Une trentaine de personnes ont participé lundi à Québec à une séance de travail sur l’évaluation des stocks de morue.Pêcheurs et scientifiques ont tenté de rétablir les ponts entre eux. Au fil des ans, les industriels ont souvent été en désaccord sur les données relevées par les biologistes sur les stocks de poissons de fond, dont la morue.Encore aujourd’hui, les pêcheurs et les propriétaires d’usines de transformation mettent en doute certains programmes d’évaluation en mer. Jean Pierre Couillard de l’Association des capitaines propriétaires de la Gaspésie constate qu’il y a un fossé entre la science et l’industrie. « C’est difficile de faire des rapprochements. Il ne faut pas lâcher, à un moment donné on va trouver la formule la plus appropriée », commente l’homme de la mer.L’industrie demande entre autres à Pêches et Océans Canada de mettre en pratique les recommandations d’un symposium qui s’est tenu à Moncton en 2008.Lors de ce colloque, il avait été question de revoir les méthodes d’évaluation des stocks de poissons de fond, d’établir de meilleurs liens entre les pêcheurs et les scientifiques.Les participants recommandaient aussi de reconnaître le savoir-faire des pêcheurs.
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