Un entrepreneur en sauvetage maritime tentera à son tour de délivrer le pétrolier échoué sur la côte néo-écossaise depuis dimanche.
L’entreprise McKeil Marine Ltd. avait tenté sa chance mardi pour réchapper le navire, mais sans succès.
« Le premier essai a confirmé qu’on aurait besoin d’un plus gros remorqueur et de plus d’équipement », affirme Keith Laidlaw, agent d’intervention principal à la Garde côtière canadienne.
«Nous sommes à la merci de la marée, du vent et des conditions de la mer » – Keith Laidlaw, agent d’intervention principal à la Garde côtière canadienne
Entre temps, la Garde côtière canadienne et Transports Canada ont revu le plan de sauvetage avec l’entreprise McKeil Marine et ont demandé d’obtenir plus d’information au sujet de la stabilité du vaisseau avant de procéder à la prochaine tentative.
« Le remorqueur devra extirper une grande quantité d’eau de ballast », affirme M. Laidlaw.
On estime que la cale du pétrolier contient environ 400 tonnes d’eau de ballast qu’il faudra pomper. Une fois cette eau aspirée, les remorqueurs disposeront donc d’un peu plus de 30 cm supplémentaires de dégagement pour faire flotter le bateau.
Cette eau de ballast a également gelé à une distance de 60 cm sur les réservoirs d’eau, ce qui a compliqué le travail des remorqueurs a spécifié le garde côtier.
L’équipe qui se charge du remorquage se réjouit toutefois que le carburant que contient le pétrolier n’ait pas fui.
Marquer un périmètre de sécurité
Dans les prochains jours, un périmètre de sécurité sera établi aux alentours de Little Pond, en Nouvelle-Écosse. « Il y a aura plusieurs lignes de remorquage et de navires à cet endroit », soutient M. Laidlaw.
Ce dernier n’est cependant pas en mesure de dire à quel moment précis l’opération doit avoir lieu. Les horaires des marées hautes de samedi et dimanche prochains semblent toutefois être des moments propices.
Le plan prévoit qu’un plus gros remorqueur sorte le pétrolier des fonds sablonneux avant qu’un plus petit ne le remorque jusqu’au port de Sydney.
« Nous avons été chanceux que des remorqueurs étaient déjà dans les parages parce que d’habitude on peut attendre des jours, voire des semaines durant. »