Le surmenage mène des pêcheurs à consommer de la cocaïne, selon des intervenants

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De plus en plus de pêcheurs ont recours à des drogues dures, comme la cocaïne, pour prolonger leurs journées de travail et leur rendement, selon des témoignages.

Seulement travail, travail, travail. Du café, ce n’est vraiment pas fort assez, affirme le pêcheur Hubert Saulnier. Sur les quais dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, il entend de plus en plus parler de pêcheurs souffrant d’une dépendance aux drogues dures. C’est partout. Dans tous les ports, on entend qu’il y en a que c’est de même qu’ils fonctionnent pour faire la pêche. C’est [quelque chose] qu’on prend au sérieux. Tu en entends parler beaucoup, dit-il. Le pêcheur de Saulnierville, qui cumule 50 ans de métier, n’a lui-même jamais touché aux drogues. Il croit que le recours à la cocaïne chez certains pêcheurs s’explique par la pression de travailler durant de longues heures pour rentabiliser leurs activités.

LA UNE : Des pêcheurs en Nouvelle-Écosse ont recours à la cocaïne pour travailler plus longtemps, selon des témoignages sur les quais (archives).. Photo: Radio-Canada / Ann-Édith Daoust