Des chercheurs à l’écoute des baleines

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Des scientifiques de l’Institut Maurice-Lamontagne de Mont-Joli étudient le son des baleines. La rameuse océanique, Mylène Paquette, a d’ailleurs contribué à la recherche en équipant son bateau d’une technologie qui a recueilli les sons sous l’eau autour d’elle lors de la traversée de l’Atlantique Nord cet automne.

Tous ces sons enregistrés sous l’eau, en continu, beau temps, mauvais temps fournissent une foule d’informations sur le quotidien des baleines, selon Yvan Simard, chercheur et titulaire de la Chaire de recherche en acoustique à l’Institut des sciences de la mer de Rimouski. Cela permet, explique M. Simard, de connaître les régions les plus fréquentées et pourquoi elles le sont. « Est-ce à cause de la nourriture? Pour la reproduction? Les connaissances sont très fragmentaires », poursuit le scientifique.

La technologie permet maintenant de suivre les baleines sur de très longues distances. Les enregistrements peuvent même expliquer dans certains cas l’impact des changements climatiques sur leur migration du nord vers le sud. Cette migration serait d’ailleurs en train de se modifier. « On a des informations persistantes qui montrent que les baleines utilisent plus le territoire qu’on a ici pendant l’hiver », relève Yvan Simard.

Les scientifiques étudient aussi les impacts du bruit de l’activité humaine comme la construction portuaire, le trafic maritime ou encore l’exploration sismique. Cette problématique est un sujet mondial d’étude, souligne le scientifique. Le son permet aux espèces marines de communiquer entre elles. Le bruit dans les profondeurs perturbe l’ensemble de cet environnement.

Photo : Une baleine à bosse Une baleine à bosse/iStockphoto

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