Germain Chevarie : une bataille à saveur maritime

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Le candidat libéral Germain Chevarie souhaite redevenir député des Îles-de-la-Madeleine.

Il se dit prêt à travailler à nouveau pour sa communauté et croit qu’il a des chances de l’emporter. « Étant donné, dit-il, le mince bilan de sa principale adversaire. » M. Chevarie fait référence à Jeannine Richard, la candidate péquiste et députée sortante qui l’avait battu en 2012 avec un peu plus de 1000 voix de majorité.

Germain Chevarie croit que cela prend un changement de direction. « La situation économique des Îles est très difficile, celle du Québec est catastrophique, on s’en va vers un mur », fait-il valoir. Mais l’archipel, relève le candidat libéral, est au cœur de la Stratégie maritime de son parti.

Les libéraux veulent miser sur le développement maritime des régions côtières des Îles-de-la-Madeleine jusqu’à Montréal. « C’est une stratégie maritime qui englobe 11 grands axes d’intervention dont le fleuve, mais aussi le golfe du Saint-Laurent », précise M. Chevarie.

Les Madelinots pourront trouver dans cette stratégie un soutien qui les aidera à développer l’archipel, affirme le politicien.

La CTMA, qui gère les services de transport maritime de l’archipel, pourrait y trouver un appui important pour moderniser ses navires, estime le politicien libéral. « La Stratégie maritime va offrir une opportunité d’aller chercher du financement pour assurer la modernisation des navires de transport cargo et le développement des croisières maritimes », précise Germain Chevarie.

Le candidat libéral est aussi convaincu que cette stratégie aidera les Madelinots dans les secteurs de la pêche et du tourisme. Il fait notamment ressortir le fait qu’un soutien pour développer le potentiel de l’industrie du loup-marin a même été inclus dans la proposition libérale.

Le chercheur et enseignant à l’Institut des sciences de la mer à Rimouski, Émilien Pelletier, est d’avis effectivement que parmi les propositions électorales pour intégrer le fleuve comme axe de développement économique, celle des libéraux se distingue. « Il y a une bonne différence entre les partis, souligne le professeur de l’UQAR, la proposition du PLQ me semble plus élaborée, plus développée. Je ne suis pas certain qu’il y a beaucoup d’argent frais, peut-être même pas du tout, mais on a l’impression que c’est plus étudié. »

Émilien Pelletier estime que le plan libéral est aussi celui de la continuité puisqu’il reprend essentiellement le programme libéral avant que le gouvernement perde le pouvoir en 2012. L’enseignant croit que les régions de l’Est du Québec pourraient tirer effectivement profit d’une politique de transport orientée vers le cabotage et le transport maritime. Pour le spécialiste de la mer, le programme reste réalisable puisqu’il reprend en partie ce qui est déjà en place.

Cap-sur-Mer

Par ailleurs, le candidat libéral aux Îles a profité du lancement d’une partie de sa plateforme pour commenter la vente des deux usines de Cap-sur-Mer à L.A. Trading une entreprise du Nouveau-Brunswick.

Même s’il admet être rassuré de savoir qu’il y aura une production au printemps, il aurait préféré que les usines demeurent dans le giron madelinot. Il s’interroge sur les démarches entreprises à cet effet par la députée sortante, Jeannine Richard : « A-t-elle rencontré la Chambre de commerce? Les deux municipalités? » Il ajoute qu’il faut prendre le « leadership » lorsqu’on est député.

Germain Chevarie juge que l’entreprise a été vendue à bas prix, et était abordable pour les industriels des Îles.

 

Sur la photo : Germain Chevarie, ancien député libéral et candidat du PLQ aux Îles