Deux jours d’audience sont prévus, jeudi et vendredi, à la Régie des marchés agricoles sur le prix du homard entre l’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP) et l’Office des pêcheurs de homards des Îles-de-la-Madeleine.
Les deux organisations seront en arbitrage pour réévaluer la valeur témoin qui sert à établir le prix payé au débarquement par les industriels. Aux Îles-de-la-Madeleine, le prix du homard est calculé en fonction du prix de vente reçu par les industriels. C’est 75 % sur le premier 3 $ et 90 % sur la balance. C’est une bonne moyenne aux pêcheurs, juge le directeur général de l’AQIP, Jean-Paul Gagné. Toutefois, si l’écart entre ce prix et celui de la valeur témoin est supérieur à 25 ¢, le prix sera réajusté. La valeur témoin retenue est celle du Seafood Price-Current établi selon la moyenne des transactions réalisées aux États-Unis entre acheteurs et vendeurs de homard. Selon l’AQIP, le Seafood Price-Current ne reflète pas le prix payé par le premier acheteur. On ne peut pas appliquer ça, on serait à zéro dans les marges bénéficiaires. L’an dernier, ils [les régisseurs] nous ont donné raison de ne pas appliquer ça, mais c’est toujours une épée de Damoclès qu’on a au-dessus de la tête, indique Jean-Paul Gagné. L’AQIP souhaiterait que le prix témoin soit celui de la Nouvelle-Écosse.
LA UNE : Un homard Photo: Reuters / Thomas Peter