Cap-Breton : Un câble qui inquiète des pêcheurs

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Des pêcheurs de la région de Louisbourg au Cap Breton s’inquiètent de l’impact que pourraient avoir les câbles sous-marins du Maritime Link entre Terre-Neuve-et-Labrador et la Nouvelle-Écosse.

Ce câble transportera l’hydroélectricité du projet de Muskrat Falls au Labrador vers les marchés des Maritimes et possiblement ailleurs dans l’est de l’Amérique du Nord.

Des fuites de courant électrique pourraient avoir un impact sur les espèces aquatiques de la région du Cap-Breton.

Selon Josephine Kennedy qui représente des détenteurs de permis pour plusieurs espèces, de telles fuites de courant entraîneraient une réaction d’électrolyse impliquant le sel de mer et cela produirait du chlore. Si cela devait se concrétiser, des espèces comme le homard pourraient être en danger, soutiennent certains pêcheurs.

Ces pêcheurs estiment que cela pourrait se produire à Big Lorraine, où sera installée une ligne de mise à la terre.

Mais, Nova Scotia Power-Emera, partenaire du projet, répond que la construction d’un grand réservoir devrait diluer les produits toxiques et protéger les espèces.

Selon le pêcheur de Chéticamp, Léonard LeBlanc, si l’industrie est consultée, les problèmes pourraient être évités.

« Je pense que ça peut avoir des effets, mais il y a plusieurs câbles qui ont été placés à plusieurs endroits et ça n’a pas été vraiment la fin du monde. Si c’est fait en consultation avec l’industrie pour essayer d’éviter les endroits qui sont sensibles, je pense que ça peut se faire », affirme-t-il.

 

LA UNE : Tracé du futur câble sous-marin entre Terre-Neuve et la Nouvelle-Écosse