Le maire Lapierre veut que Québec donne rapidement son aval pour les éoliennes aux Îles

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Le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre, espère convaincre sous peu le ministre de l’Environnement, David Heurtel, d’autoriser par dérogation l’implantation de trois éoliennes entre Pointe aux Loups et Grosse-Île pour alimenter en énergie les Madelinots.

Ce n’est pas l’installation de trois éoliennes à cet endroit qui mettrait la plante en danger, soutient le maire Lapierre « Le secteur visé contient environ 0,40 % de ce fameux Corème de Conrad. »

«Si elle est en danger, c’est très certainement pas aux Îles. On a plus de 900 hectares de Corème de Conrad.» – Jonathan Lapierre, maire des Îles-de-la-Madeleine

Le maire Jonathan Lapierre
Le maire Jonathan Lapierre

Le maire rappelle que le site a été choisi après plusieurs années de consultations pour rallier les insulaires autour du lieu choisi, loin des résidences sans nuire aux paysages.

«  Cette fois-ci, la balle est strictement dans le camp du ministère de l’Environnement et on s’attend à rien de moins que M. Heurtel puisse faire un effort supplémentaire avec son équipe et reconnaître les particularités liées de l’insularité de notre territoire, et permettre une dérogation pour réaliser un très beau projet avec des retombées extrêmement positives tant sur le plan environnemental qur financier.  »

Les autorités des Îles espèrent des nouvelles positives rapidement dans ce dossier éolien.

Les trois éoliennes produiraient 6 mégawatts en électricité. Une fois en activité, le parc éolien produira 30 % de l’énergie aux Îles, ce qui devrait prolonger la durée de vie de la centrale thermique d’une vingtaine d’années.

L’agglomération des Îles deviendrait un des propriétaires du futur parc éolien et vendrait à terme l’énergie produite à Hydro-Québec par un contrat garanti pour les 20 prochaines années.

 

Le ministère a bloqué le développement de ce projet en cours depuis plusieurs années en expliquant, entre autres, qu’il y a sur le site une plante, le Corème de Conrad, menacée d’extinction au Québec.


À lire aussi

Un texte de Jean-François Deschênes
D’après les informations de Line Danis