Le party continue pour Bodh’aktan

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Cinq ans après avoir été mis sur pied par une bande de musiciens qui espérait au maximum faire un minialbum et quelques concerts, le party de Bodh’aktan se poursuit et prend toujours plus d’ampleur. De nombreuses tournées en Europe et la parution de son troisième album prouvent qu’il y a un appétit pour le punk-rock-trad du collectif québécois.
 
L’Europe, en particulier l’Italie et l’Allemagne, les États-Unis et bien sûr le Québec et le Canada ont tous été séduits par l’énergie contagieuse que déploient les sept membres de Bodh’aktan lors de leurs concerts.
 
«Un festival dans les Alpes s’est même étiré sur un jour de plus pour nous permettre d’aller y jouer», raconte le principal parolier du groupe, Alexandre Richard.
Assis devant une bonne bière dans un bar de Québec, Richard et son collègue Luc Bourgeois avouent qu’ils n’ont jamais vu venir le succès de Bodh’aktan.
 
«Tous les éléments pour que ça ne marche pas étaient là: notre style musical est à contre-courant, nous habitons tous dans des villes différentes [il y en a même un à Havre-Saint-Pierre] et on chante dans une langue [le français] qui n’est pas habituelle pour ce genre», résume Bourgeois.

Folk… mais pas mature
Leur troisième album éponyme revient sur les succès du groupe en se déployant comme un carnet de voyage. À travers des titres comme Grazie Mille ou Zimmerman, Bodh’aktan raconte des anecdotes de leur vie de tournée et fait des clins d’œil aux gens qu’ils ont croisés sur leur route.
 
Reconnu pour ses mélodies entraînantes, le collectif lève le pied et met de côté le party à quelques reprises avec quelques ballades folk. La chanson Ça prend par surprise parle même de fonder une famille.
 
«On s’est adouci un peu», risque Alexandre Richard, aussitôt corrigé par un Luc Bourgeois qui provoque l’hilarité en lançant un tonitruant: «C’est pas ça pantoute.»
«C’est un troisième album, on avait le goût d’exprimer d’autres émotions. Mais ce n’est pas l’album de la maturité», dit-il.
 
«On fait ados attardés encore», assure Richard.
 
Festival métal
L’album lancé, Bodh’aktan renouera avec la route et les aéroports. Le Québec, le Nouveau-Brunswick, le Luxembourg et l’Italie verront les joyeux drilles d’ici la fin du mois d’avril.
 
Les concerts se poursuivront ensuite à l’été avec notamment une présence au prestigieux festival de heavy métal Wacken Open Air, en Allemagne, où Bodh’aktan côtoiera Iron Maiden et Ministry dans la programmation.
 
«C’est fantastique que les organisateurs aient l’ouverture d’esprit de faire jouer un groupe comme le nôtre», dit Luc Bourgeois à propos de cet événement qui réunit des foules allant jusqu’à 100 000 personnes.
 
L’album Bodh’aktan est en magasin depuis vendredi. Le groupe montera sur scène à La Saguenéenne, à Chicoutimi, ce soir. Il sera aussi à l’Impérial Bell de Québec le 25 mars.
 
Un article de Cédric Bélanger
LA UNE : Alexandre Richard et Luc Bourgeois de Bodh’aktan. / PHOTO LE JOURNAL DE QUÉBEC, JEAN-FRANÇOIS DESGAGNÉS