Pas encore d’entente pour le prix du homard aux Îles

Publicité

Articles similaires

Le printemps, la saison préférée des amateurs d’ornithologie

Au printemps, grands hérons, macreuses à bec jaune ou...

Retrouvailles émouvantes : Le parcours d’une néo-madelinienne

Cette semaine, notre collaboratrice aux Îles-de-la-Madeleine, Stéphanie Benoît nous...

À quelques jours du début de la pêche au homard aux Îles-de-la-Madeleine, les pêcheurs et acheteurs ne s’entendent pas sur le prix du crustacé.

Le directeur de l’Association québécoise de l’Industrie de la pêche du Québec (AQUIP), Jean-Paul Gagné, se dit déçu que son offre ait été rejetée par l’Office des pêcheurs de homard des Îles.

Selon lui, cette proposition aurait permis d’éviter de se retrouver devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires, un processus qu’il juge long et coûteux.

Jean-Paul Gagné soutient que c’est le mécanisme qui a fixé les prix l’an dernier, qui sera appliqué encore cette année. Les prix sont fixés à partir de plusieurs paramètres, dont le Seafood Price Current. Une façon de faire qui désavantage les acheteurs, selon monsieur Gagné.

Le Seafood Price Current « c’est une donnée américaine qui est faite à partir du deuxième et du troisième acheteur. »

«C’est toujours ça qui a été notre embûche dans toute cette histoire-là. Pour cette année, on n’aura pas le choix d’essayer de vivre avec.» – Jean-Paul Gagné, directeur de l’Association québécoise de l’Industrie de la pêche du Québec

Les premiers homards arrivent à quai lundi.

Prévisions

Combien coûtera la livre de homard cette année? M. Gagné hésite : le taux de change est en diminution et la ressource est abondante, mais ce sont les consommateurs américains qui auront le dernier mot.  « L’écart dans le taux de change entre les deux devises est à la baisse. On est rendu à matin à 1,25 $ on était à un peu plus de 1,40 $ au mois de janvier. C’est compliqué, il y a trop d’inconnus actuellement. Est-ce que les Américains veulent payer aussi cher cette année, c’est une autre histoire » dit-il.

En 2015, les pêcheurs madelinots ont touché de meilleurs prix dès le milieu de la saison avec 5,82 $ la livre, alors que les pêcheurs gaspésiens n’ont reçu que 5,00 $.