L’utilisation de carpes asiatiques comme appâts pour le homard est envisagée

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L’Agence canadienne d’inspection des aliments pourrait accepter bientôt l’importation de carpes asiatiques provenant des États-Unis comme appât pour la pêche au homard. Mais les autorités américaines devront prouver que la carcasse du poisson ne présente aucun risque de contamination pour d’autres espèces.

Si les États-Unis nous en font la preuve, le Canada sera prêt à accepter l’importation de carpes mortes et éviscérées, indique un porte-parole de l’agence, Brian Naud. Les pêcheurs des deux pays s’intéressent aux carpes asiatiques comme appâts, parce que les stocks de leurs appâts traditionnels sont en déclin : le hareng aux États-Unis et le maquereau au Canada. L’entrepreneur néo-écossais Patrick Swim en fait la promotion depuis 18 mois au Canada. Même si l’économie n’était que de 10 cents la livre, dit-il, cela représenterait des milliers de dollars pour un pêcheur. C’est huileux et graisseux. Les pêcheurs aiment les carpes. Et ils attrapent plus de homards, ajoute-t-il. Selon lui, la mesure permettrait de réduire la population d’une espèce extrêmement nuisible et résoudrait le problème de la pénurie d’appâts.

LA UNE : Les autorités américaines font des tests sur deux espèces de carpes asiatiques afin de déterminer si elles peuvent servir d’appâts pour le homard. Photo: Associated Press