Près d’un demi-million de dollars pour l’autisme en Gaspésie et aux Îles

Publicité

Articles similaires

Le CISSS des Îles n’abandonne pas son projet de logements

Le Centre intégré de santé et de services sociaux...

L’ancien porte-parole de la SQ Claude Doiron subira un procès

L’enquête préliminaire de l’ancien porte-parole de la Sûreté du...

Pêche à l’appât du maquereau : « On est oubliés », disent les pélagiques

Après l’annonce par Pêches et Océans Canada de la réouverture...

Les 35 ans d’Attention FragÎles

L'organisme Attention FragÎles, désormais reconnu comme conseil régional de...

En vue d’améliorer les services offerts aux personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) et leur famille, le député des Îles-de-la-Madeleine, monsieur Germain Chevarie, annonce, au nom de la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie, madame Lucie Charlebois, des investissements récurrents de 342 800 $ dans la région de la Gaspésie ainsi que de 40 600 $ dans la région des Îles-de-la-Madeleine. De plus, ces deux régions se voient accorder des montants additionnels non récurrents de respectivement 89 390 $ et 50 000 $ cette année.

« Par ce plan d’action, nous souhaitons faire une différence dans la vie des personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme et leur famille, et ce, de l’enfance jusqu’à l’âge adulte. Nous savons que leur quotidien comporte des défis et nous souhaitons les accompagner dans toutes les étapes importantes de leur vie. » – Lucie Charlebois, ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie

Soulignons que ces investissements découlent du Plan d’action sur le trouble du spectre de l’autisme 2017-2022, dévoilé le 21 mars dernier. Les 35 actions qui le composent contribueront à réduire les listes d’attente et à rehausser les services offerts. Rappelons que ce plan résulte du premier Forum québécois sur le trouble du spectre de l’autisme, qui s’est tenu en février 2016. Lors de cet événement, des personnes ayant un TSA, leur famille, des experts et des acteurs du domaine ont eu l’occasion d’échanger et de se prononcer sur les actions à mettre en priorité.

« Les familles des personnes vivant avec un trouble du spectre de l’autisme ont signifié leurs besoins et je suis fier de voir que notre gouvernement a mis en place ce plan d’action pour y répondre concrètement. Ce geste démontre l’engagement clair de notre gouvernement pour favoriser l’accès aux soins, réduire les listes d’attente et soutenir les personnes ayant un TSA, et le tout est évidemment au bénéfice de la population de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. » – Germain Chevarie, député des Îles-de-la-Madeleine

Pour soutenir les mesures annoncées, le Gouvernement du Québec consacrera à l’ensemble de la province un investissement annuel récurrent de 29 M$ ainsi qu’une somme additionnelle de 1,25 M$ qui servira à soutenir la recherche, la formation et la production d’outils d’intervention en lien avec le trouble du spectre de l’autisme. De plus, 11 M$ s’ajoutent également pour la première année du plan d’action afin de réduire les listes d’attente.


Les investissements annoncés permettront notamment :

  • d’augmenter le nombre d’enfants de moins de 5 ans qui bénéficient du programme d’intervention comportementale intensive (ICI) et de services en réadaptation (diminution de 45 % de la liste d’attente);
  • d’éliminer la liste d’attente et d’augmenter ainsi le nombre de familles qui reçoivent du soutien pour des services de répit, de dépannage et de gardiennage (près de 700 nouvelles familles en bénéficieront);
  • d’offrir un soutien financier aux organismes communautaires afin de créer de nouvelles places en répit, en dépannage et en gardiennage;
  • d’affecter systématiquement un intervenant pivot aux jeunes enfants dès l’accès aux services. Ces intervenants agiront à titre de coordonnateurs des services, soulageant ainsi les parents des démarches y étant associées;
  • et d’assurer une continuité des services à la fin de la scolarisation (21 ans) afin de favoriser l’intégration au travail ou vers d’autres types d’activités.

 

 

LA UNE : M. Chevarie en compagnie de Mme Esther Otis, PDG du CISSS des Îles. © Bureau du député des Îles-de-la-Madeleine