Justin Trudeau et du PDG de Honda, laissait entrevoir une nouvelle chaîne de production en Ontario, dans la région d’Alliston, à proximité de l’usine existante du constructeur.

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La principale raison invoquée par le constructeur japonais pour justifier ce revirement stratégique réside dans le ralentissement notable de la croissance du marché des véhicules électriques. Selon le rapport de l’entreprise, cette conjoncture économique rend difficile l’établissement de prévisions fiables quant à l’évolution future de ce segment.

Ken Chiu, le porte-parole de Honda, a tenu à préciser que cette suspension n’implique aucunement une réduction des effectifs actuels ni une modification de la production de l’usine de fabrication de Honda située à Alliston, en Ontario.

Les frais de douane en arrière-plan

Bien que Honda n’affirme pas que les frais de douane jouent un rôle dans la décision, plusieurs experts estiment que l’entreprise a probablement pris cette décision en réaction à la situation actuelle avec nos voisins du sud.

Flavio Volpe, président de l’Association des fabricants de pièces d’automobile du Canada, explique que ces droits de douane affectent l’ensemble des acteurs du secteur, y compris Honda. Il a exprimé l’espoir que le Canada parvienne à trouver une solution qui restaure la confiance du constructeur, celle qui avait motivé son annonce initiale de création de la chaîne de valeur.

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