TVA : Gestion locale de la traverse: les Îles-de-la-Madeleine inquiètes

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La mobilisation pour préserver la gestion locale du transport par traversier prend de l’ampleur aux Îles-de-la-Madeleine. Une pétition a été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale pour que le lien maritime entre l’archipel et l’Île-du-Prince-Édouard soit retiré d’un éventuel appel d’offres par Transports Canada.

C’est que le fédéral veut revoir le modèle de prestation des services des traversiers dans l’est du pays et pourrait lancer un appel de propositions. Les Îles demandent à ce que leur desserte en soit exclue pour continuer d’être assurée par la CTMA, une coopérative locale de transport. C’est elle qui assure le lien depuis 1971 avec des ententes de gré à gré avec le gouvernement fédéral.

Entrevue du maire Jonathan Lapierre – Mario Dumont LCN

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«Notre crainte, c’est de perdre notre gouvernance locale, de perdre notre bureau chef», dénonce le maire des Îles-de-la-Madeleine Jonathan Lapierre.

Parmi les joueurs, l’entreprise BC Ferries, qui opère de nombreuses traverses dans l’ouest du pays, ne cache pas son intérêt pour développer son marché dans l’est. Elle s’est rendue dans l’archipel cet été.

«Le but n’est pas de se soustraire à un appel d’offre qui va générer de la compétition. C’est de préserver notre modèle coopératif qui fonctionne et qui a façonné les Îles. CTMA représente l’intérêt supérieur des Madelinots», explique le maire Lapierre.

Les retombées économiques du transporteur dans l’archipel sont majeures, selon lui.

«C’est le siège social, mais c’est tout l’approvisionnement qui vient des Îles, les achats locaux, la nourriture servie à bord vient de nos commerces. Une entreprise privée pourrait s’approvisionner ailleurs», s’inquiète le maire.

 

LA UNE : Image tirée de « Inquiétudes aux Îles-de-la-Madeleine » / Mario Dumont LCN