L ’argent n’a pas d’odeur, c’est juste quand t’en as pas que ça se sent.
Hüseyin Şahin est un artiste turc qui réalise de magnifiques collages numériques de photos.
Il combine harmonieusement des clichés, mélangeant nature, technologie et humanité.
Source : huseyinsahinart.com
Le cofondateur et président du Cirque Éloize, Jeannot Painchaud, souhaite acquérir l’église de Havre-Aubert pour la transformer en pôle d’innovation technologique, culturel et social.
Jeannot Painchaud a présenté jeudi soir, dans l’église Notre-Dame-de-la-Visitation, un important projet de conversion du bâtiment religieux à quelques dizaines de paroissiens rassemblés dans le respect des mesures sanitaires.
Celui qui a grandi à Havre-Aubert souhaite transformer l’église en lieu de création, d’innovation et de diffusion culturelle afin de valoriser diverses formes d’arts, des arts vivants aux arts plastiques. Il n’y aura pas que du cirque
, affirme le Madelinot qui a commencé sa carrière en tant qu’acrobate.
J’ai beaucoup voyagé dans ma vie, dans plus de 50 pays. Avec le Cirque Éloize, on a visité 560 villes, mais là, j’ai comme le goût de rentrer à la maison et de contribuer au développement des Îles
, a expliqué M. Painchaud, la voix nouée par l’émotion.
Jeannot Painchaud désire faire du bâtiment religieux un hub créatif
, un espace de rencontre où l’expertise du Cirque Éloize dans le monde du spectacle pourrait être transmise.
Au-delà du cirque, il y a tout ce qui supporte la scène, les éclairages, le son la vidéo
, souligne-t-il.
«J’ai envie de partager l’expérience et l’expertise du Cirque Éloize avec les jeunes d’ici.» – Une citation de :Jeannot Painchaud, président et cofondateur du Cirque Éloize
Il y a beaucoup de nouveautés dans le domaine technologique et au Cirque Éloize on développe beaucoup de projets dans le domaine. On souhaite faire profiter de l’expertise qu’on a développée au cours des 29 dernières années
, explique M. Painchaud.
Le promoteur affirme que le lieu aurait de multiples vocations : résidence de création, lieu de tournage, espace communautaire et scène pour les spectacles à grand déploiement comme ceux du Cirque Éloize.
On a pris des mesures, on a fait des plans, pratiquement tous nos spectacles pourraient être présentés dans la salle ici
, indique M. Painchaud.
«J’ai la conviction que c’est la bonne chose à faire que de revenir aux Îles et de développer des projets qui mettent en valeur notre culture et notre patrimoine.» – Une citation de :Jeannot Painchaud, président et cofondateur du Cirque Éloize
Jeannot Painchaud a indiqué qu’il réfléchissait à ce projet depuis quelques années, mais que la pandémie a accéléré les étapes en vue de sa concrétisation.
Une désacralisation de plusieurs millions de dollars
Après avoir restauré une gare montréalaise pour y aménager le siège social du Cirque Éloize, Jeannot Painchaud estime avoir les coudées franches pour se lancer dans la restauration de l’église de Havre-Aubert.
On a fait les premières évaluations qui vont continuer dans le cadre d’une étude de faisabilité, mais ce sont plusieurs millions de dollars qu’on doit investir pour sauver le bâtiment, le transformer et l’adapter à sa nouvelle réalité
, affirme le Madelinot.
C’est tout à fait faisable. Je suis en pleine confiance de réaliser ça
, ajoute-t-il en précisant qu’il ne souhaite aucunement dénaturer l’architecture du bâtiment
construit en 1963.
Jeannot Painchaud a confirmé qu’il souhaitait préserver un espace où les paroissiens pourraient continuer de tenir des cérémonies religieuses.
Je propose, bien que l’église serait désacralisée, de garder un espace pour une petite chapelle pour des célébrations
, indique M. Painchaud. Il n’est pas question de sortir le monde de l’église, mais bien de ramener plus de monde dans l’église.
Celui qui est aux commandes du Cirque Éloize a mentionné à plusieurs reprises qu’il souhaitait que les Madelinots fassent partie intégrante de son projet et contribuent à l’alimenter.
«Revenons sur le perron de l’église pour palabrer. On peux-tu sortir de Facebook et revenir se voir en vrai, autour de l’église, avec des projets stimulants qui nous ressemblent et qui nous rassemblent?» – Une citation de :Jeannot Painchaud, président et cofondateur du Cirque Éloize
Son vaste projet de pôle culturel inclut aussi la revalorisation et la rénovation de l’école du Havre-Aubert, voisine de l’église, pour en faire des espaces d’hébergement et de travail pour les gens qui graviteraient autour du futur pôle culturel.
Des paroissiens enchantés
Le projet du cofondateur du Cirque Éloize n’a reçu que des commentaires positifs de la part des gens qui ont pris la parole lors de la rencontre qui était également diffusée en direct sur Facebook.
Le conseil de fabrique avait fait de l’approbation des paroissiens une condition essentielle à la poursuite des démarches avec le promoteur.
Avec tous les problèmes pour garder les églises vivantes et ouvertes, je pense que nous sommes, à Havre-Aubert, les plus chanceux de la planète. Le projet que Jeannot vient de nous décrire ne peut pas être plus beau. Jeannot, tu es l’ange du Havre-Aubert!
, a lancé une Madelinienne, provoquant des applaudissements.
Je pense que c’est une occasion fabuleuse de voir un projet extraordinaire
, croit le néo-Madelinot et musicien Sven Meier. Le cirque, c’est le lieu par excellence où tous les arts sont réunis sous le même toit. Je trouve le projet fabuleux.
Le cœur d’un village se doit de battre et pour qu’il batte, il faut que le monde se rencontre et palabre. Je suis sûr qu’à travers le projet proposé, ça peut se faire
, soutient Louis Painchaud, un voisin de l’église qui souhaite que le lieu soit animé 12 mois par année.
Des événements dès juillet
La présidente du conseil de fabrique, Jeanne Leblanc, précise que d’autres rencontres avec les paroissiens seront organisées, mais considère d’ores et déjà que les démarches vers la désacralisation de l’église peuvent aller de l’avant avec le diocèse.
«C’était vraiment un gros gros poids sur les épaules du comité de la fabrique. L’année prochaine tout au plus, on allait mettre la clé sous la porte. Qu’un projet comme ça arrive, on ne peut pas passer à côté de ça.» – Une citation de :Une membre de conseil paroissial
Jeannot Painchaud a indiqué qu’il était en mesure d’organiser des événements dans l’église dès juillet
, dont deux résidences de création et quelques spectacles.
Le promoteur souhaite restaurer complètement le bâtiment d’ici 2023, soit l’année du 60e anniversaire de construction de l’église.
LA UNE : L’église Notre-Dame-de-la-Visitation pourrait être désacralisée et devenir un lieu de création et de diffusion artistique piloté par le président du Cirque Éloize (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE
Le prochain Comic Book de Capitaine Acadie se passera dans le décor enchanteur des Îles-de-la-Madeleine et qui s’intitulera : «Les Îles en péril»
De l’aventure, du suspense, un peu de fantastique et l’exotisme des Îles: que demander de plus…
Pour voir le projet en financement participatif sur La Ruche : https://laruchequebec.com/fr/projet/superheros-capitaine-acadie-tome-3
L’équipe de Bedecomics prévoit la sortie de l’album le 15 août 2021 pour la Fête nationale de l’Acadie et sera lancé lors de l’émission «Tout inclus» à Radio-Canada (plus d’informations à venir).
Il est à noter que 2$ par livre vendu seront remis à la Fondation du Centre Hospitalier de l’Archipel (FONDS JEUNESSE L’ENVOL pour la santé des enfants et des familles afin d’aider financièrement les parents qui doivent se déplacer à l’extérieur des Îles parce que la santé d’un de leurs enfants est en jeu. De plus, des copies seront données gratuitement aux enfants malades via le CISSS des Îles.
Capitaine Acadie est un superhéros de l’atlantique. Un jeune homme découvre sur le bord de la grève une amulette magique. En la passant autour de son cou, il se transforme en superhéros avec une force surhumaine, des facultés sensorielles supérieures ainsi que des pouvoirs de combat. Il choisit d’adopter le nom de Capitaine Acadie et de devenir un justicier dans le but de défendre le continent atlantique contre toutes les menaces et d’agir comme une force de maintien de la paix à travers le monde.
Un carrefour d’innovation en pêches et aquaculture verra le jour chez Merinov, à Grande-Rivière, en Gaspésie. Le gouvernement du Québec a annoncé un investissement de 17,3 millions pour doubler la superficie des installations de l’organisme, permettant à Merinov d’accélérer ses projets de recherche.
Grâce à cet important investissement, une vingtaine d’emplois seront créés, et Merinov pourra accueillir davantage de chercheurs, d’étudiants, de pêcheurs et d’entrepreneurs. «C’est une excellente nouvelle. Ça va nous permettre d’outiller les entreprises afin de les rendre encore plus compétitives», se réjouit le directeur général de Merinov, David Courtemanche.
Concrètement, l’organisme compte mettre en place cinq nouvelles plateformes pour la recherche. On construira notamment une salle d’élevage piscicole avec des technologies de traitement des effluents plus moderne, des laboratoires humides pour l’élevage de nouvelles espèces d’algues, une micro-usine afin de valoriser des algues et des coproduits marins ainsi que des laboratoires d’écophysiologie et de biologie de pointe. La somme permettra aussi à Merinov d’offrir des ateliers de design et de conception d’engins de pêches durables.
Merinov devient aussi propriétaire du Carrefour national de l’aquaculture et des pêches (CANAP), qui appartenait jusque-là au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). L’espace sera rénové pour répondre aux exigences internationales. Grâce à cette acquisition et la construction de nouveaux laboratoires, Merinov compte doubler sa superficie.
«Un exemple» d’occupation du territoire
Le maire de Grande-Rivière Gino Cyr, qui a piloté le projet en coulisses, est emballé par l’annonce. «C’est clair qu’on est très heureux. On parle d’un projet de 20 millions dans notre milieu. On contribue au développement, à l’avenir. C’est avec des projets comme ça qu’on va pouvoir permettre à nos jeunes de travailler chez eux, en Gaspésie», soutient-il
Pour la ministre déléguée au Développement économique régional, Marie-Ève Proulx, l’annonce d’un tel investissement dans une municipalité de 3400 habitants est un exemple de la priorité gouvernementale pour l’occupation du territoire.
«Qu’un projet de ce calibre puisse voir le jour dans une municipalité plus rurale est une excellente nouvelle. Je sais que plusieurs autres municipalités vous envient !», a lancé celle qui était ministre responsable de la Gaspésie jusqu’à tout récemment, ajoutant «qu’elle citait régulièrement Merinov comme exemple».
Les pêcheries comme un secteur d’avenir
«On voit que le gouvernement commence à voir les pêches autrement. On ne voit plus ça comme quelque chose de traditionnel, mais comme un secteur de l’avenir. C’est un créneau terriblement important et Québec l’a senti», se réjouit le maire de la municipalité voisine de Sainte-Thérèse-de-Gaspé, Roberto Blondin.
Même si les investissements se concentrent à Grande-Rivière, tout le secteur des pêcheries en profitera, croit-il. «À nos deux municipalités, on est le plus grand port de débarquement de produits marins du Québec. Nos industries sont interreliées. Si on veut développer les pêches, ça nous prend un hub d’innovation pour réunir nos forces, c’était une nécessité.», note le maire.
«Des munitions supplémentaires» pour demander à Ottawa d’agir
Même s’il s’agit de deux projets indépendants, plusieurs acteurs du milieu des pêches croient que l’investissement chez Merinov donnera l’élan nécessaire pour que le gouvernement fédéral aille de l’avant avec le projet d’agrandissement du parc d’hivernement adjacent.
Élus locaux, associations de pêcheurs et entreprises demandent à Ottawa d’élargir les critères du Fonds des pêches, un programme spécifique pour le Québec dans lequel le projet de Grande-Rivière ne cadre pas.
«L’annonce d’aujourd’hui ne peut qu’inviter le partenaire fédéral à agir», a commenté le ministre du MAPAQ, André Lamontagne. «C’est un signal qu’on envoie au gouvernement fédéral. C’est clair qu’il y a une certaine pression qui vient avec ça. Ça nous donne des munitions additionnelles», a-t-il ajouté.
«Le parc d’hivernement fait partie de nos dossiers structurants. Ne pas profiter des travaux chez Merinov pour s’occuper de ce dossier, ça serait une occasion ratée», juge le maire de Grande-Rivière.
L’élu est tout de même confiant de voir le dossier évoluer, surtout depuis qu’il a mis la main sur une lettre du ministre Lamontagne adressée à la ministre de Pêches et Océans Canada, Bernadette Jordan. «On demande à la ministre d’ouvrir les paramètres, et notre projet est mentionné comme un exemple de projet important. Que le provincial prenne position de la sorte, c’est très positif», conclut-il.
Les travaux chez Merinov devraient débuter en 2022.
LA UNE :La municipalité de Grande-Rivière est particulièrement liée à l’industrie de la pêche
PAR Simon Carmichael | Initiative de journalisme local – APF – Atlantique
La plateforme de financement participatif québécoise La Ruche fait son entrée officielle au sein de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine. Les entrepreneurs et idéateurs de la région pourront désormais avoir recours à cet outil de financement et ainsi contribuer au développement des cinq MRC concernées et de la Communauté maritime des Îles.
Déjà des projets
Avant son implantation officielle sur le territoire, quelques campagnes ont déjà été préalablement activées, pour des retombées de 116 983 $. Parmi celles-ci, un projet de ski hors-piste (Coop RAC), une campagne d’achat local (Chambre de commerce de Baie-des-Chaleurs) et un projet visant à soutenir les guignolées (Club Richelieu des Îles et Entraide communautaire des Îles). Présentement en cours, le projet de café-buvette «Chez Renard» aux Îles-de-la-Madeleine a notamment fait la manchette après avoir doublé son objectif, alors qu’ils l’ont initialement atteint en moins de 24 heures.
Tout récemment (aujourd’hui), une nouvelle campagne à été lancée avec le projet de Capitaine Acadie, «Les Îles en péril», qui se déroulera aux Îles-de-la-Madeleine.
Offrant un accompagnement humain et personnalisé, c’est sous la direction de Monica Normand que La Ruche Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine prendra forme, ayant pour mission d’accompagner les promoteurs à réaliser des projets à la hauteur de leurs ambitions. Anciennement directrice de la filière éolienne québécoise et chargée de projet en commercialisation, elle a aidé plus d’une centaine d’organisations nationales à se positionner sur les marchés québécois et internationaux. Au sein de La Ruche, Monica souhaite faire émerger et propulser les idées des créateurs et des entrepreneurs de son coin de pays, appuyée par plus de 40 ambassadeurs locaux.
« La Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine forment ensemble un territoire fertile pour développer des projets d’envergure provenant de nombreux secteurs. La Ruche s’inscrit donc dans l’écosystème entrepreneurial régional et établit des alliances avec des partenaires locaux, dont le référencement est déjà remarquable. Cet accueil est sans doute gage de confiance, en plus du soutien de partenaires majeurs comme le Mouvement Desjardins et le MEI. » – Nicolas Bouchard, président-directeur général de La Ruche
Grâce au soutien du Mouvement Desjardins et du ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec (MEI), La Ruche poursuit son déploiement provincial avec l’objectif de s’implanter au sein de toutes les régions administratives du Québec d’ici 2023. La Ruche Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine devient ainsi la neuvième Ruche au Québec.
À propos de La Ruche
La Ruche est une plateforme de financement participatif et un organisme à but non lucratif qui a pour mission de favoriser l’émergence de projets qui stimulent l’économie, le rayonnement et la vitalité des régions du Québec. Depuis sa création, La Ruche a récolté plus de 14 millions de dollars en financement participatif, et ce, dans les neuf régions dans lesquelles elle est active (Québec, Montréal, Estrie, Bas-Saint-Laurent, Mauricie, Saguenay-Lac-Saint-Jean, Chaudière-Appalaches, Montérégie et Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine). La Ruche innove par son accompagnement humain (dont plus de 400 ambassadeurs), ses programmes de financement additionnels et son concept régional.
La MAISON FUNÉRAIRE LEBLANC vous informe du décès le 4 avril 2021 de madame Dora Blaquière. Elle était âgée de 81 ans et résidente de La Vernière, aux Iles-de-la-Madeleine.
Elle était l’épouse de feu monsieur Albert Bourque, la mère de Carole (Lin Arseneau), Gaétan et Stéphane (Line Asselin). Elle avait 7 petits-enfants Jean-Philippe (Koralie Tanguay), Pierre-Luc (Nacha Bolduc), Samuel (Josée Béliveau), Judith, Étienne, Mathieu et Julien. Elle laisse également dans le deuil sa sœur Marie-Anne (Gernot Nebel), ses belles-soeurs Cécile, Jeannine et Marie-Anne Bourque, Gertrude Leblanc, Lauretta Molaison, son beau-frère Joseph Lepochat, son amie Marie Charpentier, ainsi que ses nombreux neveux, nièces et amis.
La famille vous accueillera au salon funéraire de Cap-aux-Meules le jeudi 23 septembre 2021 à compter de midi. Suivront les funérailles à 15h à l’église Saint-Pierre de La Vernière et l’inhumation au cimetière de l’endroit.
À noter que les rituels funéraires se tiendront dans le respect des consignes et des règles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage des mains et distanciation physique.
Toutes marques de sympathie peuvent aussi être témoignées à la famille par voie électronique.
Les dons reçus seront versés à la Fabrique Saint-Pierre de La Vernière pour le financement des travaux de l’église :
Paroisse Saint-Pierre de La Vernière
1318 chemin de La Vernière
L’Étang-du-Nord, (Québec), G4T 3E6
(418) 986-2410
08/04/1880 Le gardien Patrick Whalen et son fils perdent la vie au Rocher-aux-Oiseaux.
Le 8 avril 1880, M. Whalen aperçoit d’un grand nombre de loups-marins aux environs du rocher et décide d’aller les chasser. Il est accompagné de son fils et de M. Thomas Thivierge, un ami qui était de passage. À peine les trois hommes arrivent sur la banquise qu’une tempête se lève et les glaces, poussées par la force du vent, s’éloignent si vite que les pauvres hommes ne réussissent pas à regagner leur demeure.
Le lendemain, M. Thivierge retourne au Rocher, les pieds gelés et à moitié mort de froid.
Documentaire historique : Le Rocher aux Oiseaux – Sentinelle du Golfe
Photo : Rocher aux Oiseaux / © Canada. Marine Aids Division, Dept. of Transport
Attention, chef-d’œuvre en vue. Aujourd’hui, on vous présente un court-métrage visuellement remarquable qui traite de la pollution plastique avec une étrange poésie et avec l’ambition de nous faire réfléchir. Baptisé The Beauty, ce film a été imaginé par le jeune réalisateur suisse Pascal Schelbli et a déjà été primé aux Student Academy Awards, l’équivalent des Oscars pour les étudiants.
08The Beauty nous plonge dans un univers sous-marin fantastique, où les poissons et les végétaux se sont entièrement convertis aux déchets. On y découvre un poisson-globe dont la texture ressemble au plastique, une murène à l’apparence pneumatique et bien plus encore.
Un univers magnifié dans un film reposant qui mérite évidemment de le regarder jusqu’à la fin pour comprendre toute la sensibilisation qui s’y cache. Une approche créative présentée comme telle par Pascal Schelbli :
«Au lieu de montrer un autre estomac rempli de sacs en plastique, je me suis dit : Et si le plastique pouvait être intégré à la vie marine et que la nature résolve le problème d’elle même ? Le film devrait vous emmener dans un voyage, où tous nos sentiments de culpabilité disparaîtront. Mais à la fin, nous nous réveillons et réalisons que nous devons changer quelque chose.» – Pascal Schelbli
Un court-métrage visuellement très réussi qui nous rappelle Hybrids, un autre film, plus noir mais avec une approche un peu similaire. Un film réalisé par des français de l’école MoPA qui mettaient en scène des poissons qui ont fusionné avec des déchets.
Source : CREAPILLS
L’église Notre-Dame-de-la-Visitation de Havre-Aubert changera de vocation si les paroissiens donnent leur aval à un projet de conversion du lieu de culte.
Le conseil de fabrique de Notre-Dame-de-la-Visitation a convié tous les paroissiens à une réunion d’information qui se tiendra jeudi soir.
Le but de la rencontre consiste à présenter un projet soumis par un promoteur. Selon le conseil de fabrique, l’initiative permettrait de donner une deuxième vie
au bâtiment, mais sonnerait le glas de sa vocation religieuse.
Il y a deux mois, un promoteur est arrivé et nous a dit qu’il voudrait discuter d’un projet
, explique la présidente du conseil de fabrique, Jeanne Leblanc. Mon Dieu, Seigneur, on a été enchanté du projet qu’il nous présentait.
Mme Leblanc ne souhaite pas divulguer publiquement la nature du projet avant la rencontre paroissiale de jeudi, mais précise tout de même qu’il s’agit d’une démarche qui allie culture et tourisme. Ça touche beaucoup de choses qui ont un lien réel avec Havre-Aubert
, soutient-elle.
Le promoteur se déplacera dans l’archipel jeudi pour exposer son projet aux paroissiens.
Jeanne Leblanc affirme que la nouvelle vocation des lieux permettrait tout de même à la communauté d’avoir accès au bâtiment et qu’il pourrait être possible d’y organiser sporadiquement des cérémonies religieuses.
Dans la lettre d’invitation envoyée aux paroissiens, le conseil de fabrique décrit le projet comme étant formidable
et précise que le promoteur dispose des moyens financiers pour le réaliser
.
Bien que le conseil de fabrique se montre favorable à la conversion du lieu de culte, l’accord des paroissiens est nécessaire avant de poursuivre les démarches vers une désacralisation.
On attend l’approbation des paroissiens avant d’aller plus loin et s’ils sont d’accord, on va continuer avec le promoteur à faire les démarches nécessaires pour fermer le bâtiment en tant qu’église
, explique Mme Leblanc.
En raison du contexte pandémique, la rencontre paroissiale de jeudi devrait être diffusée virtuellement. Le conseil de fabrique vérifie actuellement si un certain nombre de fidèles pourrait y assister en personne en respect des mesures sanitaires.
Une île, deux églises
Jeanne Leblanc explique que des démarches pour tenter de trouver une nouvelle vocation à l’église Notre-Dame-de-la-Visitation étaient en cours depuis quelques années.
En 2018, Monseigneur Proulx est venu nous visiter, tous les présidents des paroisses, pour nous aviser que plusieurs églises allaient probablement devoir fermer,
rappelle la présidente de la paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation. On s’entendait à une réforme aux Îles.
Comme l’île du Havre Aubert compte deux églises, Mme Leblanc s’attendait à ce qu’une d’entre elles ferme ses portes.
Vu qu’on est proche du site touristique de La Grave, on s’était mis dans l’idée que ça pourrait être bien de trouver un promoteur
, explique Jeanne Leblanc. Avec les années, on avait regardé, mais on n’avait rien trouvé qui nous satisfaisait. On avait laissé tomber jusqu’à ce qu’un promoteur nous approche il y a deux mois.
Dans la lettre envoyée aux paroissiens en vue de la rencontre d’information, le conseil de fabrique fait valoir qu’il n’a pas les ressources nécessaires pour assurer la pérennité de son église. C’est très difficile et onéreux de transformer un grand bâtiment, de trouver des paroissiens pour s’occuper de gérer et entretenir cette bâtisse et de trouver les [fonds] nécessaires à un bon fonctionnement annuellement
, expliquent les autorités paroissiales.
L’église Notre-Dame-de-la-Visitation a été construite en 1963. Selon la présidente, près d’un million de dollars sont nécessaires pour mettre l’infrastructure à niveau.
LA UNE : L’église Notre-Dame-de-la-Visitation pourrait être la deuxième église des Îles-de-la-Madeleine à être désacralisée si les paroissiens acceptent de donner une nouvelle vocation aux bâtiment (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE
Voici une compilation d’images censées vous montrer les dégâts de la pollution, afin de vous sensibiliser à faire le moindre petit geste pour l’environnement.
La NASA a également mis en ligne une centaine de photographies prises depuis des satellites, montrant les « avant/après ». L’agence spatiale américaine explique sur son site que certains changements sont « le résultat du changement climatique, d’autres non »; Elles montrent « les effets de l’urbanisation, d’autres les ravages de catastrophes naturelles comme des feux ou des inondations. Toutes les images montrent notre planète en état de fluctuation. »
Cet enfant passe chaque matin à chercher du plastique recyclable pour le vendre 35 ct le kilo afin d’aider sa famille
Une tortue prise au piège dans des déchets plastique n’a pas pu grandir correctement
Un surfer sur une vague pleine de détritus à Java (Indonésie), l’île la plus peuplée au monde
Une tortue piégée dans du plastique
Un oiseau dans la marée noire
Un homme de la province de Hubei ramasse des poissons morts de la pollution de l’eau
Oiseau dans la marée noire
06/04/1899 William Dingwell renouvelle le bail de l’Île Brion sauf les lots 12 et 15 déjà vendus.
La famille Dingwell joua un rôle important dans l’installation permanente. Principaux propriétaires terriens, ils louaient des parcelles de terre aux autres habitants. William Dingwell (1854-1907) et les siens possédaient le magasin général et avaient su développer l’agriculture, ce qui leur permettait de commercer avec des pêcheurs et des navigateurs faisant escale à Brion.
1907, décès de William Dingwell et en 1908, son frère Townsend (à gauche de la photo) sera le nouveau propriétaire et prendra la relève avec sa femme et ses quatre enfants. Tiré de « Vigie du golfe et gardienne du temps » – Édouard LeBlanc, 1998-2007.
En outre, W. Dingwell engageait des pêcheurs pour alimenter la conserverie de homard, propriété de la famille, et finançait dans la saison froide des expéditions pour la chasse aux phoques. Son décès, en 1907, coïncida avec la migration de plusieurs familles vers les autres îles de l’archipel. Son frère Townsend prit la relève des affaires familiales pendant l’année qui suivit et jusqu’à sa mort, événement qui marqua la fin de « l’ère Dingwell »1
La femme de William Dingwell, Margaret Aitkens vend sa part de l’Île Brion le 15 janvier 1929 à Frank W. Leslie.
L’île Brion
Située à 16 kilomètres de la pointe est de l’archipel des îles de la Madeleine, l’île Brion est la plus éloignée des îles du golfe, après le Rocher-aux-Oiseaux.
L’île Brion mesure environ 7,5 kilomètres de long et possède une largeur de 1,6 kilomètres. Les trois quarts de sa superficie sont couverts de forêts, alors que le reste du territoire se compose de marais salants et d’eau douce, d’un littoral rocheux et de plages sablonneuses.
1 Portrait du territoire de la réserve écologique de l’Île-Brion
LA UNE : Photo de la maison des Dingwell, après que les derniers habitants quittèrent leur domaine en 1953. Tiré de « Vigie du golfe et gardienne du temps » – Édouard LeBlanc, 1998-2007.
INFOLETTRE « LE PONCHON »
Une façon efficace de se tenir au courant des nouvelles concernant l’archipel.
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