Après une première année qui aura permis de bien saisir les exigences et les défis que représente la démarche de reconnaissance de notre archipel par l’UNESCO, le conseil de la Communauté maritime a décidé de consacrer un budget permettant la poursuite de cet ambitieux projet pour une deuxième année consécutive. C’est donc une somme de 30 000 $, puisée à même le Fonds de développement des territoires (FDT subventionné à 100 %) qui sera ainsi mise à la disposition de l’administration de cette initiative pour l’année 2018.
« On aimerait avoir plus d’information. »
Voilà le principal message qui est ressorti des deux rencontres tenues en septembre 2017, et ce, tant des partenaires du milieu que de la population en général. Sans s’opposer à la poursuite d’une telle démarche, qui suscite assurément de l’intérêt et de la curiosité, ceux qui ont participé aux différentes présentations ont manifesté le besoin de mieux connaître et comprendre le projet avant de prendre position sur l’opportunité de soutenir cette initiative. Rappelons que cette demande, déposée en 2016, provient d’ailleurs d’un comité de citoyens.
Pour les membres du secrétariat, composé pour le moment de MM. Serge Bourgeois, directeur de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme et de Nelson Boisvert, chargé de projet, ce besoin
d’information concernant les avantages et les inconvénients liés à l’obtention d’un tel statut doit absolument être documenté. Ainsi, il a donc été déterminé que la meilleure façon de répondre à ce besoin serait d’inviter des représentants d’une région ou d’un territoire qui ont déjà obtenu ce statut, afin qu’ils nous expliquent en quoi cette reconnaissance peut être bénéfique et ce que cela implique au quotidien pour un milieu comme le nôtre.
Une invitation a donc été lancée au directeur de la Réserve mondiale de la biosphère (RMB) Manicouagan-Uapishka, M. Jean-Philippe Messier pour qu’il vienne nous entretenir sur son expérience. Située sur la Côte-Nord et reconnue officiellement par l’UNESCO depuis septembre 2007, après plusieurs années de travail, cette RMB couvre un territoire de 54 800 km2 et englobe les villages de Baie-Trinité, Chute-aux-Outardes, Franquelin, Godbout, Pointe-aux-Outardes, Pointe-Lebel et Ragueneau. Au-delà de son statut, cette organisation semble bien ancrée dans son milieu.
À moins de circonstances particulières et hors de notre contrôle, cette séance d’échanges et d’information aura lieu en mai prochain. Plus de renseignements vous seront communiqués sous peu au sujet de cette rencontre, mais entre-temps, vous pouvez déjà inscrire à votre agenda ce rendez-vous important.
Quand : lundi 28 mai 2018
L’heure : 19 h
Lieu : Centre récréatif de L’Étang-du-Nord
Jean-Philippe L. Messier est le fondateur et le directeur de la Réserve de biosphère de Manicouagan-Uapishka (RMBMU), désigné par l’UNESCO en 2007. Il a dirigé toutes les étapes de création, de développement et plus récemment, d’évaluation périodique de la RMBMU. Entre autres réalisations accomplies sous sa direction, il a fondé deux unités d’affaire agissant comme source de financement de la Réserve de biosphère, soit Mu Conseils, qui offre des services-conseils aux municipalités et aux entreprises du Québec, ainsi que la Station Uapishka, soit la première Station de recherche de la Manicouagan.
Source : Municipalité des Îles-de-la-Madeleine
