Les chasseurs de phoques demandent à Ottawa de changer sa gestion de la chasse

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Les chasseurs de phoques des Îles-de-la-Madeleine demandent à Pêches et Océans Canada de gérer la chasse en fonction de la population du troupeau. Le Ministère s’appuie depuis des années sur une gestion de précaution des scientifiques.

Selon le chercheur Mike Hammill, de l’Institut Maurice-Lamontagne, le troupeau, évalué à 7,5 millions d’individus selon le dernier recensement, en 2012, n’est pas en danger même si le taux de fécondité des femelles est à la baisse, avec 800 000 blanchons.

« Toujours, dans une population d’animaux sauvages, on voit que quand la population augmente, c’est plus difficile pour les femelles d’aller chercher de la nourriture et une conséquence de ça est que le taux de fécondité diminue », explique-t-il.

Ainsi, les chasseurs de phoques suggèrent de changer la gestion de précaution et d’adopter une gestion de la population.

« Les scientifiques disent qu’on devrait avoir un total d’allocation de 300 000 têtes, au Canada. Nous ne sommes pas d’accord. Il faut abaisser le phoque. On demande un total de 400 000 individus », affirme le président de l’Association des chasseurs de phoque des Îles-de-la-Madeleine, Denis Longuépée.

Les chasseurs de phoques prônent ainsi l’équilibre de l’écosystème, eu égard à la quantité phénoménale de poissons que mangent les phoques.

 

Photo :  PC/JONATHAN HAYWARD

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