La fuite d’un oléoduc d’Hydro-Québec aux Îles-de-la-Madeleine en septembre 2014 n’est pas un cas isolé. Radio-Canada a appris qu’il y a eu 22 déversements d’hydrocarbures depuis quatre ans dans les centrales thermiques qui appartiennent à la société d’État, dans le Nord et l’Est de la province.
Depuis 2011, il y a eu 22 déversements dans les centrales thermiques ou les équipements connexes du réseau autonome d’Hydro-Québec, pour un total de 130 000 litres d’hydrocarbures. La majorité a été récupérée, mais 18 de ces 22 déversements ont été causés par des bris d’équipements. Ces déversements ont essentiellement été causés par des bris mécaniques.
Négligence d’Hydro-Québec selon la CAQ
Selon la porte-parole de la CAQ en matière d’énergie, Chantale Soucy, cette information jette un nouveau regard sur le déversement survenu dans le port de Cap-aux-Meules.
Rappelons que le ministère de l’Environnement a transmis les résultats de son enquête au Directeur des poursuites criminelles et pénales. Ses enquêteurs ont épluchés des dizaines de documents, dont un rapport qui explique dans quel état se trouvait l’oléoduc, quelques mois avant le déversement.
Selon Hydro-Québec, la fuite dans le port de Cap-aux-Meules aurait été causée lors de tests hydrostatiques visant à assurer son étanchéité.
À lire aussi : Déversement d’un oléoduc d’Hydro-Québec aux Îles : matière à poursuites juge le ministère de l’Environnement
D’après les informations recueillies par Michel-Félix Tremblay
LA UNE : Centrale thermique des Îles-de-la-Madeleine Photo : Hydro-Québec