Quand on ne peut plus creuser un puits chez soi

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Un Madelinot a dû demander un permis à la pétrolière Gastem pour creuser un puits artésien dans sa propre cour. En fait, la majorité du sous-sol madelinot appartient à des entreprises qui ont des droits d’exploitation minière, dont Gastem.Conséquence, sur ces terrains, ce n’est pas la municipalité des Îles-de-la-Madeleine qui peut délivrer un permis pour creuser à plus de deux mètres sous terre, mais au propriétaire du sous-sol. C’est ce qu’a expérimenté un citoyen du secteur du Bassin, cet été.Le candidat à la mairie des Îles, Léonard Chevrier, dénonce la situation. « C’est rendu grave s’il faut demander la permission aux actionnaires de Calgary, puis du Nord de l’Ontario pour avoir le droit d’utiliser de l’eau potable », commente le candidat à la mairie. Pour Léonard Chevrier, il est urgent que les Madelinots se réapproprient leurs droits d’exploitation. Il faut, dit-il, empêcher les forages terrestres et en mer aux Îles.« Cette loi-là, poursuit M. Chevrier, n’a pas été faite par des martiens, elle a été faite par des humains. C’est la loi des mines, mais ce n’est pas intouchable. » L’eau potable est trop fragile aux Îles et on ne peut la transporter par pipeline, conclut Léonard Chevrier.Des avocats travaillent sur le dossier.

 

 

 

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