Les organismes de la région crient à l’aide

Publicité

Articles similaires

La redevance de 30 $ aux Îles-de-la-Madeleine, une mesure liberticide?

Atteinte à la liberté de circulation, taxation abusive, mesure...

Sauvetage inusité : Une voiture extraite des eaux de l’Étang-du-Nord

Un sauvetage inusité dans les eaux de l'Étang-du-Nord a...

La CTMA fait l’acquisition de Madelinot Courrier

La CTMA annonce l’acquisition de Madelinot Courrier, une entreprise...

Mieux préparer les municipalités aux changements climatiques

Un forum régional organisé par le Conseil régional de...

Des Madelinots manifestent contre la Passe Archipel

M. Bourgeois, qui exploite un site touristique, craint également...

 

Les organismes communautaires de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine estiment que le gouvernement Marois ne remplit pas ses promesses électorales en vue d’améliorer leur situation financière.Ils ont remis mardi matin une pétition comprenant 6000 signatures à la députée des Îles-de-la-Madeleine, Jeannine Richard, et au ministre responsable de la région, Gaétan Lelièvre.La pétition sera également déposée au bureau du député de Bonaventure, Sylvain Roy, en début d’après-midi.Une centaine d’organismes communautaires de la région exigent 8 millions de dollars supplémentaires du gouvernement du Québec puisqu’ils soutiennent que leur budget de développement n’a pas été rehaussé depuis cinq ans.

En conséquence, certains ont dû fermer leurs portes durant l’hiver comme le Centre Émilie-Gamelin de Chandler et l’Accalmie de Pointe-à-la-Croix.

« Financer les organismes communautaires, c’est aussi s’assurer une cohésion sociale et une prise en charge de la communauté. » — Geneviève Giguère, coordonnatrice du Regroupement des organismes communautaires de la Gaspésie et des Îles

Le ministre Gaétan Lelièvre affirme reconnaître la précarité de ces organismes, mais il rappelle que le contexte économique est actuellement difficile au Québec et le retour à l’équilibre budgétaire lui donne peu de marge de manœuvre.

D’après le reportage de Martin Toulgoat.

 

 

Pour en savoir plus cliquez ici