Les phoques de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent

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Plusieurs espèces de phoque fréquentent les eaux de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent.

Le phoque du Groenland est le plus abondant et le plus connu des eaux du nord-ouest de l’Atlantique, selon le Réseau d’observation des mammifères marins (ROMM).

L’organisme ajoute qu’on peut observer chaque printemps de nombreuses femelles donner naissance sur la banquise du golfe.

Sa population de l’Atlantique Nord-Ouest est estimée à 7,4 millions d’individus, soit presque 6 fois plus que dans les années 1970, selon le ministère des Pêches et Océans.

Le phoque du Groenland représente l’espèce la plus chassée commercialement au pays. Environ le tiers de la chasse est effectuée dans le golfe du Saint-Laurent.

La chasse commerciale au phoque du Groenland s’est amorcée mardi sur la Côte-Nord.

Elle est différente de celle aux îles de la Madeleine, mais toute aussi ancestrale, selon le directeur de l’Association des chasseurs de phoque intra-Québec, Gil Thériault.

«C’est une chasse sur un immense territoire où il y a très peu de chasseurs.» – Gil Thériault, directeur, Association des chasseurs de phoque intra-Québec

« Sur la Côte-Nord, traditionnellement, les gens mangent du phoque, incluant les Autochtones et les non-Autochtones », dit-il.

Trois autres espèces de phoque fréquentent les eaux de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent.


Un phoque gris
Un phoque gris. Photo : La Presse canadienne / Andrew Vaughan

Phoque gris

C’est l’un des plus gros phoques des eaux de l’est de l’Atlantique, indique le ROMM.

La population est surtout concentrée dans le golfe du Saint-Laurent et dans l’estuaire entre l’île aux Fraises et l’embouchure de la rivière Saguenay.

Le ministère des Pêches et Océans signale que cette espèce est peu chassée.


Un phoque commun
Un phoque commun. Photo : Reuters / Mike Blake

Phoque commun

Le phoque commun vit à l’année longue dans le Saint-Laurent. Les régions du Kamouraska, de Rivière-du-Loup et des îles du Bic, entre autres, sont des lieux de rassemblement importants pour cette espèce.

Le phoque commun est la plus petite des quatre espèces que l’on observe dans l’estuaire et le golfe.

Il a été classé comme une espèce qui n’est pas en péril par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada en novembre 2007. Sa chasse est toutefois interdite au Canada.


Un phoque à capuchon aperçu en novembre 2016 à l'embouchure de la rivière York. Selon le site Baleines en direct, il s'agit d'un visiteur rare dans la région.
Un phoque à capuchon aperçu en novembre 2016 à l’embouchure de la rivière York. Selon le site Baleines en direct, il s’agit d’un visiteur rare dans la région.   Photo : Baleines en direct / Catherine Lesage

Phoque à capuchon

C’est le plus gros phoque observé dans l’estuaire, mais il est moins commun dans cette région, selon le Réseau d’observation des mammifères marins.

« Il préfère les glaces plus éloignées des continents et se nourrit dans des eaux plus profondes », peut-on lire sur le site du ROMM.

Un phoque à capuchon a été observé en novembre dernier à l’embouchure de la rivière York, près de Gaspé, selon le site Baleines en direct.

Les naissances de cette espèce se déroulent en mars autour des îles de la Madeleine.

Le phoque à capuchon est peu chassé, selon Pêches et Océans Canada.

Deux autres espèces, le phoque annelé et le phoque barbu, peuvent être vus exceptionnellement sur la Basse-Côte-Nord ou dans l’estuaire.

 

LA UNE : Un phoque du Groenland. Photo : Radio-Canada / CBC