Baleines noires : les autopsies sont terminées à l’Î.-P.-É.

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Les autopsies pratiquées sur trois des six baleines noires de l’Atlantique Nord mortes mystérieusement dans le golfe du Saint-Laurent sont maintenant terminées sur la plage de Norway, à l’Île-du-Prince-Édouard.

Les chercheurs qui ont pris part à l’opération espèrent être en mesure de divulguer des résultats préliminaires d’ici quelques jours.

De jeudi à samedi, des agents des pêches, des scientifiques spécialistes des mammifères marins, des pathologistes vétérinaires, ainsi que des membres de réseaux et d’organisations d’intervention auprès des animaux marins ont procédé au dépeçage et à l’examen des carcasses de trois baleines noires.

Une carcasse de baleine et une pelle mécanique
La troisième et dernière carcasse de baleine noire a été autopsiée sur la plage de Norway, samedi.   Photo : Marine Animal Response Society (MARS)

Six carcasses ont été trouvées en juin à la dérive dans une zone située entre l’île Miscou au Nouveau-Brunswick, les Îles-de-la-Madeleine et la pointe nord de l’Île-du-Prince-Édouard. Trois d’entre elles ont pu être remorquées jusqu’à la plage de Norway.

« La troisième et dernière autopsie a été complétée [samedi] sur le site près de Norway et l’équipe [de chercheurs] est maintenant dispersée. Nous étudions les résultats des trois autopsies », affirme Jarrett Corke, de la Marine Animal Response Society, dans un communiqué, dimanche.

 

Déterminer les causes de la mort

Les baleines mesuraient plus de 15 mètres et pesaient plusieurs tonnes. Les intervenants ont d’abord retiré l’épaisse couche de graisse des mammifères marins avec une pelle mécanique. L’objectif était de recueillir des fluides dans les organes et de les analyser pour tenter de déterminer ce qui a causé leur mort.

Les scientifiques veulent savoir si, par exemple, les baleines ont été empoisonnées par des algues toxiques, si elles se sont retrouvées prises dans des filets de pêche ou si elles sont entrées en collision avec des navires.

Toutefois, l’état dans lequel se trouvaient les baleines lorsqu’elles sont arrivées à l’Île-du-Prince-Édouard complique le travail des chercheurs.

« Deux des trois baleines que nous avons examinées étaient mortes depuis une ou deux semaines déjà. Ça rend (l’autopsie) extrêmement difficile », confie Tonya Wimmer, directrice de la Marine Animal Response Society, qui a participé à l’opération.

La baleine noire de l’Atlantique Nord, qui est aussi connue sous le nom de baleine franche de l’Atlantique Nord, est une espèce en voie de disparition au Canada. Elle est protégée en vertu des lois canadiennes et américaines. Il y a environ 500 baleines noires au total dans le monde, estime le ministère des Pêches et des Océans.

 

 

Radio-Canada avec CBC

LA UNE : Les chercheurs qui ont pratiqué des autopsies sur trois baleines noires mortes dans le golfe du Saint-Laurent ont dû retirer l’épaisse couche de graisse des mammifères marins avec une pelle mécanique.   Photo : Courtoisie, Marine Animal Response Society